Her name is Holly. Holly who ? Holly fuck (PV : Emerold)
Yekaterina Morawski 25 ans Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuse Raven // DC Comics
Yekaterina Morawski
Mar 27 Déc 2022 - 21:55
Âge : 25 ansMétier : Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuseFeaturing : Raven // DC ComicsAutres comptes :
Yekaterina Morawski
Useless world for useless people
Slashers are now just entertainment blood
Hollywood, temple de la décadence. Ici on voit sur les boulevards des grands noms ayant posé leur plaque, leur empreinte. On les guette à un coin de rue parce qu'on sait par x puis par y qu'ils passeront pour tourner leur prochain film, ou qu'ils sont juste de passage pour faire la promo d'on ne sait quel film sur lequel on a dépensé des milliards de dollars. Attrape rêves, mais surtout attrape couillons. Il suffit de voir certaines boutiques où des goodies, ou des contrefaçons de produits iconiques se mélangent au vrai, histoire d'engager une plus value sur le produit. Tout ça pour quoi ? Pour que le propriétaire de la boutique puisse payer le loyer. Et à côté, il y a les boutiques de luxe, les trucs où le chinois ayant du fric à claquer va se la jouer. Puis vous avez moi, qui se fout du Santa Monica Boulevard, de toutes ces têtes à claques, et qui préfère se perdre dans les rues annexes, le plus loin possible de la foule et des escrocs.
Parce que sur Melrose Avenue, non loin de Posers Hollywood (qui est une de mes boutiques préférées) et du débarras de films, il y a un tournage "confidentiel" et plus intéressant (je l'espère) que ce qu'on voit dans les studios bling bling. À première vue. Il parait que ce serait un slasher. Un truc qui s'inspirerait des meurtres récurrents et des mythes de monstres lovecraftiens pour leur donner une certaine gueule car l'humain a besoin de poser une gueule sur quelque chose pour ne pas avoir trop peur. Alors que moi, je trouve ça cool qu'on ne puisse pas voir ce qui nous fait peur. Bref le réalisateur, un nouveau dans le milieu que je connais parce qu'il a fait un court métrage d'horreur pas trop mal, est en train de s'agiter, de torpiller des gens qui, soit dit en passant, ils ne paient même pas. Enfin si, il les paie en passion et hot dog, je parie. Autant dire que ce n'est pas ce qui leur permettra d'entretenir leur matériel ou d'avoir un toit à la fin du mois. Je parie qu'il y a même quelqu'un qui a besoin d'être formé(e) et qu'il va lui donner une responsabilité totalement antonymique avec l'intitulé de son statut. Aka, un stagiaire.
— Urh.
J'exprime mon dégout. Que ce soit la mise en scène, le délire qui se découle de ce scénario qui se veut juste gore et toxique, plutôt que contemplatif et angoissant sur cette notion qu'est cette putain de menace régnant depuis un temps, me donne envie de clamser en un battement de coeur, ou bien d'avoir un relent comme quand j'ai vu une demande d'amie reçue d'une meuf qui m'avait complètement défoncée il y a un an de ça pour couvrir un manipulateur égocentrique. J'avance sur ce lieu de tournage chaotique, sans qu'on me remarque vraiment vu que je m'allie bien à l'ambiance. Tout ça pour rejoindre le débarras se trouvant de l'autre côté de la rue, et fouiller dans l'étal extérieure surveillée par la gérante. Sans le remarquer, j'ai embarqué dans mon sillage des morceaux de cerveau qui ressemblent plus à des gros chewing gum et marché dans du faux sang. Disons que je suis plus occupée à m'extasier devant l'étrange couverture de deux films que je n'ai pas encore entré dans mon palmarès de films d'horreurs. Des films de Ti West, avec un style bien rétro.
Parce que sur Melrose Avenue, non loin de Posers Hollywood (qui est une de mes boutiques préférées) et du débarras de films, il y a un tournage "confidentiel" et plus intéressant (je l'espère) que ce qu'on voit dans les studios bling bling. À première vue. Il parait que ce serait un slasher. Un truc qui s'inspirerait des meurtres récurrents et des mythes de monstres lovecraftiens pour leur donner une certaine gueule car l'humain a besoin de poser une gueule sur quelque chose pour ne pas avoir trop peur. Alors que moi, je trouve ça cool qu'on ne puisse pas voir ce qui nous fait peur. Bref le réalisateur, un nouveau dans le milieu que je connais parce qu'il a fait un court métrage d'horreur pas trop mal, est en train de s'agiter, de torpiller des gens qui, soit dit en passant, ils ne paient même pas. Enfin si, il les paie en passion et hot dog, je parie. Autant dire que ce n'est pas ce qui leur permettra d'entretenir leur matériel ou d'avoir un toit à la fin du mois. Je parie qu'il y a même quelqu'un qui a besoin d'être formé(e) et qu'il va lui donner une responsabilité totalement antonymique avec l'intitulé de son statut. Aka, un stagiaire.
— Urh.
J'exprime mon dégout. Que ce soit la mise en scène, le délire qui se découle de ce scénario qui se veut juste gore et toxique, plutôt que contemplatif et angoissant sur cette notion qu'est cette putain de menace régnant depuis un temps, me donne envie de clamser en un battement de coeur, ou bien d'avoir un relent comme quand j'ai vu une demande d'amie reçue d'une meuf qui m'avait complètement défoncée il y a un an de ça pour couvrir un manipulateur égocentrique. J'avance sur ce lieu de tournage chaotique, sans qu'on me remarque vraiment vu que je m'allie bien à l'ambiance. Tout ça pour rejoindre le débarras se trouvant de l'autre côté de la rue, et fouiller dans l'étal extérieure surveillée par la gérante. Sans le remarquer, j'ai embarqué dans mon sillage des morceaux de cerveau qui ressemblent plus à des gros chewing gum et marché dans du faux sang. Disons que je suis plus occupée à m'extasier devant l'étrange couverture de deux films que je n'ai pas encore entré dans mon palmarès de films d'horreurs. Des films de Ti West, avec un style bien rétro.
Yeka & Eme
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