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Août 2022, Ouest des Etats-Unis.

En apparence, ce coin du pays pourrait être comparé à un petit coin de paradis !

Mais le monde n’est pas toujours tout beau, ni tout rose. Parmi les humains se cachent secrètement de créatures à la recherche d’un peu de chair fraîche à dévorer. Les monstres, des créatures anthropophages, sont un danger public pour le reste de la population.

La journée, les protecteurs et les monstres se côtoient dans la société moderne. Cachés par leur forme humaine, les monstres sont incapables de reconnaître les protecteurs,qu’ils ne peuvent voir la nuit que sous la forme d’une aura colorée. De ce fait, un protecteur et un monstre pourraient très bien travailler ensemble la journée… et s’affronterla nuit.

Une trêve permet aux habitants de Los Angeles de vivre correctement… mais tiendra-t-elle encore longtemps ?
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"L'humain s'est condamné lui-même, nous ne sommes que le catalyseur de leur perte" - Elias Callahan
Elias Callahan"L'humain s'est condamné lui-même, nous ne sommes que le catalyseur de leur perte" - Elias Callahan 597f327994985b55f9b2e237b84cf8ef74799203 204 ans Tenant de Bar Osamu Dazai - Bungou Stray Dogs
Elias Callahan
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https://westcoastslayers.forumactif.com/t415-l-humain-s-est-condamne-lui-meme-nous-ne-sommes-que-le-catalyseur-de-leur-perte-elias-callahan-u-chttps://westcoastslayers.forumactif.com/u122
Elias Callahan
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Mer 15 Mar 2023 - 22:31
Elias Callahan
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"L'humain s'est condamné lui-même, nous ne sommes que le catalyseur de leur perte" - Elias Callahan 597f327994985b55f9b2e237b84cf8ef74799203Âge : 204 ansMétier : Tenant de BarFeaturing : Osamu Dazai - Bungou Stray DogsAutres comptes :
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ft. Osamu Dazai • Bungo Stray Dogs
Au moment où je commençais à oublier, l'oiseau sinistre est venu battre des ailes autour de moi et il a donné du bec dans la plaie de la blessure des souvenirs
identité
date de naissance
22 Décembre 1819
lieu de naissance
Province de Leinster, Irlande
âge
204 ans (27 d'apparence)
métier
Ancien Médecin, Soldat, Mafieux... tu n'es désormais plus que le tenant d'un bar dans les rues de SF
genre
Masculin
orientation
Il n'a trouvé son réconfort qu'auprès de la gente féminine jusqu'à présent. mais est-ce par choix ou ignorance?
race
Monstre parmi lesquels tu te fais surnommer "Novitchok"
rang
Supérieur, membre du clan de la Paresse se prélassant dans l'inaction.
monstre
pouvoir terrifiant
Poison Gas
La capacité d’Elias lui permet de générer à l’intérieur de son corps, des composés chimiques à l’intérieur de son corps, avec diverses propriétés. On retrouve ainsi dans son “arsenal” en différentes catégories :

-Les incapacitants, où l’on retrouve les lacrymogènes ou fumigènes ou d’autres gaz aux propriétés non létales mais fortement désagréables.

-Les asphyxiants et poisons respiratoires, aux propriétés plus ou moins létales. Gaz chlore, Phosgène produisant de l’acide chlorhydrique au contact de l’air ou encore cyanure provoquant l’hypoxie, ils ont pour but de provoquer de grosses difficultés respiratoires à la personne ciblée, jusqu’à ce que mort s’en suive.

-Les Innervants sont une catégorie à part, Elias n’ayant jamais réussi à en produire de lui-même. N'ayant jamais réussi à produire la moindre goutte de sarin, de VX ou autre de ce genre. Cependant, il est potentiellement capable de transporter certains de ces derniers dans son corps, bien qu'il l'ignore.

Il est aussi à noter qu’il est incapable de produire de grandes quantités de ces gaz, seulement assez pour être utilisés sur de faibles portées, mais suffisants pour infliger des dégâts considérables à quiconque est suffisamment proche. Au-delà de 5 mètres de rayon, les gaz asphyxiants se dissipent trop rapidement pour être efficaces.
forme monstrueuse
Illustration
C'est lorsque dans la nuit que tu te pares de cette forme noire, volatile, à la forme presque indéterminé si ce n'est pour la tête et le buste. Tu n'es qu'un de ces monstres, se cachant derrière les apparences d'un humain pour te rapprocher d'eux. De cette épaisse brume noire, presque semblable à un liquide, peuvent pousser en un instant de nouveaux membres. Parce qu'à l'exception de ton corps et de ta tête, le reste n'est rien de plus qu'un fluide t'entourant pour cacher la misère que tu es réellement.
particularités
Rien d'intéressant à ce niveau là, vraiment, c'est le vide complet.
caractère

L’on dit parfois que la première impression est la plus importante lorsque l’on rencontre une personne, le jugement de quelqu’un sur s’il est fréquentable ou non selon nos standards tient entre cinq secondes et cinq minutes pour les plus réfléchis.

Lorsqu’il s’agit de la première impression que l’on peut avoir d’Elias, la plupart s’arrêteront à un de ces aspects de surface tenant de la façon dont il est vêtu et l’expression de son visage. Beaucoup diront de lui qu’il est propre, soigné, quoique portant ses vêtements d’une façon débraillée par moment. D’autres diront de lui que le trait le plus remarquable chez lui est sa capacité à être une source d’amusement pour les clients, un clown se donnant en spectacle, à l’appréciation des visiteurs, tout en assurant le service. Et ils s’arrêteront à cela.

Certains pourront voir plus loin, et déceler en lui un être possédant une certaine mélancolie, un regard tourné vers le passé, parfois rêveur, pour qui la majorité pourraient penser qu’il fait partie de ces personnes regrettant de vivre à l’époque actuelle en pensant “à tort” que c’était mieux avant, sans savoir qu’il a réellement vécu ces temps anciens.

D’autres enfin, les plus perspicaces, perceront le masque et verront la supercherie derrière cet air enjoué et rieur qu’il tient devant les autres. Alors est-il probable qu’il verront derrière ce masque une grande noirceur, indicible, sans être capable de définir précisément à quoi elle est dûe.

Puisque le masque ne fait que cacher les apparences, cacher la réalité d’un être déjà dépassé par le temps, qui lutte tant bien que mal pour rester accroché à l’époque dans laquelle il vit, incapable d’aller plus vite que le monde qui avance à une vitesse effréné, et finit par trébucher et s’écorcher les genoux dans sa course perdue d’avance, à vouloir amasser perpétuellement des connaissances pour ne pas finir obsolète comme il l’a déjà été lorsque les progrès de la médecine ont fait de lui un rebut sur les connaissances qu’il pouvait avoir.

Le monstre vivant à l’intérieur de l’obscurité quant à lui, n’est rien de plus qu’une personne ayant perdu son humanité il y a bien longtemps, une personne considérant l’humain comme rien de plus que du bétail, tout juste bon à être abattu pour nourrir ses semblables. Il ne leur tient cependant pas rancune, du moins, pas les humains vivant au jour le jour sans se soucier de la terrible vérité du monde dans lequel ils vivent. Après tout, est-ce que les Hommes sont rancuniers envers les animaux destinés à l’abattoir?

Et lorsque chaque matin, au réveil, il se retrouve seul, sans la contrainte de devoir tenir le masque, il ne reste que cette sensation de vide, une sensation qu’il finira tôt ou tard par être submergé par le temps et qu’à son tour, il disparaîtra en ne laissant derrière lui rien de plus que des souvenirs qui tomberont dans l’oubli lorsque tout sera fini. Un sentiment horrible qu’il cherche à combler par tous les excès possibles et imaginables, l’architecte de sa propre déchéance.
physique & facts
Cheveux : Bruns
Poids : 72kg
Taille : 1m77
Corpulence : Corps plutôt musclé, mais cela ne se remarque pas tellement sous les vêtements qu'il porte
Signes distinctifs :D'anciennes "cicatrices" qu'il a gardé depuis les années
physique
Est natif gaélique irlandais - ça aide à insulter les cons sans qu’ils s’en rendent compte  - il parle aussi anglais, russe et arabe - a dans un pendentif qu'il porte constamment, un daguerréotype de son frère - Lorsqu'on lui demande de qui il s'agit, il répond que c’est son arrière grand père - est un incapable fini avec la technologie, le genre à chercher “google” en étant sur google, juste pour être sûr - il vit dans un petit appartement situé juste au dessus de son bar - grand amateur de littérature, il collectionne surtout les œuvres d’auteurs russes, il a notamment l’intégrale de Dostoïevski - est devenu un “végétarien” avéré au cours du temps, pour s’éviter les problèmes avec les nouvelles générations de chasseurs - boit occasionnellement - fume par moment - pas que du tabac d’ailleurs, le pavot c’est sympa - touche même à de la poudre de temps en temps - s’est fait critiqué par des types qui l’ont appelé un “moins que rien qui mourra dans le caniveau” - a enterré ces mêmes types et dansé sur leur tombe, littéralement - Oiseau de nuit avéré depuis 1845 - le matin, il se lève pas avant 11h du mat' - Tant qu'il a pas pris son café le matin, il est pas lui-même - Il avait des connaissances médicales plus ou moins utiles, avant que ces dernières ne soient obsolètes - très bon narrateur d'histoire en tout genre - se plaît à organiser des tripots clandestins à l'arrière de son bar.

histoire

- Chapitre I -

J'ai vécu une vie de tourments. L'une de ces vies que l'on regarde en se tournant sans cesse vers le passé, dans un semblant d'espoir d'y retrouver ne serait-ce qu'un peu de ces moments perdus dans les affres du temps qui ne cessent de s'écouler et de se moquer de moi, tel un enfant qui jouerait avec son soldat de plomb. Car l'horloge se joue bien de moi, elle qui n'arrête pas de me soumettre à la contrainte, jusqu'à ce que finalement je me brise, pour être refondu, et coulé à nouveau, dans un cycle perpétuel.

Parce que le temps a cela d'intéressant qu'il passe son temps à apprécier de me voir mourir.

Mon premier trépas, c'est en Irlande qu'il s'est déroulé, dans une petite bourgade du comté de Leinster. À cette époque, encore enfant, j'étais de ces jeunes gens qui avaient la chance de pouvoir rejoindre l'école et apprendre, être de ces gens instruit, à l'inverse du fils du berger qui passait plutôt le plus clair de son temps dehors, à s'occuper des moutons.

Je ne peux vous dire ô combien, nombre de fois je crevais d'envie de pouvoir faire  comme lui étant enfant. Il avait une chance non négligeable de pouvoir passer le plus clair de son temps en compagnie des bêtes, tandis que j'étais contraint à devoir écouter les récits de l'instituteur qui nous parlait des récits de Boadicée ou des protestants qui n'étaient que des traîtres à la sainte église du Vatican.

Aussi, avec mon frère Murphy, Nous eûmes coutume de faire l'école buissonnière afin de partir explorer les forêts, à la recherche de fées ou de quelques Leprechauns qui pourrait passer par là, en rentrant bredouille le soir pour au final se prendre une rouste de notre paternel. Il faut dire qu'il avait des projets pour nous, notre père. Lui qui était l'un des médecins de la ville, qui s'attelait chaque jour à ce que les patients de la ville puissent recevoir les soins qui leur convenait, bien que la rage ou la tuberculose emportait généralement les plus faibles de ceux qui tombaient malade.

Je dois dire que je n'étais pas à la fête non plus, avec mon corps frêle. Je faisais bien pâle figure à côté de mon frère qui s'amusait à maintes pitreries auprès de ceux qui l'entouraient, d'une façon si subtile que même les professeurs finissaient par rire aux éclats, du tréfonds de leur gorge que l'on pouvait les entendre d'un bout à l'autre du village. Si un tel clown correspondait à mon frère, j'étais bien plus souvent un fantôme qu'autre chose. L'attention que l'on me portait était quasiment inexistante, hormis les rares personnes en qui j'avais confiance, se comptant sur les doigts de la main. Je n'étais pas seul, mais la solitude m'avait gagné depuis longtemps voyez vous.

Au final, ce n'était qu'une vie assez banale pour un être tel que moi. Une vie dépourvue de rêve, une vie faite pour perpétuer ce que l'on m'avait légué. Et c'est ainsi que j'ai vécu jusqu'à mes vingt-six ans, apprenant le métier de médecin de la main de mon père durant ces années, réalisant mes études à la capitale, avant de revenir au village où ne m'attendait qu'un destin assez funeste. La mort était venue frapper aux portes de la ville en cette soirée, de terribles nouvelles si l'on peut dire puisque ce fût le jour où je suis mort pour la première fois. Une horrible sensation qui s'empara de ma poitrine pour me déchirer le cœur et la raison s'était manifestée en moi en cette soirée… était-ce la famine qui tiraillait mes entrailles depuis plusieurs mois désormais? Elle qui avait déjà emporté dans la tombe père et mère? Non, pas le moins du monde.

Ce qui m’a causé tant de souffrance en cette instant n'était rien de plus que la personne qui m'a retiré la première de mes vies.

Et ainsi commença la deuxième.



- Chapitre II -


La mémoire sur ce qui s'était passé cette nuit-là me restent encore pour moi aussi empreint de mystère que la rosée brumeuse du matin qui s'en suivait. J'étais bien incapable de me souvenir des événements, hormis le souvenir du visage horrifié de mon frère lorsque je suis rentré au manoir familial ce jour-là. Il avait l'horreur qui s'était gravé dans son être. L'horreur de voir son frère porter haillons et lambeaux de coton dans lesquels avait atterri mon sang et celui d'innocents qui s'étaient mélangés pour mener à cela.

Personnellement je n'étais pas au bout de mes peines. Tandis que la famine continuait de déchirer le pays, c'était une autre faim qui s'était emparé de moi. Un désir ardent de consommer la chair d'autres êtres humains. Il allait de soi que j'avais compris ne plus être dans le même monde, lorsque le soir, en observant de ma chambre les passants, la vision d'ombres noires parcourant les rues à la recherche de quelques larcins ne me laissait en tête qu'une seule pensée : appétissant.

L'idée me traversa de nombreuses fois l'esprit, jusqu'à ce qu'un jour, n'en pouvant plus, je me suis retrouvé à proposer l'Impensable à Murphy, pour "survivre" à la grande famine: le cannibalisme. Evidemment, pour moi, cela était désormais la seule option envisageable, mais pour Murphy, c'était loin d'être le cas. Cependant, le pauvre bougre avait lui aussi dû perdre la raison, car il n'a pas tant hésité que ça lorsque l'idée lui fut proposé. Il faut croire que la faim vous change un homme.


Les disparitions s'accumulèrent les jours d'après. La fille de M. Shaughnessy qui s'est volatilisé alors qu'elle rentrait de l'école; Finnegan, le postier, qui n'est jamais revenu de sa journée de service, et d'autres encore qui n'ont plus laissé de trace du jour au lendemain.
Beaucoup se demandaient où ils avaient pu passer. L'on pouvait entendre les rumeurs d'un Dullahan qui rôderait autour du village, emportant quiconque d'assez malchanceux pour le rencontrer, et le désespoir emplie le cœur des habitants, tandis que leurs ventres criaient de plus en plus famine.

Au manoir des Callahan cependant, l'ambiance était tout autre. Une atmosphère lourde, pesante, emplissait la pièce en même temps que l'odeur du sang, tandis que je m'occupais de préparer la viande pour le repas de ce soir. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il s'agissait d'un festin, mais suffisamment pour pouvoir subvenir à mes besoins ainsi que ceux de Murphy chaque nuit. Notre façon de faire était des plus mesquines : Murphy s'occupait de la chasse, ramener les proies vivantes au manoir, dans le sous-sol, où je m'occupais de mettre fin à la souffrance des animaux, le soir, lorsque je n'avais plus à m'occuper des patients de la ville. Ah, nous étions deux beaux hypocrites : Murphy en tant qu'officier de la police, censé protéger les gens contre les crimes, et moi, médecin, censé protéger les gens des maladies, nous étions devenu kidnappeur et marchand de mort.

Cela étant dit, les rumeurs avait fait le tour de la ville, et ne tarda pas à nous attirer la compagnie d'individus que nous n'aurions pas voulu voir.
Il était arrivé au village par une journée de printemps. Un homme transportant dans son dos un grand objet long, enveloppé de tissu, qui s'intéressait d'un peu trop près aux rumeurs du village, et dont j'ai entendu parlé lors d'une de mes sorties ayant pour seul intérêt de continuer à entretenir l'image d'un honnête citoyen du village.

Peut-être aurais-je dû m'en méfier plus que d'ordinaire.

- Chapitre III -



Sans doute est-il compréhensible que je n’ai pas fait attention à lui les premiers jours en raison du manque d'informations que je pouvais avoir par rapport aux protecteurs. Leur existence était pour moi un mystère qui ne fut apparent que le jour où, ayant finalement attiré l’attention, l’un d’eux se rendit sur les lieux pour mener l’enquête.
La venue d’une tragédie n’était alors qu’une question de temps.

La foudre s’était abattue sur le village au moment où ce “protecteur” s’était décidé à passer à l’action, et en l’espace d’une nuit, tout était déjà terminé. Le bilan de cette nuit-là fut de deux morts.

La première fut mon frère, attaqué par ce protecteur, n’ayant pas réussi à discerner le vrai du faux, s’étonnant même du manque de résistance de ce dernier. Un manque de discernement bien conséquent dois-je dire.

Le deuxième mort fut la sienne. Lui qui s’était retrouvé terrifié après s’être rendu compte de son erreur, celle d’avoir abattu un autre humain, et celle de m’avoir laissé l’approcher, suffisamment près pour qu’il puisse accompagner mon frère en Enfer.

Le lendemain matin fut un jour de peine pour ma part. L’on pouvait m’apercevoir près du Manoir, creusant la terre, une croix de bois, pour y enterrer la dépouille de celui qui m’avait accompagné dans ma folie, et y inscrire une épitaphe pour honorer sa mémoire.

“Ci-gît Murphy Callahan, tué par la bêtise humaine.”

Le soir-même, le festin fut grand, puisque ce protecteur me servit de repas. Mais cela avait beau être bien meilleur que tout ce que j’avais pu connaître jusqu’à présent, il me restait un goût amer en bouche dont je ne pouvais me débarrasser.

Puis, comme pour une tentative désespérée, ce fut à mon tour de disparaître du village, être la dernière “victime” du fantôme qui hantait ce village. L’exode me fut préférable à celui de devoir affronter à l’avenir nombre de protecteurs qui viendront à leur tour pour tenter de me faire la peau.

Et c’est ainsi que je “mourut” pour la deuxième fois.

- Epilogue -



Le cycle de vie et de mort s'est installé dans ma vie plus vite que je ne l’aurais pensé. À chaque fois que je me retrouvais à vivre et retrouver ce que j’avais autrefois perdu, le destin trouvait toujours un moyen de me “tuer” à nouveau. J’ai vécu au cours des années nombre d’aventures diverses et variées.

Que ce soit la première guerre mondiale, où je m’étais retrouvé dans les tranchées de la Somme; Les années 1920, où menant un groupe de mafieux, je m’occupais d’affaires de Whisky frelaté et d'exécutions pour ceux qui tentaient de toucher au business lors de la prohibition, les nombreuses incartades diverses et variées dans les îles du pacifique face à l’armée japonaise… Il y eu toujours pour moi un moyen de “mourir” avant de revenir quelque temps plus tard, sous une autre identité, un autre nom.
Mais fuir vaut-il vraiment le coup lorsque l’opportunité de ne plus être poursuivi par la faim s’amène? Lorsque par hasard, arrivant en Californie, l’occasion de ne plus avoir à courir se présente à vous?

Cette question, cela fait un moment que je me la pose derrière le comptoir d’ébène verni de mon bar.


TL.DR:
-Naît en Irlande en 1819 dans le manoir familial d'un père médecin et avec un grand frère prénommé Murphy.
-Vers ses 20 ans, s'en va à la Capitale pour ses études, revient 4 ans plus tard pour reprendre le bureau médical de son père.
-à 27 ans, devient un Monstre suite à une rencontre avec un péché de l'époque, alors que la grande famine frappe le pays.
-réussit à convaincre son frère de l'aider à "s'alimenter" par cannibalisme durant la famine.
-Un protecteur débarque suite aux disparitions dans la ville et se met en chasse du monstre
-Pas de bol, il se trompe de cible et c'est Murphy qui meurt. Elias le tue alors.
-Finit par fuir du village en se faisant passer pour un énième disparu.
-Répète cela tout le long de sa vie durant le 20ème siècle au travers de diverses activités où il côtoie la mort assez souvent
-Il finit par arriver en Californie où, en ayant possibilité de ne plus avoir à chasser en devenant "végétarien", finit par s'y poser en y tenant un bar.
-Le présent.
derrière l'écran
Pseudo : Minho - Eamonn
Age : 24
Pronoms : Il/Lui
Comment tu nous a connu : Changement de personnage suite à un reboot
Commentaire :J'tente encore un monstre, mais différent.
West Coast"L'humain s'est condamné lui-même, nous ne sommes que le catalyseur de leur perte" - Elias Callahan BjEWjf426 ansacuponctrice un monstrexx
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Mer 5 Avr 2023 - 11:24
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"L'humain s'est condamné lui-même, nous ne sommes que le catalyseur de leur perte" - Elias Callahan BjEWjf4Âge : 26 ansMétier : acuponctrice Featuring : un monstreAutres comptes : xx
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Validé !


Bon, c'est pas la première fois que tu passes par la alors tu connais la suite. Brr, le monstre.

Je n'ai rien à redire sur la présentation de ta fiche, tout est bien organisé et facile à lire. J'ai hâte de voir comment tu vas développer ton personnage dans le jeu et comment il interagira avec les autres.

Tu es validé !
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