West Coast Slayers
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
01020304
top sites
West Coast
Slayers
FORUM RPG moderne demon slayer
tout public - AVATARS FICTIFS 200x320
bienvenue Invité
Bientôt les multicomptes !
Tu n’es pas inscrit ou connecté sur le forum, il te faut un compte actif pour accéder au profil joueur.
Août 2022, Ouest des Etats-Unis.

En apparence, ce coin du pays pourrait être comparé à un petit coin de paradis !

Mais le monde n’est pas toujours tout beau, ni tout rose. Parmi les humains se cachent secrètement de créatures à la recherche d’un peu de chair fraîche à dévorer. Les monstres, des créatures anthropophages, sont un danger public pour le reste de la population.

La journée, les protecteurs et les monstres se côtoient dans la société moderne. Cachés par leur forme humaine, les monstres sont incapables de reconnaître les protecteurs,qu’ils ne peuvent voir la nuit que sous la forme d’une aura colorée. De ce fait, un protecteur et un monstre pourraient très bien travailler ensemble la journée… et s’affronterla nuit.

Une trêve permet aux habitants de Los Angeles de vivre correctement… mais tiendra-t-elle encore longtemps ?
09/04/2023 L'Arc 2 commence !www
21/11/2022 Les missions sont arrivées ! www
20/10/2022 Première intrigue en cours ! www
21/09/2022 Ouverture du forum en bêta www
21/09/2022 Les news arrivent
Derniers sujets
Teer FradeeMer 31 Jan 2024 - 20:15InvitéMiraculous' QuestMer 6 Sep 2023 - 20:47InvitéDea KademeiaMar 29 Aoû 2023 - 11:52InvitéDemande de PartenariatJeu 17 Aoû 2023 - 18:38InvitéKimetsu no Yaiba : Another StoryVen 4 Aoû 2023 - 15:42InvitéTOP - Fire Emblem JudgementMer 2 Aoû 2023 - 22:01InvitéPEEK A BOO !Mer 2 Aoû 2023 - 13:43InvitéFEAH Ven 21 Juil 2023 - 16:46Invité
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

remember that we lived Σ EZECHIEL
Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
Gawaïn P. Sveïnssonremember that we lived Σ EZECHIEL T6OtyJh32 ansPatron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurSett : League of Legendsblake
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
https://westcoastslayers.forumactif.com/t49-become-ashes-in-the-wind-dust-on-the-ground-g-p-s-u-chttps://westcoastslayers.forumactif.com/u9
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Mer 28 Sep 2022 - 23:15
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
remember that we lived Σ EZECHIEL T6OtyJhÂge : 32 ansMétier : Patron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurFeaturing : Sett : League of LegendsAutres comptes : blake
Gawaïn P. Sveïnsson

Hear my plea to the fallen Leave me to be with the broken One last time before I go. Hold the last burning ember Let us never surrender, May we rise unto the call For the glory and the fall.
remember that we lived Σ EZECHIEL Oq0C8VM
MUSIQUE – Skid Row, l’odeur de la mort qui se mélange à celle nauséabonde des gens qui rendent leurs trop-pleins d’alcool sur le bitume. Skid Row, le quartier mal famé, dans lequel les plus atroces des légendes urbaines sont nées ; qui font sourire et réfléchir les esprits les moins embrumés. Un homme marche, déambule dans les rues, à la croisée de deux mondes qui s’oppose - lui qui vient d’un quartier riche, a choisi d’ouvrir son enseigne ici. Une idée saugrenue pour certains, mais pas pour lui. Gawaïn aime cette ambiance étrange, un brin hors du temps, lui rappelant ses épopées dans les pires cités d’Irlande. Il se souvient de la rue de la soif, du nombre de shooters qu’il empilait sur une table en bois massif, avant de finir par ruiner le comptoir. Il aimait tout ça et malgré le lieu craignos, les gens lui étaient semblables. Des perdus, des parias, des gens que la vie n'a pas épargnés.

Skid Row, c’est le choix facile, peu onéreux, mais qui rapporte un max. Pourtant, Gawaïn n’est pas friand d’argent, l'appât du gain est secondaire. Ce qui l’intéresse dans le cas présent, c’est d’être au cœur même de l’action, au plus près du terrain. Main dans les poches, triturant du bout des doigts les flacons de morphine qu’il est parti chercher, l’homme de sa démarche nonchalante, rejoint sur un pas lent, le Sunset Neon, son bar ; sa propriété. Un coup de pied pour ouvrir la porte qu’il n’avait pas réellement pris la peine de verrouiller, le protecteur pénètre dans son antre, roi de son monde, maître des lieux. Se laissant choir dans un canapé en cuir du bar, allumant les néons en tapant des mains, une cigarette nichée entre les lèvres, il se détend enfin. Tête posée sur l’accoudoir, prunelle scrutant le plafond, c’est en dégainant son zippo de sa poche de jean, qu’il soupira d’aise. Enfin posé, enfin au calme - paré pour s’embourber dans ses états d’âme.

Fumée opaque qui s’échappe de ses narines, il tend la main pour attraper une des bouteilles du comptoir. Le bar est fermé pour le moment, il n’ouvrira ses portes qu’à minuit tombé. S’étirant, espérant pouvoir tomber dans les bras de Morphée pour une sieste bien méritée, l’homme déchante bien vite. Les bruits environnant de la ville le font tiquer, rouvrir les yeux, l’empêchant cruellement de penser. Un verre de whisky enfilé dans le gosier, Gawaïn se redresse, le talon droit posé sur le genou gauche, écoutant la sonnerie de son portable qu’il éteint aussitôt, avant de faire tomber la cendre de sa cigarette sur le parquet ciré. Une envie de dormir, mais qui ne vient pas, qu’il ne peut pas combler - alors il se resserre un verre, espérant sombrer éveillé. Jusqu’à ce que fatalement, le bruit d’une porte qui s’ouvre, le sort de sa torpeur passagère. Une tête qui se redresse, un regard qui croise deux prunelles, reflétant dans ces dernières, les néons colorés de la pièce.

Ezechiel. Il n’aurait pas parié sur ta présence - pas ici du moins. J’vais pas dire que c’est rare que tu me rendes visite, mais je t’avoue que j’m’attendais pas à ça. Tremblement des mains, douleur qui apparaît, comme un souvenir dans un mauvais rêve. Mais tu tombes bien, j’vais avoir besoin d’un… Coup de main. Du mieux qu’il le peut, le paladin sort de sa poche l’un des deux flacons, ainsi qu’une seringue encore emballée. J’ai mon arthrose qui m’laisse pas tranquille et j’peux pas m’piquer les mains en… Tremblant autant. Partant ? Un sourire en coin, cherchant tant bien que mal à lutter contre la douleur - supporter, faire confiance ((et douiller, en silence.))

// amour sur ta gueule bro, chui au bout d'ma vie♡
@AZRIA
Ezechiel S. Yunjjk26 ansPropriétaire d'un salon de thé coréen | MordredKim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)xx
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
https://westcoastslayers.forumactif.com/t72-and-if-i-only-could-i-d-make-a-deal-with-god-and-i-d-get-him-to-swap-our-places-l-heritage-ezechielhttps://westcoastslayers.forumactif.com/
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Dim 2 Oct 2022 - 20:36
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
jjkÂge : 26 ansMétier : Propriétaire d'un salon de thé coréen | MordredFeaturing : Kim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)Autres comptes : xx
Ezechiel S. Yun
remember
La nuit vient doucement bercer la côte Ouest des Etats-Unis. La fraicheur s’installe tandis que l’automne tend ses bras. La vie règne dans les grandes allées de la cité et l’obscurité viendra bientôt dévorer les habitants délaissés. C’était ce que tu avais appris, Ezéchiel, il y a bientôt quelques années de cela. A tes dépends, tu faisais partie désormais de ceux qui craignaient le ciel étoilé, mais qui aussi, le combattait. Tu as perdu, bien des fois. Des proches, des étrangers, des âmes que tu n’as su sauver à l’instar de ton ainé. Une famille, tu en avais trouvé une nouvelle chez les protecteurs. Ils étaient étranges, parfois un peu dérangés, mais pas toujours mauvais. C’était rassurant en un sens de savoir que dans ce vaste monde, il était loin d’être seul. Cependant, la solitude était loin de l’ignorer. Parfois, elle lui rendait visite sous la forme d’une sensation d’appartenir à nul endroit. C’était le cas de cette soirée-là, alors tu voulais la tromper avec un peu de présence. Dans ton appartement les plantes flétrissent à ton humeur, alors tu préférais les épargner pour le moment.

Veste en jean sur les épaules, dagues au fond du sac ((jamais tu ne t’en sépares)) et airpods au fond des oreilles, tu n’écoutes en réalité rien. Tu frissonnes face à la baisse des températures et tes pas te guident jusqu’à l’antre d’un de tes homologues, de ton frère de cœur, Gawaïn. La richesse de la ville fond à vue d'œil et, plus tu avances, plus les ruelles se font inhospitalières. La vie se meurt sur les visages des habitants, les cris ne sont pas de ceux qui s’excitent d’une douce surprise. Les néons clignotent, comme pour avertir d’un quelconque danger. L’homme ne t’effraie pas Ezechiel, la misère non plus, seuls tes cauchemars et tes échecs le terrifient.

Tu toques, aucune réponse. Tu glisses la porte de l’enseigne douteuse, Le Sunset Neon ((si tu n’en connaissais pas le propriétaire)). Les éclairages diffusent colorent la pièce et tu observes plus loin régnant en maître le propriétaire des lieux. A sa vue, tu esquisses un doux sourire, un de ceux qui n’appartiennent qu’à toi, Ezéchiel et, tu t’approches. Tu commences à te faire vieux, Gawaïn.

Tu t’installes à ses pieds à même le sol, tu regretteras plus tard l’état de son jean. Tu prends tout l’attirail désigné, seringue et substances médicamenteuses. T’essaies d’être minutieux, de bien faire les choses et tu prends sa main tremblante. Ca te fait une drôle de sensation, et la seule chose que tu puisses dire c’est qu’elle n’est pas agréable. Si c’est pour que tu me lâches si vite, je vais te forcer à la retraite. Parce que t’as pas envie de le perdre lui aussi. Tu te redresses, désinfectes son épaule et tu plantes la seringue. Tu forces trop, tu dois aussi penser à toi.


Tu te débarrasses du matériel une fois terminé. T’as mangé ? Sinon laisse-moi te cuisiner quelque chose. Même dans ce taudis, tu devais pouvoir te débrouiller avec le peu qui trainait dans le coin. C’était pas grandiose, mais c’était toujours mieux que de rester chez toi pour ce soir.
Gawaïn P. Sveïnssonremember that we lived Σ EZECHIEL T6OtyJh32 ansPatron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurSett : League of Legendsblake
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
https://westcoastslayers.forumactif.com/t49-become-ashes-in-the-wind-dust-on-the-ground-g-p-s-u-chttps://westcoastslayers.forumactif.com/u9
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Lun 3 Oct 2022 - 5:20
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
remember that we lived Σ EZECHIEL T6OtyJhÂge : 32 ansMétier : Patron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurFeaturing : Sett : League of LegendsAutres comptes : blake
Gawaïn P. Sveïnsson

Hear my plea to the fallen Leave me to be with the broken One last time before I go. Hold the last burning ember Let us never surrender, May we rise unto the call For the glory and the fall.
remember that we lived Σ EZECHIEL Oq0C8VM
MUSIQUE – Une supplique et tu arrives à lui arracher un sourire. Vieux, hein ? Secouant la tête pour désapprouver tes dires, l’homme se contente d’attraper une cigarette et de la coincer entre ses lèvres alors que tu te mets en quête de la tâche qu’il t’a confiée. Devant lui, assis sur le sol, Gawaïn te scrute du coin de l'œil ; ta gestuelle n’avait rien à voir avec lui, mais dans ta façon de t’exprimer… Il y décelait une trace, pas n’importe laquelle. Détournant aussitôt la tête comme pour évincer cette pensée, le paladin se contente d’une allumette en attendant que tu finisses de remplir la seringue. Une nouvelle pique qui le fait tiquer légèrement avant de lâcher un rire sonore. J’vais pas te lâcher Ez’ t’inquiète pas. L’aiguille dans l’épaule droite, Gawaïn surenchérit avant que tu ne répliques quoi que ce soit. Et arrête de m'foutre un pied dans la tombe aussi vite, j’suis encore dans la fleur de l’âge. Un léger coup de pied dans le tibia, un sourire en coin et de la cendre qui tombe au sol. Accoudé sur ses genoux, l’homme attend de retrouver la sensation dans ses doigts et c’est une fois fait, qu’il attrape la seringue, piquant cette fois-ci les veines de sa main gauche.

J’te remercie, ça devrait faire l’affaire pour ce soir. Le paladin ne considère pas qu’il force plus qu’à l'accoutumée et certainement pas en ce moment. Le calme plat, aucune proie à chasser, à terrasser. Il a beau enquêter, faire des rondes, il ne se passe rien. Élire son deuxième domicile dans l’un des quartiers réputés pour être les taudis de la ville, pour œuvrer à la cause - mais ne servir à rien ((voir son corps le lâcher, dégénérescence des cellules, des tissus, des nerfs…)) Un profond soupir opaque, cigarette finalement déposée sur un cendrier d’une table, l’homme s’allonge dans son canapé de cuir, écoutant d’une oreille distraite ; rongé par la fatigue. Manger ? Non. J’n'ai pas eu le temps. Enfin, j’ai surtout eu la flemme. Mais t’es pas obligé de… Se redressant légèrement, Gawaïn se ravise finalement, se rallongeant de tout son long et lâchant avant de fermer les yeux. Enfin, j’te dis ça, mais tu n'vas en faire qu’à ta tête ; tu connais la maison. Moi, j'vais… Roupiller un peu…

Effet secondaire de la morphine, le casser en deux, le faire sombrer dans les bras de Morphée. Cela ne serait qu’une sieste, d’une trentaine de minutes, de quoi recharger ses batteries avant de repartir arpenter les rues de la ville. Chercher les monstres qui rôdent, pour les éradiquer une bonne fois pour toutes. Protéger les citoyens, éviter de répéter les mêmes erreurs… Pour celui qui se revendique être un protecteur, il se doit de ne pas faillir à sa tâche ((ne pas replonger corps et âme en enfer ; perdre de nouveau un être cher.)) Plongé dans les abîmes de ses songes, l’Irlandais retrace les affres de sa vie, les souvenirs, ceux que sa mémoire eidétique ne lui permettent pas d’oublier ; graver au fer rouge dans une boîte scellée dans les tréfonds de ses méninges. Une nuit, un coup de feu retentit, un corps, une sirène d’ambulance, la pluie. Les paupières s'ouvrent, lentement, alors que sa masse musculaire endolorie le clou sur la surface du cuir déchiré. S’étirer, avant de réussir enfin, à émettre un mouvement, attrapant le dossier pour se hisser, s’extirper de l’assise.

Main droite posée sur la nuque qu’il masse sans ménagement, Gawaïn regarde l’heure, une vingtaine de minutes de repos, seulement. Et une présence qu’il ne discerne plus malgré les néons allumés. Ez’ ? Intonation forte, mais rien ; si ce n’est un bruit provenant de la cuisine de l’arrière-salle. Traînant à moitié des pieds, pas encore super bien réveillé, l’homme se dirige vers la source du timbre étouffé par la porte à moitié fermée. Pénétrant dans l’antre, une odeur alléchante lui glissant au travers des narines, c’est avec lenteur qu’il vient poser son menton sur ton épaule. Désolé, j’me suis endormi… Qu’est-ce que tu fais au juste ? Sa grande paluche attrape un des mugs, le remplissant de café chaud, avant de reculer et de s’accouder au plan de travail. T'étais venu m'voir pour une raison particulière d'ailleurs ? C'n'est pas souvent que tu viens dans ce taudis qui me sert de bar.

// ez le best parmi les best - à n'en point douter ♡
@AZRIA
Ezechiel S. Yunjjk26 ansPropriétaire d'un salon de thé coréen | MordredKim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)xx
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
https://westcoastslayers.forumactif.com/t72-and-if-i-only-could-i-d-make-a-deal-with-god-and-i-d-get-him-to-swap-our-places-l-heritage-ezechielhttps://westcoastslayers.forumactif.com/
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Jeu 6 Oct 2022 - 12:48
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
jjkÂge : 26 ansMétier : Propriétaire d'un salon de thé coréen | MordredFeaturing : Kim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)Autres comptes : xx
Ezechiel S. Yun
remember
La lumière des néons laissait transparaitre le vague sourire que Gawain t'affichait. Parfois, tu avais du mal à situer réellement son état. Il t'impressionnait au combat, mais ce soir, il te semblait terriblement fragile. Sa masse semblait flétrie par les années, et pourtant tu ne lui en donnait pas tant que ça. Il était différent de Fye, il était différent de ce frère qui t'avait rejeté avant de faire de toi son hérité. Différent de ton héros, tombé au combat. Gawain était fort, bien plus fort, mais il me montrait aussi ses faiblesses naturellement. C'était, pour toi, tellement signifiant. Tu te demandais parfois si c'était ça une vraie relation fraternelle : savoir se faire confiance, savoir reposer l'un sur l'autre. T'avais l'impression que toute ta vie, t'avais manqué un coche avec le précédent Mordred. Laisse les jeunes prendre soin de toi papy. Tu ris doucereusement, prenant ton faux rôle de jeune recrue un peu trop au sérieux. Ça te change d'être ici, ce n'est pas forcément plus bruyant, plus vivant, mais la présence du Lancelot était terriblement chaleureuse. Ça te suffisait.

Evidemment que je vais quand même le faire. Je demande juste par principe. Allez repose-toi un peu, je te réveillerais. Tu lui ébouriffes le cheveux comme si c'était un enfant. Tu profites de l'instant pour utiliser un peu de son souffle, l'aider à s'apaiser et à soigner ses maux. Puis, tu fuis à petit pas avant qu'il ne le remarque vers la cuisine.

Tu fouilles un peu à droite et à gauche, voir ce qu'il lui reste dans le placard et le frigo avant d'improviser quelque chose. T'essaies de pas trop faire sonner les casseroles, parce qu'en voulant demander où était le sel, t'avais remarqué que Gawain s'était déjà assoupi. T'as l'impression d'être sa femme ou sa mère, c'est au choix. L'idée te fait rire dans ton coin pendant que tu fais sauter les champignons derrière ton tablier.

Puis sans un bruit, tu sens un poids se glisser sur ton épaule et une voix un peu rauque raisonner dans le creux de ton oreille. Une tasse de café plus tard, ledit Paladin se pose à côté t'observant dans tes mouvements. T'as pas beaucoup dormi. Tu relèves la tête et pose ton regard sur ses mains, elles semblaient bien plus stable.  Tu te sens mieux ? Tu prends un peu de ta réparation dans ta cuillère en bois et la tends au propriétaire des lieux. Risotto, je suis pas sûr de bien gérer. T'en penses quoi ? Tu baisses le feu attendant que le riz finisse de cuir de son côté. Voilà qu'il te demande la raison de ta visite. Tu croises les bras, fais mine de réfléchir, fixe un peu le plafond cherchant une raison valable. T'avais rien de particulier à lui demander, pas de problème avec l'organisation, tu te sentais confiant sur ta force en tant que Mordred. Alors, pourquoi étais-tu là, Ezechiel ?

Tu hausses les épaules avant de relâcher toute la tension et de rire. Tu poses tes sombres pupilles sur Gawain. Parce que ma famille me manque. Fye te manque, ta soeur te manque, Busan te manque. Tu n'étais pas seul, mais la solitude s'était imposé à toi. J'imagine que tu es devenu pour moi ce qui s'en approche le plus ici. Tu ne te sens pas complexé de l'avouer. Tu sais qu'il ne te jugera pas là dessus. Tu en étais même étrangement convaincu. J'ai l'impression d'avoir un frère, alors j'avoue, je me sens bien quand t'es dans le coin. Tu balayes l'air devant toi comme pour dissiper tes pensées et tu lui tires la langue. Enfin là, j'ai plus l'impression de m'occuper de mon grand-père, prends pas trop la grosse tête ! C'était agréable, de pouvoir se confier.
Gawaïn P. Sveïnssonremember that we lived Σ EZECHIEL T6OtyJh32 ansPatron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurSett : League of Legendsblake
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
https://westcoastslayers.forumactif.com/t49-become-ashes-in-the-wind-dust-on-the-ground-g-p-s-u-chttps://westcoastslayers.forumactif.com/u9
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Lun 7 Nov 2022 - 23:08
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
remember that we lived Σ EZECHIEL T6OtyJhÂge : 32 ansMétier : Patron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurFeaturing : Sett : League of LegendsAutres comptes : blake
Gawaïn P. Sveïnsson

Hear my plea to the fallen Leave me to be with the broken One last time before I go. Hold the last burning ember Let us never surrender, May we rise unto the call For the glory and the fall.
remember that we lived Σ EZECHIEL Oq0C8VM
MUSIQUE – Une tasse de café bien noir, bien corsé, rempli à ras bord, dont il prend plusieurs lampées. Sa rétine s’habitue peu à peu à la lumière ambiante de ce qui sert d’arrière cuisine, scrutant tes faits et gestes un peu malgré lui. C’est avec amusement et en haussant les épaules pour la forme, que Gawaïn reprend sa place initiale, derrière toi, une main dans la poche, l’autre tenant toujours son mug, se penchant lentement vers la cuillerée que tu lui tends. Mâchouillant et en hochant positivement la tête, l’homme vient s’appuyer finalement contre le rebord de son plan de travail en bois avant de répondre. Je pense qu’avec une louche ou deux de bouillons en plus et il sera parfait. Portant le mug noirâtre à ses lèvres, Gawaïn rétorque de nouveau avant de boire. Une petite fée du logis, tu serais prêt à marier ! Il rit doucement, tout en faisant craquer les muscles de sa nuque totalement endoloris par cette sieste improvisée.

Tête dans le coaltar, esprit dans le cosmos, c’est en expulsant un profond soupir que le protecteur fini par se hisser sur le plan de travail, dos voûté, te regardant t’afféré à la confection de ton plat. Pour répondre à ta question précédente, on va dire que j’me sens un peu mieux, j’te cache pas que j’aimerais dormir plus de deux heures, mais ça semble pas être pour tout de suite. Trop de stress, trop de rendez-vous, trop de rondes, trop de problèmes à régler. Il y a toujours un hic, une virgule de trop dans l’équation, ou une couille dans le potage. L’arrière de sa tête posée contre l’un des placards, une nouvelle lampée et le mégot d’une cigarette calciné déposée dans l'évier, l’homme reste là, à attendre, avant que tu ne brises le silence ; par une confession poignante, mais ô combien pesante.

Une famille. Un mot que Gawaïn aujourd’hui exècre ; peut-être parce qu’il n’en a plus réellement. Cette dernière est enterrée avec le reste des affres que sont les événements du passé, mis sous clé, verrouillée. Il écoute, sans rien dire ; pense à Fye, à ce que tu es en train de lui dire, les mots tournent en boucle, l’homme les répète inconsciemment dans sa tête, comme pour s’en imprégner. Il pense à Gabriel, à Fenrir, à Rigel, à Claus, à tous ces gens dans ce cercle qui sont devenus ce qui s’apparente à sa famille. Les protecteurs… Il pense à Nova, à cette jeune fille qu’il ne peut s’empêcher de protéger, d’aider, comme le ferait très certainement un grand-frère avec sa sœur, ou un père avec sa fille. Il a  beau tout faire pour se détacher des gens, pour ne pas réitérer la fâcheuse expérience de la perte d’un être, qu’il en oublie finalement, son but premier. Son cœur appelle les autres, son corps appelle à l’étreinte.

Il le sait
Mais révoque
Le déni est plus intense malgré la jugeote.

Je vois. Que dire de plus ? Que faire ? Malgré cette pique fugace, l’ambiance n’est plus à la légèreté ; car il y a quelque chose en lui, qui vient de s’éveiller. Le manque. Quelque chose à laquelle Gawaïn ne fait jamais attention, se plongeant corps et âme dans le travail, dans des rendez-vous dérisoires, juste pour ne pas avoir à penser, à ne pas songer. ((Bordel, il n’est plus là.)) Se sentir impuissant. Revoir constamment l’image d’un corps d’un être aimé et ne pas être en mesure de l’oublier, ni d’effacer. Juste vivre avec. J’comprend ce que tu ressens, même si j’ai tendance à pas m’en soucier. Mensonge éhonté. Après tout, la vie continue… Plus il parle, moins il y croit. Faut qu’on avance avec ce poids, on a pas le choix. Il y a du vrai, mais tellement peu de convictions. Quittant le plan de travail, c’est avec hésitation, qu’il vient déposer sa main dans ta tignasse ébène, l’ébouriffant avec acharnement tout en souriant légèrement. Mais toi aussi, t’es ce qui se rapproche le plus de ce qui s’apparente à ma famille. Et tu sais que ma porte te sera toujours ouverte, à n’importe quel moment, si t’as besoin de moi.

Terminant sa tasse de café et la glissant dans le lave-vaisselle, c’est en dégainant une nouvelle cancerette, que Gawaïn lâche en même temps qu’un rire franc. Occupe toi d’ton grand-père alors et fini c’que t’es en train de faire, sincèrement c’est à se demander qui est le vieux ici !

Il aimerait se confier, dévoiler ses regrets, ses peurs, ses peines ; mais t’es à épargner Ezechiel. T’as déjà ton quota de pleurs, t’es déjà une âme esseulé ; alors l’homme prend sur lui, s’ancre dans le béton et agit comme un pilier, pour ne pas rajouter de douleur sur tes épaules cabossées.

// j'suis duper dans ma vie et dans mon écriture, j'espère que ça te conviendra quand même bg j'suis rouillée ♡
@AZRIA
Ezechiel S. Yunjjk26 ansPropriétaire d'un salon de thé coréen | MordredKim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)xx
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
https://westcoastslayers.forumactif.com/t72-and-if-i-only-could-i-d-make-a-deal-with-god-and-i-d-get-him-to-swap-our-places-l-heritage-ezechielhttps://westcoastslayers.forumactif.com/
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Dim 27 Nov 2022 - 13:19
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
jjkÂge : 26 ansMétier : Propriétaire d'un salon de thé coréen | MordredFeaturing : Kim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)Autres comptes : xx
Ezechiel S. Yun
remember
Ton regard ne le quitte pas, il s’égare dans la silhouette de celui qui te fait face. Les épaules larges, le regard fatigué. Il n’avait rien à voir avec celui de ton aîné, avec celui que tu as longtemps cherché. Par moment, Gawaïn te semblait aussi fragile que tu ne l’étais. D'autres, il te semblait aussi fort que Fye ne l’a été. T’as l’impression d’un mur prêt à s’écrouler à tout instant, et pourtant, c’est derrière lui que tu te réfugies. T’espère que ta carcasse puisse le soutenir tout comme lui te protège du monde. Alors, tu lui partages un peu du tiens. Il est maladroit, mal façonné, mais à deux, toujours plus supportable.

Tu goûtes de ta préparation après sa remarque. Acquiesces simplement avant de l’ajuster avec ce qui te reste de bouillon. Tu préfères t’adapter à ses goûts, tes saveurs sont logées bien loin de celles de Los Angeles. La seconde remarque, fait monter la chaleur à tes oreilles, elle fredonne à leurs en faire changer de couleur. Tu grimaces, peu satisfait. D’évidence, tu ne vivras pas assez longtemps pour envisager quelqu’un dans ta vie. T’as cette peur viscérale de faire vivre à quelqu’un ce que tu as subi avec la disparition de Fye. Lui comme toi, êtes Paladin. Vous portez le fardeau de la vie courte, celle qui blessera les vivants. Parfois, t’aimerais manquer à personne. D’autres, tu voudrais briser cette vie de solitude dans laquelle vous vous engouffrez.

Pour ça, il faudrait déjà qu’on veuille de moi, ahaha. Tu finis pas répondre par plus de légèreté que le flot de tes pensées. Gawain le savait sûrement, vous étiez fait du même bois, vous aviez perdu les mêmes choses. Vouloir était une chose, pouvoir une autre. T’es un cœur romantique, Ezechiel. Tu aimes les autres, mais t’as peur de ta propre perte. C’était peut-être pour cela, que tu t’étais retrouvé dans les bras d’Emerold, sans attache, sans affection. T’avais un semblant de quelque chose sans te responsabiliser. Il était ton excuse, ton quota d’égocentrisme. Gawain lui, était le chaud du coeur. C’était l’attache irrationnelle partageant tes maux. Il était ta famille, celle tu avais plus de vue et, t’essayait d’être un peu la sienne, celle qu’il avait perdu.

Je vois.
C’est un long frisson qui te parcourt à ces mots. Tu éteins le feu, pose ton ustensile sur le plan de travail et tes yeux reviennent à lui. Ils croisent ses pupilles, s’y perdent comme ils s’y retrouvent. C’est un miroir muet. Celui qui se sent coupable et responsable. Tu le connais, tu l’as tant regardé. Tu l’as vu en toi comme tu le vois en lui. Ses mots sont froids, mais ses actes le contredisent. Ce n’est pas qu’il ne s’en soucie pas. Comme toi lorsque tu as perdu Fye, c’est que vous vous en souciez trop. Néanmoins, vous n’oubliez jamais qu’à tout moment le château de carte pouvait être soufflé.

Cette main qui se rend dans ta chevelure d’ébène, elle parle pour lui : il ne t’abandonnera pas, pas de cette manière, pas comme Mordred avait pu te l’imposer.

Il casse ce sérieux, comme tu le faisais pour te sortir d’un aveux. Tu hausse les épaules et pouffes de rire. Vraiment, vous vous ressembliez en tout point. Gawain. Tu t’approches, lui fais face, tu glisses tes mains autour de cette silhouette faussement solide, le prend dans tes bras. Merci. T’en a pas honte, non. Tu lui es reconnaissant pour tout ce qu’il fait et t’épargne. Tu portes tout ce qu’il tait dans un élan de bonté. Derrière ce simple mot, il s’en cache des milliers d’autres.

Merci de m’aider.
Merci d’être là.
Merci de me rendre la tâche facile,
de taire les maux,
de prétendre qu’il y a un lendemain,
de veiller sur moi,


Tu sais, c’est grâce à toi et Gabriel qu’aujourd’hui, j’arrive à être fier de ce que je suis. C'est grâce à vous, que j'arrive à regarder dans un miroir sans honte. Alors, j’ai les épaules assez solides pour nous deux. Si un jour tu te sens tomber, je serais là aussi.

Tu détaches ton éteinte, lui adresse un sourire sincère. Ces mots là, tu les penses. Pour eux, tu te sens invincible. Ils ont donné un sens à ton existence, ils t'ont sorti de l'ombre, de l'horreur et de la peur. C'est grâce et pour eux, que tu es capable d'être Mordred.  

Gawaïn P. Sveïnssonremember that we lived Σ EZECHIEL T6OtyJh32 ansPatron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurSett : League of Legendsblake
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
https://westcoastslayers.forumactif.com/t49-become-ashes-in-the-wind-dust-on-the-ground-g-p-s-u-chttps://westcoastslayers.forumactif.com/u9
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Lun 28 Nov 2022 - 1:22
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
remember that we lived Σ EZECHIEL T6OtyJhÂge : 32 ansMétier : Patron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurFeaturing : Sett : League of LegendsAutres comptes : blake
Gawaïn P. Sveïnsson

Hear my plea to the fallen Leave me to be with the broken One last time before I go. Hold the last burning ember Let us never surrender, May we rise unto the call For the glory and the fall.
remember that we lived Σ EZECHIEL Oq0C8VM
MUSIQUE – Regard en coin, l’homme attend ; écoute tes proses en silence. S’il pouvait être tiqué, piquer au vif en l’instant en une phrase, c’était surprenant, mais pas impossible et encore moins pour toi Ezechiel. T’avais un certain talent pour le désarçonner, pour le faire tomber de haut ; t’avais ce pouvoir depuis toujours ; comme une emprise sur ses sentiments et ses secrets les plus inavoués. Mais comme à son habitude, Gawaïn ferme tout à double tour, son cœur, sa raison, sa peine. Tout cela n’avait aucune raison d’être. La poitrine se contracte, ses phalanges craquent lentement à l’entente de cette phrase. T’as beau y mettre un sourire et même la sonate d’un rire ; le paladin n’est pas dupe. La solitude te pèse, plane au-dessus de toi comme une épée de Damoclès. Sur ce point là, vous étiez clairement semblable, le revers d’une même médaille. Vos cœurs appelaient sans cesse à l’aide, à l’affection, à la ronde des sentiments ; mais votre raison et vos vies vous confortent dans l’idée que vous aviez fait le bon choix. Seulement, ce n’est pas un choix, juste du déni.

Vous pouvez aspirer à tellement plus Gawaïn et toi ; mais vous vous refusez le droit au bonheur.
Car vous savez pertinemment que votre existence n’est qu’un moment suspendu dans le temps.
Vous pouviez mourir à chaque instant.

Sa main toujours sur ton crâne, il attendrit sa caresse, cette dernière se fait moins rude, moins abrupte. Ses doigts se perdent dans ta chevelure, alors que ses paupières se ferment. Un doigt de sa main valide passe sur la cicatrice qui lui barre le visage, souvenir de ton frère qui lui manque atrocement… C’est en se rapprochant un peu de toi, qu’il lâche en relevant la tête, expulsant la fumée loin de ton visage. T’as toute les qualités nécessaire pour que l’on veuille de toi ; pour que l’on te dise “je t’aime” et pour qu’on veuille passer une vie à tes côtés. Te dénigre pas Ezechiel. La caresse est douce, geste déconcertant pour cette homme aux airs bourru et rentre dedans. La seule chose que tu ne possèdes pas, c’est le contrôle de ta vie. Tu ne sais pas de quoi demain sera fait et t’as peur de laisser quelqu’un derrière toi ; car tu sais ce que ça fait… Il superpose Gawaïn, il le sait très bien. Car c’est ce qu’il pense également.

Ô, il pourrait être marié. Il y a déjà songé. Avoir une vie simple et rangée ; organisé et ordonné. Mais ce n’est pas lui ; ça ne pourra jamais l’être. Car il a perdu quelqu’un et pas d’une manière naturelle. C’était un meurtre et tout cela l’a profondément changé. Se refuser le bonheur, se complaire dans la déchéance, faire preuve de faux semblant saupoudrer de malchance. C’est un cocktail explosif et c’est ce qu’est devenu son existence. Une vaste blague. Quittant la surface de ta tignasse, l’homme s’éloigne, termine sa cancerette et attrape plusieurs bouteilles dans son bar personnel. Les yeux scrutent chacune d’entre elles et c’est avec lenteur que ses doigts se faufilent dans le placard. Cocktail avec ou sans alcool pour toi ? Passer du coq à l’âne, ne pas épiloguer, ne pas continuer cette discussion - prendre conscience que si ça va plus loin, les sentiments seront décortiqués, les mots utilisés seront analysés ; il n’aurait alors plus aucun secret.

Et c’est une réalité que le paladin ne veut point voir réalisé.

C’est en se redressant qu’il sent alors tes bras l’entourer. Son cœur rate un battement, les yeux sont écarquillés. Son prénom, dans ta bouche, soufflé entre tes lèvres, n’a jamais sonné ainsi. Il ne saurait dire si c’est son manque de sommeil, son imagination, ou un fantasme inavoué ; mais il sent que quelque chose s’agite ((et cette simple pensée, le fait défaillir, autant que frissonner.)) Un remerciement, qui apaise soudainement le poids sur son organe vital. C’est avec lenteur qu’il enserre une de tes mains, fermant les yeux, un sourire en coin. Me remercie pas canaille, j’ai rien fait pour en recevoir. Car pour lui, être à tes côtés est naturel. Tu es de sa famille Ezechiel. Et il ne compte pas t’abandonner. Et je sais que je peux compter sur toi, quoi qu’il arrive.

Il avait hésité ; mais dès lors qu’il t’as senti t’éloigner, relâcher ton étreinte, c’est lui qui s’est retourné. Ton sourire sincère ancré lui donne également envie d’en étirer un. Alors avec rapidité, ne te laissant pas le temps de te dérober, l’homme s’approche, ses deux bras passant au-dessus de tes épaules, te rapprochant de nouveau de lui pour t’enlacer. Reste-là, juste une minute. il ne saurait dire Gawaïn, si c’est le fait d’avoir évincer la conversation, pour la rendre plus légère ; qui le fait réagir ainsi maintenant. Car la vérité, c’est qu’il est rongé par l’angoisse, par la peur. Te perdre Ezechiel, ça serait insurmontable, invivable, inacceptable. Si Gabriel et toi disparaissiez un jour, juste, l’imaginer… Le rend fébrile. Il pensait être capable de tout, n’avoir peur de rien, être un roc inébranlable ; mais vous étiez devenus une faiblesse. Vous l’avez tous deux rendu plus humains, plus vivant. Et c’était à la fois bénéfique ; mais terrifiant. Son étreinte se desserre et son front vient se poser sur le haut de ton crâne, ses paupières se rouvrant pour affronter les tiennes. Me juge pas pour mon comportement d’accord ? Détourner le regard, chercher ses mots. C’est fou, lui qui d’habitude avait toujours réponse à tout, se trouvait bien mutique tout à coup.

Ses mains croisées dans ton dos, gardant cette proximité, comme s’il pouvait te protéger du monde extérieur par sa simple musculature ; Gawaïn laisse glisser son regard sur le sol après avoir de nouveau croisé tes iris. T’es ma famille Ezechiel. Gabriel et toi, vous êtes ma nouvelle famille. Et si je devais vous perdre vous aussi… Le souvenir du corps de Faolan, la mort de Fye. Il sent que quelque chose lui brûle les yeux, que ça pique ; la douleur est toujours là, ancrée dans sa chair ; à jamais. J’ai beau essayer de ne pas y penser, ça m’obsède chaque jour. Je tente de me préserver, à ma manière, mais je sais bien que ça ne sert à rien. Ses yeux finissent par revenir sur toi et c’est dans un soupir, en remontant ses mains sur ta nuque, son front contre le tien, qu’il laisse les mots s’échapper. J’suis attaché à toi, à Gabriel et j’ferais toujours tout pour qu’il vous arrive rien. Parce que j’survivrai pas sans vous, si jamais j’échoue. Tu peux te moquer du papy qui s’fait sentimental devant toi, ose pour voir.

Un sourire bienveillant, chaleureux, qui ne te quitte pas. Ses doigts se desserrent, glissent sur ta nuque, sur ta gorge, avant de s’éloigner comme un nuage de fumée. Du coup, ton cocktail, plutôt avec ou sans alcool ? T’as pas répondu. Le coin des lèvres s’étirent pour une moue un peu narquoise ; il lui fallait détendre cette atmosphère ; faire taire les sentiments contraires.

// bon vas-y épouse moi merci au revoir ♡
@AZRIA
Ezechiel S. Yunjjk26 ansPropriétaire d'un salon de thé coréen | MordredKim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)xx
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
https://westcoastslayers.forumactif.com/t72-and-if-i-only-could-i-d-make-a-deal-with-god-and-i-d-get-him-to-swap-our-places-l-heritage-ezechielhttps://westcoastslayers.forumactif.com/
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Mer 30 Nov 2022 - 18:23
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
jjkÂge : 26 ansMétier : Propriétaire d'un salon de thé coréen | MordredFeaturing : Kim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)Autres comptes : xx
Ezechiel S. Yun

Remember

tw. self harm

Les mots qu’il porte, se sont ceux que tu n’as jamais réellement osé prononcer. Il donne sa voix à tes pensées, celles que tu aimerais oublier, celles que tu rêverais de partager, celles que tu voudrais hurler au monde.

Prouver que tu existes.

Gawaïn derrière les silences, il entends tous tes secrets, toutes tes hontes, tous tes aveux. Il te donne le vertige, la sensation d’une entité qui te connait que trop bien, d’une divinité venue d’accorder le pardon. Chacune de ses paroles se bousculent, chacun de ses gestes est mesuré, comme s’il craignait sa propre force, comme s’il venait à chérir quelque chose de bien trop fragile. Il te donne l’impression d’être quelqu’un, de mériter ta place. Il t’accorde le droit de vivre, et pourtant, parfois t’as l’impression qu’il ne se l’autorise pas en retour.

Gawaïn est ton miroir et par moment,
il est ton monde.

Lorsqu’il parle pour toi, tu le sais, son cœur y fait écho. Ce que tu ne penses pas mériter, il ne se l’est jamais accordé. C’est comme un vœu noyé derrière les déboires de sa réplique. Vous étiez le garant du souhait de l’autre.

Tes yeux ne quittent pas le regard bienveillant de cette main protectrice. Chaque syllabe est enregistrée, chaque geste sauvegardé, tu veux les préserver. Tu me donnes bien trop. Qu’il s’agisse d’attention ou d’affection, c’était bien plus que tu n’aurais cru, bien plus que ce que tu n’aurais jamais espéré. C’était pour ça aussi que tu as voulu le remercier, lui dire offrir en retour ces mots qui te sont chers. Parce que ta peine, il la partage. Tes maux, il les fait siens.

Vous, Lancelot et Mordred êtes les mêmes.
Vous êtes pris au même piège.

Tu sais ce que ça fait de perdre un être cher, lui aussi. Il est ce que tu n’as plus et pourtant, il prend une forme différente. Ce que tu ressens pour Gawain, ça n’est pas la même chose que pour Fye. Ça ne l’a jamais été.

C’est peut-être pour ça, qu’il y a quelque chose en toi qui s’est pétrifié lorsqu’il t’as rattrapé. Reste-là. Tu t’es figé, laissé attrapé, pris au piège. Le sourire de Gawaïn s’est effacé, ses bras t’ont emporté, tu t’es laissé distraire Ezéchiel : parce que tu ne sais pas où tu viens d'atterrir, t’as aucune idée de là où tes pas t’ont mené. Pourtant, tu es certain d’une chose : c’est au-delà de toute logique. La raison est dépassée, mise au placard avec ces fausses façades. Y a quelque chose chez Gawaïn qui dit que tu pourrais tout lui pardonner, même cette éteinte.

Alors, tu glisses tes mains le long de son dos, lui rend ce regard qui s'égare. Tu hausse les épaules, esquisse un sourire lorsqu’il trébuche sur ses sentiments, lui qui a toujours l’air si assuré. Jamais. Parce que t’es pas de ceux qui piétinent les peines des autres, t’as trop pansé les tiennes pour te l’autoriser. Jamais je ne pourrais me moquer. Encore une fois, tu vibres à chacun de ses aveux. Il n’y a pas un jour, un seul putain de jour, Gawaïn, où je ne penses pas à Fye. Tes doigts se resserrent, s'agrippent à un pan de son vêtement comme tu t’es agrippé à la misérable vie cette nuit-là. J’ai longtemps pensé, qu’il valait mieux que ce soit moi, plutôt que lui. Combien de fois t’es-tu excusé d’être en vie, d’être celui qui est revenu ? Combien de fois tu as demandé pardon à Gabriel d’être celui qu’il a trouvé ce soir-là ? Combien de fois as-tu demandé à Solveing de te pardonner de ne pas avoir su le protéger ? Encore, encore et encore. Ca m’obsède tout autant que toi. Que sa perte de son frère. C’est pour ça que vous vous battiez. C’est pour cette raison, que vous étiez devenu les épées de l’humanité. Mais tu sais, j’ai aussi appris quelque chose. Ces trois ans, ils t’ont forgé, ils ont fait de toi ce que tu es aujourd’hui. Ce sont les vivants qui souffrent le plus. C’était lui et toi. C’était Gabriel et ta Solveig. Vos parents, proches et amis. C’est pour ça que je ne mourrais pas non plus, c’est pour ça que je n’abandonnerais pas. T’y a pensé combien de fois même ? L’idée t’as hanté à chaque instant après l’accident, à chaque tic de ta montre. Chaque seconde, minute, heures, jours. Ça t'as traversé l’esprit, ça a bercé tes rêves, tes cauchemars. Ca t’as aussi poussé à caresser la lame de tes mains écarlates, plus d’une fois, peut-être moins d’une centaine. T’as perdu le compte, parce que tout ce qui l’emportait c’était les regrets, la culpabilité.

Tes mains, elle porte le poids de tes échecs, de ta responsabilité. Derrière les cicatrices venues peindre ta peau, il y a l’expression d’un univers où tu allais mal. Blessé, comme le meurtrier que tu es.

Sa caresse s’envole et tu le laisse s’échapper, tu lâches ta prise, la pression. Son sourire, il te fait faire un bon dans ta poitrine. Il te fait découvrir un paysage que tu n’avais jamais abordé. Avec alcool. Tu fais mine de regarder ailleurs, de chercher les assiettes et tu caches ton visage embarrassé. Parce qu'il y a quelque chose qui a changé. C’est différent. Ce sourire là, il t’a fait douter. Il t’as fait vaciller. Il a transformé ton crime en salvation. Quelque chose de léger. Saoul, tu risquerais d’aller trop loin, de chasser autre chose que les monstres qui pèsent sur vos nuits.

Ah. Qu’est ce que tu faisais déjà.

Le repas. A défaut, que c’était toi qui venait de passer à table. T’attrapes le service, les couverts et laisse à ton hôte le bon soin des verres. Tu serres la préparation de ton plat, celui que tu avais oublié, que tu avais troqué contre une éteinte. Tu glisses les assiettes prêtes sur un plateau. Je nous installe dans la salle ? T’as besoin de fuir, son regard, sa silhouette, la ronde de tes sentiments, même pour un instant.


CREDIT/MEI

Gawaïn P. Sveïnssonremember that we lived Σ EZECHIEL T6OtyJh32 ansPatron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurSett : League of Legendsblake
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
https://westcoastslayers.forumactif.com/t49-become-ashes-in-the-wind-dust-on-the-ground-g-p-s-u-chttps://westcoastslayers.forumactif.com/u9
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Mar 17 Jan 2023 - 14:04
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
remember that we lived Σ EZECHIEL T6OtyJhÂge : 32 ansMétier : Patron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurFeaturing : Sett : League of LegendsAutres comptes : blake
Gawaïn P. Sveïnsson

Hear my plea to the fallen Leave me to be with the broken One last time before I go. Hold the last burning ember Let us never surrender, May we rise unto the call For the glory and the fall.
remember that we lived Σ EZECHIEL Oq0C8VM
MUSIQUE – L’écoute, l’oreille attentive, ouvrir les écoutilles et s’imprégner de chaque sonorité, les imprimer au plus profond du disque dur interne qui jonche sa boîte crânienne. Paupières fermées, dos voûté, Gawaïn n’a jamais réellement été doué pour paraphraser, pour réellement s’exprimer. Être CEO avait du bon, pouvoir laisser débattre les gens qu’ils payaient pour ça, se soucier uniquement de la paperasse et des requins un peu trop vorace. Interagir avec la populace c’était une pompe à énergie, celle qui commence cruellement à lui faire défaut. Les rondes à la nuit tombée, les chasses toutes plus intenses les unes que les autres, les corps retrouvés qui s'empilent aussi vite que les bouteilles vides dans les poubelles de son bar… Il y avait une redondance dans son existence, qui lui indiquait souvent, qu’il devait très certainement changer de voie. Mais voilà, il avait pénétré dans ce monde de barge, de sang, aux rythmes effrénés du carnage et à l’odeur du drame ; dans l’incapacité d’en ressortir aussi aisément. Il connaissait tout ça, depuis son plus jeune âge, souvenir fugace des trafics d’armes de l’IRA en Irlande dans laquelle ses grands-parents avaient trempés,

J’imagine qu’il y a des gens qui naissent avec la tragédie dans le sang ; une citation de film qui l’aura marqué dès son plus jeune âge, Donnie Darko, une image ancrée, celle de sa propre folie. Identification remarquable à ce film à la finalité effroyable. Les prunelles vont et viennent, se perdent dans l’envers du décor qu’est l’arrière salle de son bar, bien loin des affres des alcooliques ; ici, c’était comme un havre de paix. Et t’y voir te mouvoir comme si tu étais le propriétaire des lieux Ezechiel, ça le ravissait à un point qu’il n’aurait jamais pu s’imaginer. Cette vision lui donnait des réminiscences d’une douce époque qu’il n’a plus jamais côtoyé, la chaleur d’un foyer, d’une “famille” à aimer. Tu es ce qui s’en rapproche le plus désormais et c’était quelque chose que Gawaïn souhaitait préserver.

A tout prix, sans jamais flancher.

Vous étiez tous deux sous le ton de la confession, capable de faire des concessions sur ce qui vous domine généralement ; vos mystères et vos secrets. Vous n’étiez pas les plus doués dans le domaine de la conversation, pas quand cela implique de vous épancher sur votre malêtre ou votre solitude. Mais vous étiez par contre, capable de la ressentir chez autrui - vos yeux appellent au réconfort, à ce besoin de ne pas être seuls. C’est pourquoi il t’as serré dans ses bras, pourquoi il en a ressenti cruellement la nécessité.

Mais c’est quelque chose qui revient sans cesse
Car encore maintenant, quelque chose l’attire irrémédiablement vers toi
Quelque chose sur laquelle il ne met pas de nom
Mais c’est bien là

Sa nuque craque sous le poids de ses questionnements, ses mains ouvrant un placard pour en sortir deux verres à cocktails, des verres à Martini pour être exacte. Quand tu lui demandes s’il vaut mieux vous installer dans la salle, Gawaïn dans un rire rauque et enroué, attrapant son shaker et les verres, entame la marche. En effet chéri, ce dont j’ai besoin pour nous hydrater s'y trouve. Continuer sur le ton de la farce, du jeu, pour détendre l’atmosphère ((et en créer une autre sans véritablement le vouloir)), le voilà qui pénètre dans l’antre, réglant un peu mieux l’intensité des néons colorés, s’accoudant au bar sur lequel il vient tirer deux tabouret l’un en face de l’autre. Il ne perdait jamais sa place derrière son comptoir. Tu peux installer ça ici, j’aime manger à bonne hauteur. Pas que les tables étaient trop petites à son goût, mais avoir un bar sur mesure, ce n’était pas négligeable.

Alors que tu mets la table comme tu l’avais proposé, Gawaïn se concentre à sa tâche, réfléchissant seulement une dizaine de secondes avant de se décider sur les cocktails pour ce soir. Il venait de préparer celui qui servirait de dessert et de digestif, le plaçant au frais avec rapidité ; c’est celui pour le repas désormais sur lequel l’homme s’attarde. Quelque chose de léger, c’était ce que tu lui avais demandé ; il partirait donc sur quelque chose de sucré, d’acidulé et de coloré. L’idée du "Courtside" lui apparaît comme une évidence, alors c’est dans son shaker qu’il commence. Vodka, liqueur de fleur de sureau, jus de pomme, un jus de citron vert fraîchement pressé, du sirop de sucre de cannes et le voilà qui mélange sans délicatesse, pilonnant par la suite les baies qu’il ajoute et la glace frappé, il recommence ses secousses, te regardant du coin de l’œil.

Le voilà qui dresse les verres Collins, une feuille de menthe sur les côtés, quelques baies à déguster, le contenu est déversé et c’est l’eau pétillante qui vient parfaire la touche. Deux touillettes et les verres sont glissés sur le comptoir à côté de chacune de vos assiettes. J’aurais bien déboucher le champagne, mais j’ai peur que ça fasse trop solennelle, ou plutôt que ça fasse comme si j’essaye de te courtiser avec insistance. Un rire alors que les paupières se ferment, il attrape deux autres verres pour de l’eau plate et se hisse finalement sur le tabouret. Par contre, je dois avouer que je serai ravi que tu viennes me cuisiner des plats quelques fois par semaine, c’est une vision qui n’est pas déplaisante. Un brin d’honnêteté dans cette confession légère. Te voir derrière les fourneaux, à prendre tes marques dans ma cuisine, ça a une “saveur” particulière. Une senteur réconfortante… Celle de la maison.

Le rouge lui monte légèrement aux joues, haussant une épaule, Gawaïn tente de reprendre sur un ton plus calme et léger. Quand je te dis que t’es bon à marier Ezechiel ! Le cœur rit en même temps que ses yeux se mettent à sourirent, c’est en attrapant son verre pour trinquer avec toi qu’il lâche un rictus en coin. J’ai envie de dire “à nous” ; mais surtout “à notre survie” ; car si j’ai rien dis dans la cuisine, je le dis maintenant, oui ce sont les vivants qui souffrent le plus et je te fais la promesse de survivre et je fais le serment de tout faire pour préserver ta vie. Donc ouais… À nous, Ezechiel.

// non gawaïn n'est pas un dragueur, non il tente pas de charmer ezechiel c'est FAUX ♡
@AZRIA
Ezechiel S. Yunjjk26 ansPropriétaire d'un salon de thé coréen | MordredKim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)xx
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
https://westcoastslayers.forumactif.com/t72-and-if-i-only-could-i-d-make-a-deal-with-god-and-i-d-get-him-to-swap-our-places-l-heritage-ezechielhttps://westcoastslayers.forumactif.com/
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Dim 19 Fév 2023 - 18:59
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
jjkÂge : 26 ansMétier : Propriétaire d'un salon de thé coréen | MordredFeaturing : Kim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)Autres comptes : xx
Ezechiel S. Yun

Remember

Si seulement Gawain savait, si seulement il réalisait toute l’importance qu’il prenait désormais dans ta vie. Chacun de ses actes, chacune de ses sentences, chacun de ses souffles apportait un peu d’espoir dans ton univers. Il colorait ton monde à sa manière, de ses néons, de ses mélanges, de ses mots sur lesquels reposent un avenir. Il te donne le monde, des lendemains, des raisons de croire encore un peu à un bonheur que vous vous refusez. Gawain ce sont des épaules larges et un cœur bien plus grand qu’il n’ose le prétendre et cette pensée te fait sourire à ta grande surprise. Parce que Ezechiel, ça fait bien longtemps que tu n’avais pas été porté de la sorte.

Il t’invite à vous installer dans la salle, et te donne un surnom inattendu. Chérit Et tu hausses un sourcil silencieux, tu ne crois pas que ça te dérange, mais tu ne sais pas non plus où mettre le curseur. T’as envie de jouer le jeu, mais t’as un peu peur que ça t'amène sur un terrain que tu ne maîtrises pas. Quelque chose change, c’est évident, mais tu ne sais pas si c’est pour le mieux ou le pire.

A cet instant là, tu doutes encore. Tu passes sous silence tes incertitudes. T’as peur du changement, peur de trop t’attacher, peur de perdre et de regretter.

Une fois les couverts installés tu prends place, il tire le tabouret pour toi et le détail te frappe. Il fait attention à toi, bien plus que personne. Et tu oses prétendre que tu es une brute. Tu étouffes la remarque dans un rire discret. Les coudes sur le bras, les mains de chaque côté du visage, le menton plongé dans tes paumes, tu observes chacun de ses gestes comme s’il s’agissait d’une énigme. Comme si tu cherchais la réponse derrière chacune de ses approches alors que la réponse te pend au nez. C’est une évidence à laquelle vous ne souhaitez pas répondre. Une vérité dont tu fuis la réponse, pourtant parfois tu tends à la caresser du bout de tes doigts.

Vraiment ? Pourtant tu te prêtes plutôt bien à l’exercice pour un vieux. Tu lui fais un clin d'œil lorsqu’il regarde dans ta direction. Tu te laisses un peu tenté, découvrir la couleur du monde auquel tu as cessé de croire. Et, il te suffit de me demander. Tu ne le dis pas par principe, tu le penses sincèrement. Tu peux venir aussi chez moi, je cuisinerais toujours pour toi. Tu lui es déjà tant redevable, tu es bien inccapable de lui refuser une si simple demande. Puis, à raison, vos têtes à tête assassinaient la solitude qui t’incombait si souvent. J’ai tendance à croire que peu importe où nous sommes, tant que c’est ensemble, ça peut être “la maison”, tu ne crois pas ? Parce que Gawain, c’était devenu ta famille. Celle que tu n’as pas ici, aux Etats-Unis. Celle que tu n’as plus à Los Angeles.

Alors que vos verres trinquent sur l’écho d’une plaisanterie, c’est à vous qu’il dédicaçait ce repas. Il y avait une forme de chaleur inexplicable dans l’atmosphère, une proximité étroite dans cette grande et froide salle.

A nous.
A la promesse de survivre.
A celle de protéger l’autre.

Et ces mots, ils te réchauffent le cœur.
Et tu répètes A nous.
A demain.
Et à tous les jours où tu vivras à mes côtés.
Parce que Gawaïn, tu as désormais prit trop de place.
Je refuse que tu doives “survivre” pour me protéger.
Non.
Tu dois vivres à mes côtés.


Tu te pinces les lèvres ne sachant plus où se trouve la limite dans la forme de l’affection que tu lui portes. Elle grandit à l’instar d’un monstre, mais tu n’es pas sûr de vouloir partir en chasse de ce dernier. Tu portes le cocktail à tes lippes, te laisse séduire par les saveurs qu’il te propose. Il est vraiment bon. Je devrais peut-être ralentir sur le soju et plus profiter de tes créations. Tu attaques finalement le plat avant qu’il ne daigne être totalement froid. Une idée, un rêve dans un autre monde te traverse l’esprit. Si on tient cette promesse assez longtemps, on devrait ouvrir un bistrot ensemble. Je suis persuadé qu’avec tes talents et les miens, on aurait du succès.

Comme un espoir d’être un jour assez vieux pour voir ce fantasme se réaliser.



CREDIT/MEI

Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
remember that we lived Σ EZECHIEL