West Coast Slayers
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
01020304
top sites
West Coast
Slayers
FORUM RPG moderne demon slayer
tout public - AVATARS FICTIFS 200x320
bienvenue Invité
Bientôt les multicomptes !
Tu n’es pas inscrit ou connecté sur le forum, il te faut un compte actif pour accéder au profil joueur.
Août 2022, Ouest des Etats-Unis.

En apparence, ce coin du pays pourrait être comparé à un petit coin de paradis !

Mais le monde n’est pas toujours tout beau, ni tout rose. Parmi les humains se cachent secrètement de créatures à la recherche d’un peu de chair fraîche à dévorer. Les monstres, des créatures anthropophages, sont un danger public pour le reste de la population.

La journée, les protecteurs et les monstres se côtoient dans la société moderne. Cachés par leur forme humaine, les monstres sont incapables de reconnaître les protecteurs,qu’ils ne peuvent voir la nuit que sous la forme d’une aura colorée. De ce fait, un protecteur et un monstre pourraient très bien travailler ensemble la journée… et s’affronterla nuit.

Une trêve permet aux habitants de Los Angeles de vivre correctement… mais tiendra-t-elle encore longtemps ?
09/04/2023 L'Arc 2 commence !www
21/11/2022 Les missions sont arrivées ! www
20/10/2022 Première intrigue en cours ! www
21/09/2022 Ouverture du forum en bêta www
21/09/2022 Les news arrivent
Derniers sujets
Teer FradeeMer 31 Jan 2024 - 20:15InvitéMiraculous' QuestMer 6 Sep 2023 - 20:47InvitéDea KademeiaMar 29 Aoû 2023 - 11:52InvitéDemande de PartenariatJeu 17 Aoû 2023 - 18:38InvitéKimetsu no Yaiba : Another StoryVen 4 Aoû 2023 - 15:42InvitéTOP - Fire Emblem JudgementMer 2 Aoû 2023 - 22:01InvitéPEEK A BOO !Mer 2 Aoû 2023 - 13:43InvitéFEAH Ven 21 Juil 2023 - 16:46Invité
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

[FB] apollo & icarus // feat. Blake
Zack L. Kelly[FB] apollo & icarus // feat. Blake KGwZKu928ChirurgienYuta Okkotsu ─ Jujutsu KaisenRory V. Blaise
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
https://westcoastslayers.forumactif.com/t215-zack-o-i-smash-my-broken-heart-of-gold#930https://westcoastslayers.forumactif.com/u73
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Mer 30 Nov 2022 - 18:22
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
[FB] apollo & icarus // feat. Blake KGwZKu9Âge : 28Métier : ChirurgienFeaturing : Yuta Okkotsu ─ Jujutsu KaisenAutres comptes : Rory V. Blaise
Zack L. Kelly

apollo & icarus
feat. Blake L. Curtis
Tu te sens sale. Et fatigué. Et abîmé. Et t'as la tête ailleurs. Et t'as les messages de ta mère qui semblent ne jamais s'arrêter. Et ceux de ton père qui te dise de rentrer. Et tu comprends. Et t'as juste envie de crier, de hurler, d'exister. Tu sais pas pourquoi, mais aujourd'hui, ah aujourd'hui, t'es fatigué, Zack. T'as passé une journée de merde. Trop de monde, trop d'urgence, pas assez de temps, pas assez de vie, trop de morts. Et toi, toi, t'as été incapable de faire tout ce que t'aurais aimé faire, sauver toutes les personnes que t'aurais aimé sauver.

Putain. « Putain. » Ta pensée devient ta parole, et tu ouvres la porte de ton appartement avec lenteur, la refermes en claquant un peu trop fort la porte, et tu grimaces un instant. « Désolé ! » lâches-tu, la voix un peu forte, pour prévenir ton colocataire de ton arrivée, de ta venue, comme par peur de déranger, alors que tu es ici chez toi. Tu lâches les clés sur la console, enlèves tes chaussures dans l'entrée, laisses tomber au sol ton sac. Tu enlèves ta veste, la fous sur le porte-manteau.

Aucun bruit dans l'appartement.
Et tout est soudain trop calme.

Aucune voix, aucun murmure, aucun chant ou sifflement qui pourrait indiquer que tu n'es pas seul, que Blake est là, quelque part. Même pas l'eau qui coule dans la salle de bain. Et tu te sens soudain un peu anxieux, un peu angoissé, comme si on t'avait abandonné. Un raclement de gorge, et tu avances vers la cuisine ouverte sur le salon. Tu fouilles dans le placard, en sors une tasse que tu mets sur la machine à café. Tu fouilles encore, regardes les paquets qui s'alignent devant toi. Gâteaux. Sucreries. Chips. Nouilles instantanées. Et ton coeur balance entre toutes ces merdes mauvaises pour ta santé. Tu craques alors pour une barre de céréales. Café en main, barre de céréale en bouche, tu te laisses alors tomber sur la méridienne du canapé. Tu t'enfonces dans les coussins, fermes les yeux un instant.

Tu veux faire hurler le silence, le briser, le casser. Tu veux qu'il parle, qu'il s'évanouisse, tu veux le remplacer par n'importe quoi. Du bruit, de la musique, une voix. Une voix. Tu te sens seul. Putain. Putain. Et ton cœur palpite trop fort, et tu inspires, expires, inspires, expires. Abandonnes ta tasse sur la table basse.

Entre lui et toi, tu sais plus vraiment qui est le sauveur, et qui est le sauvé.

Lullaby S. Donnelly[FB] apollo & icarus // feat. Blake CfJCAW126 ansinspectrice de policesurtr (arknights)gawaïn
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
https://westcoastslayers.forumactif.com/https://westcoastslayers.forumactif.com/
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Mer 30 Nov 2022 - 21:21
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
[FB] apollo & icarus // feat. Blake CfJCAW1Âge : 26 ansMétier : inspectrice de policeFeaturing : surtr (arknights)Autres comptes : gawaïn
Lullaby S. Donnelly

i walk alone, till i see the sunrise,
over my shoulder i'm alive

((tw : self harm, suicide))
[FB] apollo & icarus // feat. Blake 8inYYNl
THÈME – Une jambe suspendue, qu’il balance, allongé au bord du vide. Sur le toit de ce building qui surplombe Downtown, le jeune homme demande au ciel en silence, un brin de bienveillance et d’un peu plus de chance. Il demande sans émettre un son, pourquoi sa vie est aussi pitoyable, sans s’appitoyer, Blake se demande seulement ce qu’il a pu faire de mal. Pourquoi n’est-il pas né sous une meilleure étoile ? Pourquoi quand il cherche à voir plus loin, l’horizon de son avenir se voile ? C’est en se redressant vivement, le visage se tournant vers le sol, trente étage plus bas, à quoi bon être encore là ? Avec conviction, les jambes un peu tremblantes, il se relève ; il a beau être fan de spider-man, il sait qu’il n’a pas de toiles comme Peter Parker ; qu’il est simplement un jeune garçon de vingt ans du nom de Blake, sans pouvoir, si ce n’est une oreille absolue et un talent certain pour crocheter des serrures.

Il n’est rien en somme.
Uniquement, un tas d’humus, qui devrait entrer en décomposition.

Tendant la jambe, sa volonté vacille ; pourtant, il serait tellement plus simple de sauter dans le vide, d’oublier ses problèmes, cette indifférence qui le fusille. Blake aurait préféré ne jamais savoir, mais la vérité est là, ancré sur son faciès comme sur son corps depuis cet accident. Sa mère n’en a qu’après sa part de l’héritage ; tout ça pour une question d’argent. Il faut toujours que ça en revienne à ça. L’argent. Tout tourne autour de l’argent. Et les pensées virevoltent dans tous les sens, les mots s’enchaînent et il se maudit de ne pas avoir son carnet sur lui pour gratter l’inspiration qui lui vient. Relevant la manche, les mots se gravent dans sa peau, la pointe du stylo s’enfonçant parfois un peu trop profondément.

L’encre trace ses lignes
Et les mots, dans son esprit qui fulmine
Frénésie l i m p i d e
L’empêche de sauter dans le vide

Reboucher le stylo et le ranger dans la poche ; posture de biais, le regard toujours vissé sur la vue, le soleil décroissant au loin, emportant avec lui la chaleur et la lumière, plongeant peu à peu le reste de la ville dans un crépuscule époustouflant, lui coupant la chique. C’est un beau jour pour mourir, mais Blake considère en cet instant, qu’il n’a pas encore assez vécu. Un sourire naît sur son visage, furtivement, avant de quitter son perchoir, les mains dans les poches. Mourir doit être une belle aventure, mais attendons la majorité avant de la vivre. La vie était la meilleure école du monde pour en apprendre les rouages, les forces et les faiblesses. La vie est une cour de récréation ; on y rencontre la solitude, des camarades de jeux, des lois et des règles, des barrières pour ne pas sortir des sentiers. Un cocon protecteur qui dissimule un matraquage.

L’école apprend à la société à se conduire en parfait mouton.
Et c’est là tout ce qu’il n’était pas.

Vivre en marge avait du bon ; son parcours n’avait rien d'atypique, au contraire. Sur ce point là, Blake pouvait se trouver unique ; n’oubliant qu'à de très rares occasions que cette routine avait de quoi remplir bien des cahiers en termes de perles anecdotiques. Il a vu du pays, rencontré des tas de gens - c’était le Oliver Twist des temps modernes, mais malheureusement, il était plus proche du roman que du joli disney. Ses chansons, il les écrits plus souvent sur des trottoirs en grelottant que dans un beau studio d’enregistrement. Il utilise parfois des stylos, parfois sa sueur, parfois du sang. à force de se mordre la lèvre inférieur, on en vient à oublier que le meilleur moteur pour gratter des lyrics, c’est la douleur.

La nuit tombe quand il quitte enfin le building, les mains dans les poches, son casque audio sur les oreilles, à écouter un beatbox de sa composition datant de la veille, la tête allant de bas en haut pour marquer le rythme. Dans la rue, les paroles se mettent à raisonner, chuchotant pour lui-même. J’étais persuadé que la route que j’m’étais fixée serait toute tracée. J’étais sur de moi, j’avais des rêves plein la tête et pourtant pas d’chaussettes aux pieds. J’savais pas c’que j’foutais là et encore moins où j’devais aller. Si j’avais su qu’j’allais autant galérer, trimer comme un forcené, damné, j’aurais très certainement déjà dégainer… Tirer ma révérence pour rejoindre les bras de morphée à tout jamais. Les paroles sont tristes, mais le rythme est violent. Les mots sont normalement crachés, mais dehors, à la vue des passants, le jeune homme se trouve une nouvelle timidité. Chanter pour lui, c’était sa thérapie sur le long terme, de quoi l’empêcher de craquer, de tomber.

C’était peut-être la seule chose dans laquelle il s’trouvait doué.

Les ruelles se succèdent, les passants se bousculent pour rentrer chez eux, alors le jeune homme quitte la surface du trottoir pour doubler plus rapidement. Ne pas se sentir à sa place aux milieu des gens ; sentir le poids des regards, du jugement. Faut dire ce qui est, Blake n’est pas des plus fringants ; il porte sur son visage la marque des gens qui ont vécus plus d’hivers rugueux que quiconque, plus qu’un vieux ruskov sans vodka dans la cave. Il aurait tant aimé qu’une pluie torrentielle vienne s’abattre sur son faciès, pour laver les larmes éphémères qui perlent déjà sur son visage de haineux trop fier. Il dégaine une cigarette, l’avant dernière de son paquet, l’allumant dans un geste las, souhaitant laver le goût des relents qui lui comprimait la gorge à coup de nicotine et de goudron. Un besoin de calmer les palpitations, de sa colère qui grimpe.

Un revers de manche, la peine est effacée. S’arrêtant à un foodtruck, commandant deux kebabs à emporter, c’est avec un nouvel objectif qu’il se dirige vers son squat attitré. Un double des clés dans la poche, les prunelles s’éclairent légèrement, Blake n’avait pas côtoyé que l’indifférence finalement. La musique s’estompe légèrement, une mélodie au piano se lançant ; quelque chose de mélancolique, un brin triste, qui collait parfaitement à son humeur de l’instant. Le code est entré, le voilà qui grimpe les escaliers, n’ayant aucune confiance aux ascenseurs. Ouvrant la porte, le simple fait de devoir mettre une clé dans une serrure est un geste déconcertant pour lui ((plus habitué à pénétrer nul part de façon légale.)) C’est moi. La porte n’est pas fermée à clé, il en conclut donc que tu es bel et bien là.

Zack ? Il entend un bruit, ça provient de la table basse ; en tout cas, c’est bien ce qu’il croit. La pièce n’est pas vraiment allumée, alors d’un geste lent, le tintement des clés suivant son mouvement, Blake allume le salon et te découvre là. Qu’est-ce que tu fous dans le noir ? J’ai été cherché des kebabs… Il se garde bien de te dire qu’il a quitté ta demeure avec un autre objectif en tête ; sauter de ton balcon, ça aurait très certainement fait tâche. Euh, ça va ? T’as une petite mine.

Il n’aurait pas chuté comme Icare ; pas aujourd’hui. Il était rentré au bercail.

// désolé de la réponse rapide, mais écrire avec blake, c'comme tartiné de la confiture, ça vient tout seul ; des bisous ♡
@AZRIA
Zack L. Kelly[FB] apollo & icarus // feat. Blake KGwZKu928ChirurgienYuta Okkotsu ─ Jujutsu KaisenRory V. Blaise
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
https://westcoastslayers.forumactif.com/t215-zack-o-i-smash-my-broken-heart-of-gold#930https://westcoastslayers.forumactif.com/u73
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Jeu 1 Déc 2022 - 18:52
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
[FB] apollo & icarus // feat. Blake KGwZKu9Âge : 28Métier : ChirurgienFeaturing : Yuta Okkotsu ─ Jujutsu KaisenAutres comptes : Rory V. Blaise
Zack L. Kelly

apollo & icarus
feat. Blake L. Curtis
A travers les acouphènes, tu crois entendre quelque chose. Mais tout vibre. Tes tympans, tes tempes, ton cœur, ta gorge. Et t'as tout qui semble flou, et tout qui semble trop net. Et tu vis dans cet entre deux que tu détestes. Tes ongles matraquent les cuticules de tes doigts. T'as le regard dans le vide, et le vide à l'âme. Et peut-être que si tu cherchais à te comprendre, à être ce que tu es, à te réveiller. Peut-être que t'arriverais à exister.

Lumière.
Lumière.

Tes paupières papillonnent et tu te redresses, les acouphènes se taisent, disparaissent comme ils sont apparus, laissant seulement derrière eux une douce migraine. Qu’est-ce que tu fous dans le noir ? J’ai été cherché des kebabs… « Désolé, je pensais à autre chose, » réponds-tu au tac-au-tac, comme une excuse sortie tout droit d'un livre pour les nuls. Tu te racles la gorge, tu sens ta voix qui t'abandonnes, tu sais pas trop pourquoi.

Puis la question, la fameuse, la terrible : celle qui te détruit un peu, celle qui te fait un peu flipper ; elle tombe comme à la fin d'un examen, le sujet qu'on a pas révisé, celui qu'on a oublié, ou qu'on a laissé tomber. Tu sais pas trop quoi répondre, alors tu te contentes de hausser les épaules, de sourire, doucement, tendrement. « C'était une grosse journée. » T'as perdu des patients, aujourd'hui. Y'en a toujours trop, quand c'est comme ça. Trop de perdus, jamais assez de sauvés.

Et t'as peut-être envie de lui dire, de lui avouer. T'aimerais en parler, mais tu sais pas comment faire pour te confier. Tu sais, c'est dur, pour toi, de le faire. Même si c'est Blake, même s'il sait, qu'il te connaît et qu'il- ah, c'est peut-être parce que c'est Blake, et qu'il sait, et qu'il te connaît, et que lui avouer, ce serait te dénuder.

Puis ton regard retrouve le sien, se perd sur son visage, et tu fronces les sourcils. Pas beaucoup, à peine. Mais t'es finalement un si mauvais acteur, Zack, que ça se voit sur ton visage, quand tu t'inquiètes, quand tu te perds, quand t'hésites, quand tu sais plus quoi faire. « Et toi ? T'as pas une bien meilleure mine que la mienne. » Et c'est peut-être une façon de lui dire, hé, dis, cap ou pas cap, on s'confie ?

hrp : réponds-moi à la vitesse que tu veux, tu sais que te lire est pour moi un hobby vraiment <333

Lullaby S. Donnelly[FB] apollo & icarus // feat. Blake CfJCAW126 ansinspectrice de policesurtr (arknights)gawaïn
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
https://westcoastslayers.forumactif.com/https://westcoastslayers.forumactif.com/
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lun 6 Fév 2023 - 21:05
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
[FB] apollo & icarus // feat. Blake CfJCAW1Âge : 26 ansMétier : inspectrice de policeFeaturing : surtr (arknights)Autres comptes : gawaïn
Lullaby S. Donnelly

i walk alone, till i see the sunrise,
over my shoulder i'm alive

((tw : self harm, suicide))
[FB] apollo & icarus // feat. Blake 8inYYNl
THÈME – Faire abstraction, ne pas chercher midi à quatorze heure, ne pas s’impliquer et surtout, ne pas révéler. Garder enfoui les traumas du passé, bien caché au fond de la trachée, ne rien laisser s’échapper, ne pas abdiquer. Les jointures de ses mains deviennent blanches à force de serrer avec ardeur le sac plastique. C’est en se dirigeant vers la poubelle pour l’y jeter, que l’homme, à l’abri des regards, laisse transparaître un brin d’inquiétude. La nuque craque alors qu’il retire ses baskets seulement avec ses pieds, la chance pour lui que ces godasses soient mal lacées, pas besoin de batailler cent ans pour se déchausser ; d’un coup de talons chacune, elles sont “rangées” dans l’entrée. Se lavant les mains avant de passer à table, c’est en remontant ses manches que ses textes écrits précédemment se dévoilent. C’est donc avec rapidité qu’il s’exécute Blake, avant de courir vers la chambre d’ami ou tu l’as installé alors qu’il t’avais dit que le canapé était suffisant, attrapant à la hâte son carnet et un stylo, grattant le papier pour pouvoir enfin libérer ses bras de l’encre apposé.

Son carnet sous le bras, le stylo dans la main, les manches toujours remontées, le jeune homme s’échoue à tes côtés sur le canapé, d’une façon bien étrange cependant, jambes en l’air sur le dossier, tête à l’envers. C’était là ce qu’il était, ce qu’on pouvait discerner dans sa façon de se mouvoir, de se comporter. Blake ne tournerait jamais rond. Le feu dans le bleu de ses yeux rencontrent tes iris et c’est sans mot dire, qu’il laisse s’échapper la douce sonate d’un rire. Rictus étirant le recoin de ses lèvres, les bras croisés derrière la nuque, il lâche avec désinvolture. Une grosse journée ouais, je pense que ça résume bien cette dernière, pour toi, comme pour moi. L’exception étant qu’il n’était qu’un branleur de première catégorie, un cafard parmi les insectes, au top de la hiérarchie quand il s’agit de survivre, mais au top de la convoitise et de la haine ressentie, que l’on souhaite éradiquer au plus vite.

Ne pas penser à ça.
Ne pas cogiter.
Ne pas réfléchir.
Ne pas ressasser.

Gainé au maximum, Blake s’hisse de nouveau, assis sur le dossier du canapé pour quelques secondes avant d’ouvrir le placard, d’attraper du sopalin et deux verres, c’est avec lenteur qu’il se dirige cette fois-ci vers le sol, plaçant un coussin sous son fessier. Quand on a passé sa vie à manger dehors sous un lampadaire, y’a des automatismes que l’on a tendance à ne pas oublier. Ouvrant la première boîte, il la glisse devant toi dans un sourire en coin toujours logé sur le visage. Mange. T’as besoin de reprendre des forces après ta journée. Attrapant une frite dans sa propre boîte qu’il trempe dans la sauce barbecue, le jeune homme dégaine la canette de coca, qu’il dégoupille comme une grenade à l’entente de ta question. Sa mine l’avait trahie ? Lui qui pensait être le parfait menteur, le meilleur dissimulateur ; il avait encore un long chemin à faire.

Pourtant, avec du recul, Blake ressent en effet les affres de la fatigue, des insomnies à répétition, des nuits courtes d’une durée de trois heures, des cernes creusées qui pèsent sur son visage, de la douleur musculaire que l’on ressent lorsque l’on se force à sourire trop longtemps. Continuer de se bercer d’illusions, un mensonge par omission. Une gorgée de coca englouti, un croc dans le sandwich, les paupières sont rouvertes, mais les yeux ne te regardent pas Zack, ils sont rivés ailleurs, à des années lumières d’ici. Il est encore sur ce toit, prêt à sauter, en priant que des ailes sont prêtes à être déployées. Moi ? J’ai toujours eu une mine déconfite, c’est c’qui fait mon charme d’ailleurs. Pas doué pour parler, encore moins pour se confier, il ne l’a jamais fait de sa vie et la encore, aujourd’hui, c’est un système de défense, un automatisme qui n’est pas prêt de changer. T’as beau être le sang de la veine, il érige une barrière, qu’il le veuille ou non, c’est du pareil au même - Blake n’a pas d’autres solutions.

Une frite de nouveau glissé entre ses dents, elle reste nichée là, ses yeux incandescents scrutant tes faits et gestes. J’suis bon pour écouter, c’qu’il y a de bien quand tu dors sous un lampadaire, c’est que t’en croises des gens, t’en entends des histoires. Alors si t’as besoin, parle. J’te promet, je n’jugerai pas. Le sourire demeure, alors que les paupières, comme un rideau après la représentation, se ferment. Un jour peut-être que Blake se confiera, mais pour l’instant, il se sait meilleur spectateur, qu’orateur. Alors, conte lui ton histoire du jour Zack, fais lui oublier les déboires, les pensées suicidaires qu’il souhaite ranger au placard. Ne le laisse pas chuter comme Icare.

// un jour j'arrêterai de mettre milles ans, promis ♡
@AZRIA
Zack L. Kelly[FB] apollo & icarus // feat. Blake KGwZKu928ChirurgienYuta Okkotsu ─ Jujutsu KaisenRory V. Blaise
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
https://westcoastslayers.forumactif.com/t215-zack-o-i-smash-my-broken-heart-of-gold#930https://westcoastslayers.forumactif.com/u73
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Sam 11 Fév 2023 - 17:46
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
[FB] apollo & icarus // feat. Blake KGwZKu9Âge : 28Métier : ChirurgienFeaturing : Yuta Okkotsu ─ Jujutsu KaisenAutres comptes : Rory V. Blaise
Zack L. Kelly

apollo & icarus
feat. Blake L. Curtis
Son regard accapare le tien, un court instant, et son rire étire tes lèvres, tu fais baisser les paupières, détends légèrement les muscles trop tendus de tes épaules. Un rire. Rien qu'un seul. Tu l'observes partir alors qu'il va récupérer tout ce qu'il faut pour te nourrir. Même pas ça, t'es capable de faire, Zack. Puis il revient, s'installe sur le sol, et t'es à deux doigts d'ouvrir la bouche pour lui dire de se mettre sur le canapé, que t'en as un peu rien à branler, s'il est taché, que c'est pas grave, mais tu t'arrêtes, alors qu'il te tend ta boite en plastique. T'as presque envie de le rejoindre sur le sol, de te laisser glisser contre le canapé, et de te laisser aller.

Mange. T'as besoin de reprendre des forces après ta journée.

T'as surtout besoin de tout envoyer balader. Ta mère, ton père, ton taff, et peut-être même toi-même, tiens. Ça ferait des vacances. A qui, t'es pas vraiment persuadé de vouloir la réponse. A tes géniteurs, déjà. Mange. Et t'observes la boîte un instant, pas sûr que ce qu'il y a à l'intérieur arrive à rester dans ton estomac pour la soirée. Tu te mords les lèvres. Si tu manges, alors que t'as déjà avaler un café et une barre de céréales, est-ce que c'est simplement une bonne idée ? Est-ce que ton estomac allait le supporter ? Il est pas content, pendant ce genre de journée. Comme si le stress l'emmerdait plus lui que ton cerveau. Et pourtant ton cerveau était facilement emmerdant dès que t'avais une journée stressante. Des pensées enivrantes, peut-être un peu glaçantes, quelques fois tétanisantes.

Il commence à manger, détourne ta question, et tu devrais pas, Zack, mais tu prends ça comme une façon de te rembarrer, une façon de te dire que c'est pas tes affaires, que t'as pas à t'en occuper. Et peut-être que ça brise un peu ton cœur abîmé, celui qui a tant de mal à tout donner ; c'est pas sa faute, Zack, c'est toi qui prends tout trop à cœur, c'est toi qui sais pas faire, c'est toi, tu sais, Zack, qui veut que les autres se confient, comme pour te dire que t'es important, mais c'est aussi toi, Zack, qui ose jamais vraiment le faire.

Puis c'est Blake. Comment te plaindre à Blake, qui a tout perdu ou presque. Tes problèmes sont insignifiants comparés aux siens, il devrait même te prendre de haut, et, dans ta tête, ça s'invente des idées, des illusions, des pensées qui ont sa voix, celles qui disent que t'es qu'un bon à rien, que tu mérites rien, que tu te plains pour rien, et que tu devrais être content de ce que tu as, car tu as tellement, tellement, tellement plus que certains.

Et ton regard abandonne le profil de son visage, se pose sur la boîte. J’suis bon pour écouter, c’qu’il y a de bien quand tu dors sous un lampadaire.

Putain. Putain. Et des fois, t'oublies. Pas vraiment, mais un peu quand même. Que vous avez pas la même vie. Que vous avez pas vécu la même chose, que toi, toi, comparé à lui, tu devrais remercier tous les dieux existants sur terre auxquels tu ne crois pas. Et ça te tord un peu plus l'estomac. Putain.

Y'a ta main qui tremble, et qui a presque envie de venir se poser sur la sienne, ou sur son épaule, ou dans ses cheveux emmêlés, juste pour le toucher, te retenir à quelque chose, faire disparaître tes pensées qui tourbillonnent, pas pour lui, non, pour toi, égoïstement, pour pas te laisser dépasser par ta misérable vie, et par ta pathétique existante, alors que lui, lui est encore si fort et si droit. Tu te donnes envie de vomir, Zack. Et tu déglutis, te racles la gorge alors que tu te laisses couler sur le sol à ses côtés, ouvres la boîte en face de toi de tes mains tremblantes. Une fritte, puis deux, et trois. Mais tu restes silencieux, te concentrent sur les muscles de ta mâchoire qui mâchent, mâchent, mâchent, avalent, déglutissent. Puis tu récupères la canette de coca, une gorgée, deux.

Quelle journée pourrie pour tes pensées vagabondent,
Pour ton corps immonde.
T'as ton esprit qui vomit,
Ton âme qui s'évanouit.

Et le silence, encore. Faudrait le briser. Faudrait que tu parles, que tu dises quelque chose, pour pas le laisser à attendre. « C'est juste... » Pas grand chose. Pas grand chose, presque rien du tout. T'as perdu deux patients. Ils étaient déjà quasi morts en arrivant, c'est pas de ta faute, tu pouvais pas faire grand chose, et t'étais pas le seul, autour, vous étiez plusieurs, mais t'arrives même plus à savoir lesquels de tes collègues étaient avec toi. Deux patients. T'as eu des journées pires, des journées où c'était toi qui avais merdé, des journées où les gens tombaient comme des mouches, des accidents de voiture sur l'autoroute, des carambolages, des bus d'école retournés. T'as eu pire, comme journée. Mais y'a eu ta mère, et ses écrits acerbes, et ses mots si bien trouvés qu'ils ont cassé le peu d'estime qui te restait. « J'ai perdu deux patients, aujourd'hui. » Des pas très vieux. Une trentaine d'année, un couple, un accident de voiture. Basique. Tellement basique. Ça arrivait tout le temps. « Y'avait rien à faire, ils étaient déjà... enfin, c'était déjà perdu d'avance. On a tout fait pour les sauver mais... ouais. C'était perdu d'avance. » Et c'est ça, le pire, c'est quand c'est perdu d'avance, mais que t'essaies quand même.

Tu le fais tout le temps.
Te battre pour quelque chose perdu d'avance.

Et tu tritures une fritte de tes doigts, l'abandonnes ensuite avant d'attraper la serviette pour t'essuyer. « Et j'ai eu des nouvelles de mes parents. C'est jamais vraiment une bonne nouvelle d'en avoir. Donc... ouais, voilà. Pas fou. Mais y'a pire, je suppose. » Evidemment que y'a pire, Zack, tes emmerdes, c'est rien du tout. Alors tais-toi, avales ce que Blake t'a acheté, et ravales tes larmes et ton âme bousillée.

hrp : pardon c'est un peu looooong, j'me suis perdue, désolée 

Lullaby S. Donnelly[FB] apollo & icarus // feat. Blake CfJCAW126 ansinspectrice de policesurtr (arknights)gawaïn
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
https://westcoastslayers.forumactif.com/https://westcoastslayers.forumactif.com/
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lun 13 Fév 2023 - 13:38
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
[FB] apollo & icarus // feat. Blake CfJCAW1Âge : 26 ansMétier : inspectrice de policeFeaturing : surtr (arknights)Autres comptes : gawaïn
Lullaby S. Donnelly

i walk alone, till i see the sunrise,
over my shoulder i'm alive

((tw : self harm, suicide))
[FB] apollo & icarus // feat. Blake 8inYYNl
THÈME – Il le sent, il le voit, ça peut se lire facilement sur ton visage Zack, que ça ne va pas. Et t’as beau tout faire pour le cacher, Blake a un détecteur pour ça. Il a passé son adolescence à contempler les gens passés devant lui, qu’il sait reconnaître aisément la pitié, l’indifférence, l’empathie. Mais surtout la tristesse ; surtout la détresse. Sa frite trempée dans la sauce barbecue reste suspendue dans les airs alors que du coin de l’oeil, il t’étudie. S’imprègne de tes faits et gestes, juste pour savoir sur quels pieds danser. T’es pas dans ton assiette, t’as les traits tirés, le dos voûté par la vie, les cernes creusés et sans aucune doute, l’estomac retourné. Blake aimerait te dire de pas te forcer, que t’as le droit de laisser la bouffe de côté, d’aller te reposer. Mais il sait l’importance d’un repas chaud, dans une ambiance conviviale, malgré le drame de la situation. Car en cet instant, il ne se fait pas d’illusion, il y a quelque chose ici qui transpire la désillusion, une envie de crier au monde, l’abomination de vos conditions. Vous n’allez pas bien, vous tenter de passer outre, de bercer de mirages votre entourage qui se fait aveugle ou absent de vos existences. Aujourd’hui, à cette heure-ci, vous deviez oublier vos pairs ; il vous faut penser avant tout à vos gueules.

Plus facile à dire qu’à faire
C’est la votre calvaire
Vous vous sentiez en enfer
Mais pas encore aux côtés de Lucifer

Sa main droite vient se glisser sur sa nuque, la massant légèrement pour combler le vide, l’absence de mot ; ce qu’il y a de réconfortant avec le silence, c’est quand il est adéquat avec l’ambiance. Cependant, ce n’était pas le cas en ce moment. Ses yeux vont et viennent de son repas à toi, soupirant sans émettre un son, doué se fondre dans la masse et ne pas perturber le monde des autres, il se fait patient et attend. Sa frite suspendue rejoint enfin ses lèvres, alors que le timbre de ta voix lui parvient enfin. Un début de phrase qui se meurt entre tes lèvres, tu ne rajoutes rien dans l’immédiat, mais Blake ne te presse pas. Lui, il se contente d’attraper sa canette et d’en boire une gorgée. Mais très vite, l'appétit le quitte quand tu continues après quelques secondes seulement, ta complainte. J’ai perdu deux patients aujourd’hui. Il aimerait rétorquer Blake, que ce sont les aléas du métier, que si tu ne te détaches pas émotionnellement, tu vas juste te faire bouffer par ton altruisme. Mais on ne choisit pas le milieu hospitalier pour autre chose que ça justement, l’altruisme, le désir de sauver des vies, le plus possible.

La tête est basse
Un poids comme une masse
Qui tombe sur son coeur
D’égoïste en pleur

Un soupir lourd de sens, alors que sa main vient se poser sur ta cuisse, s’y accoudant par la suite légèrement, en attendant la suite. Il sait bien Blake, que t’as pas fini de te livrer, que t’as le même poids sur ton cœur ; c’est son empathie naturelle qui lui fait ressentir, comme un miroir, ce que tu vis. Il n’y a pas de finalité, pas de fatalité, son caractère optimiste le pousse à le croire, mais la réalité des faits est pourtant bien là. Non. Il n’y avait rien à faire, plus rien à faire. Tout comme le monde n’est pas tout blanc ou tout noir, c’est également le cas ici. Vous aviez tout fait, mais comment exprimer ça ? Comment faire véhiculer son idée sans paraître sans coeur ou trop cash ? Doué avec les mots pour les paroles, mais si loin en ce qui concerne les relations humaines. à force d’avoir côtoyé du béton et des lampadaires, il en a oublié ce que c’est de parler avec des gens. Sa main masse ton genou, avant de s’écarter un peu. Et j’ai eu des nouvelles de mes parents… Il aimerait en sourire, mais rien n’apparaît sur son visage. S’il y a bien un sujet sur lequel Blake ne peut pas s’exprimer, c’est bien celui-là. Il ne peut pas comprendre et ne le souhaite pas.
Il serait forcé de constater la malchance qu’il a eu, de ne jamais connaître le sens du mot “famille.”

Une frite est croquée, un morceau de sandwich avalé pour faire passer le goût amer qui s’est incrusté dans sa bouche, avant d’enfin daigner l’ouvrir. T’as le droit de te sentir mal, c’est légitime. Je ferais le même métier que toi, je pense que je serai dépité aussi. Cette impression d’échec, de pas avoir réussi à sauver quelqu’un… Mais voilà, tu n’peux pas sauver tout le monde… Faut l’accepter et vivre avec ; même si c’est difficile. Mais dis-toi que t’as fais tout ce que t’as pu justement, pour qu’ils reviennent. T’as essayé. Et t’es mal parce que t’as échoué. Où qu’ils soient, je pense qu’ils t’en remercient sincèrement. Accoudé à la table, Blake cherche du regard son paquet de cigarette, mais se contente de dégainer sa vapoteuse au goût de fruits rouges givrée sans nicotine, pour ne pas t’imposer une odeur de clope dans ton appart’. Décapuchant le filtre, tirant sur cette cigarette éphémère électrique, le jeune homme continue. Je te respecte pour ça Zack, à ta place j’aurais sans doute craqué depuis longtemps. Tu fais un métier formidable, mais faut que tu te détaches émotionnellement sinon… Tu tiendras pas.

Il exprime Blake, son inquiétude à ton encontre. Une nouvelle bouffée, c’est en l’inspirant qu’il amorce. Pour ce qui est de ta famille… Un début de phrase laissé en suspens, alors qu’il inspire longuement, avant de recracher la fumée à la senteur fruitée. Je pourrais te dire que je comprends tout à fait, même si je sais que nos situations sont différentes. Je te dirais pas de prendre du recul ou un truc bateau du genre, mais t’as le droit de les envoyer chier ; tout comme t’as le droit de… Ressentir ce que tu ressens. Que dire là-dessus ? Quels conseils donner ? Blake n’en sait rien. C’est peut-être pour ça qu'il se sent démuni. Il ne sait pas quoi dire, ni quoi faire. J’sais que quand j’pense à ma génitrice ou à mon géniteur, j’ai envie d’mourir.

C’est lâché, sans artifice, sans malice, sans tristesse, sans gorge noué. C’est juste un fait, qui est avéré. Mais ils ne me définissent pas. Y’a juste le lien du sang, le reste est absent…. Je sais pas si dans ton cas, l’amour filial est présent, mais si c’est le cas, faut le chérir. Ronger son frein. Et mettre de l’eau dans son vin. Un sourire en coin, la sonate d’un rire bref, cristallin. Accoudé à la table, la main masse son menton, pour ensuite se poser sur sa joue, ses yeux se posant sur toi de nouveau. M’enfin, moi en ce qui concerne ce genre d’histoires, j’suis pas de bon conseil je crois, aha.

Et de toute façon, Blake en général, n’est pas un exemple.

// bonjour bonjour je ne fais que passer ♡
@AZRIA
[/quote]
Zack L. Kelly[FB] apollo & icarus // feat. Blake KGwZKu928ChirurgienYuta Okkotsu ─ Jujutsu KaisenRory V. Blaise
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
https://westcoastslayers.forumactif.com/t215-zack-o-i-smash-my-broken-heart-of-gold#930https://westcoastslayers.forumactif.com/u73
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Lun 13 Fév 2023 - 15:07
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
[FB] apollo & icarus // feat. Blake KGwZKu9Âge : 28Métier : ChirurgienFeaturing : Yuta Okkotsu ─ Jujutsu KaisenAutres comptes : Rory V. Blaise
Zack L. Kelly

apollo & icarus
feat. Blake L. Curtis
Blake écoute. Blake ne juge pas. Blake est solide, quelqu'un sur qui tu peux compter. Blake est une montagne que le vent hurlant ne peut faire ployer. Mais le silence hurle dans tes acouphènes, et tu déglutis, comme si cela pouvait faire passer le mal de tête, comme si cela ferait partir la boule coincée au fond de ta gorge que tu n'arrives pas à avaler. Inspiration. Expiration. T'y arrives pas. T'es faible, si faible. Tu es d'un pathétique, Zack. Et ce n'est pas ta voix qui résonne dans ton esprit, non. Ce n'est pas la tienne. Puis le silence ne hurle plus, soudain, c'est sa voix qui vient faire vibrer tes tympans.

T'as le droit de te sentir mal.

Ce n'est pas toi qui es mort sur la table, ce n'est pas un de tes proches, ce n'est pas... et toutes ces réponses, tous ces mots s'arrêtent. T'as le droit de te sentir mal. Et pourtant, tu te hais de te sentir si mal, de ne pas savoir respirer, comme si tu étais sous l'eau depuis que tu avais quitté l'hôpital. Mais voilà, tu n’peux pas sauver tout le monde… Non. Tu ne peux pas sauver tout le monde. Mais déjà eux, cela aurait été bien. Et n'est-ce pas ce que tu dis à chaque fois ? Mais si tu les avais sauvés, eux ? Imagine ça avait été ta sœur, à leur place ? Ou Blake ? Comment t'aurais fait, si ça avait été Blake, sur la table ?

Il continue. Tu fais un métier formidable, mais faut que tu te détaches émotionnellement sinon… Tu tiendras pas. Et tu ricanes un peu, l'arrière de ton crâne venant trouver l'assise du canapé. C'est pas formidable, comme métier. C'est un métier de taré, de gens remplis d'un complexe de dieu, persuadés qu'ils peuvent changer le monde, sauver les gens avec des outils et des machines, jouer au scientifique fou sans être considéré comme tel. C'est pas formidable, comme métier. Tu l'as choisi seulement pour emmerder tes parents, parce que tu te pensais capable de tenir, parce que tu te croyais pas si faible. Mais plus les jours passent, plus les opérations se finissent, plus tu te dis que tu tiendras jamais vraiment longtemps.

Ah. Tes parents. Les siens. Géniteurs. Et c'est bien un mot que tu devrais utiliser aussi. Géniteurs. Car sont-ils tes parents ? Ils t'ont élevé à coup de précepteurs et de claques, de paroles acerbes et de regards mauvais. T'avais un toit sur la tête et de quoi manger dans l'assiette, mais l'amour d'un foyer ? Jamais. Tu ne t'en souviens pas. Pas même une seule fois.

J’sais que quand j’pense à ma génitrice ou à mon géniteur, j’ai envie d’mourir. Tu te redresses, tes épaules se tendent et, sans même y penser, ta main s'arrête quelque part sur son avant-bras. Un peu comme pour lui dire : non, non, tout mais pas ça. Non. Tout mais pas ça. Parce que, soyons honnêtes, Zack, celui qui sauve l'autre, c'est pas toi.

Et tu secoues légèrement la tête de gauche à droite quand il parle d'amour. « Non, il a jamais été là. Pas vraiment. Ils ont juste... » Une pause. « Une sorte de pouvoir sur moi. J'arrive jamais vraiment à les contredire ou à juste... Ils sont juste- » Tu t'arrêtes, comme à court de souffle. Tes doigts tremblent un peu, alors tu abandonnes son bras, viens les lier tous ensemble, mains serrées, et tu détournes le regard. « Ils me contrôlent un peu, je crois. Moins qu'avant, vu que je suis encore dans cet appart mais... ouais. Voilà. » Et c'est dit, avoué à demi-mots, dans un chuchotement honteux.

Puis tu soupires, expires, ris un petit peu, comme pour détendre l'atmosphère, comme pour faire oublier tes paroles, les envoyer en l'air. « T'es de bien meilleurs conseils que tu ne le crois. Je pense que tu ne te rends pas vraiment compte de la personne que tu es. » Et un regard, un léger sourire. Et tu te redresses encore un peu, délies tes doigts aux phalanges trop blanches. « Tu sais, sans toi ici, je pense que j'aurais obéi comme le bon toutou que je suis, et que l'appart serait déjà revendu. Et je pense... je pense que c'est une bonne chose, que je le fasse pas. C'est pas... c'est pas à cause de toi, mais grâce à toi. Donc... ouais. Merci d'être là. » Un sourire, un peu plus vrai, celui qui se voit dans tes yeux, celui qui éclaire ton visage, et celui qui vient même faire apparaître la fossette au creux de ta joue. Celui qui veut un peu dire : ça va mieux

Lullaby S. Donnelly[FB] apollo & icarus // feat. Blake CfJCAW126 ansinspectrice de policesurtr (arknights)gawaïn
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
https://westcoastslayers.forumactif.com/https://westcoastslayers.forumactif.com/
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
Ven 17 Fév 2023 - 23:38
Lullaby S. Donnelly
Lullaby S. Donnelly
[FB] apollo & icarus // feat. Blake CfJCAW1Âge : 26 ansMétier : inspectrice de policeFeaturing : surtr (arknights)Autres comptes : gawaïn
Lullaby S. Donnelly

i walk alone, till i see the sunrise,
over my shoulder i'm alive

((tw : self harm, suicide))
[FB] apollo & icarus // feat. Blake 8inYYNl
THÈME – Dans les confessions, il y a les confidences ; le genre de secrets que l’on murmure à la bougie, que l’on garde dans un coin de la tête, en espérant ne jamais les ressortir par mégarde ou maladresses. Dans les confidences, y’a la confiance qui prime, comme un accord tacite, un pacte de sang que l’on grave avec les mots, qui s’ancre dans l’esprit et non dans la peau. La brûlure des sentences s’insinuent, s’impriment ; c’est tout aussi beau que tragique. Car dans cet énoncé, dans cette vérité, il y a celui qui parle et celui qui ne fait qu’écouter. Blake sait à quel point, sur ça, il est égoïste. Il aimerait avoir cette capacité, de parler, de se livrer, mais il n’arrive qu’à trouver du réconfort en le couchant sur le papier. Parler de lui à quelqu’un, c’est un exercice qu’il a fait, maintes fois, mais il peut encore compter le nombres de trahisons ; car comme tout le reste, c’est gravé, indélébile, ancré ; dans sa peau, tout comme dans ses pensées. Les confidences, les confessions, elles sont devenues ce qui s’apparentent à un pêché.

Et t’as beau être un frère Zack, il est pas apte à faire ce que tu fais.

Receveur et donneur, lui reçoit l’information alors que tu te donnes corps et âme, que tu partage tes peurs, tes pensées, non sans mal. Car il perçoit Blake, dans la tournure de tes phrases, dans tes gestes un peu maladroits dus au stress ou à la tristesse, ce qui t’accable. Observer en silence, en mangeant sans faire de bruit, pour ne pas brouiller cet élan, pour ne pas le briser. C’est quelque chose de précieux qui est en train de se dérouler sous vos yeux et il souhaite préserver tout ça. Parler de famille, d’amour, c’est un sujet fâcheux pour lui ; bien plus connaisseur dans les coups que dans les étreintes et les bisous ; se rappelant fugacement ce jour funeste ou à l’hôpital il a été confronté une nouvelle fois à l’hypocrisie. Non, il n’y a pas d’amour dans sa famille et il n’y en a jamais eu. C’est pourquoi il a mis les voiles. C’est pourquoi il est chez toi. Et Blake sait qu'il n’a pas besoin d’en parler.

Mais ta vie à toi Zack, c’est un mystère, parce que comme lui, tu parles jamais.

Plus il t’écoute, plus les mots lui viennent en tête. Ouais, ils ont une emprise sur toi, quelque chose que tu peux pas définir, mais tout c’que tu me dis, j’le perçois comme quelque chose de néfaste, de giga toxique. Il le pense, mais ne le dit pas ; car son propre passé et vécu parle pour lui. Sur ce sujet-là, Blake manque cruellement d’objectivité, pourtant il sait de source certaine, que toutes les familles ne sont pas semblables à la sienne. Sa nuque craque bruyamment, car il tique, piquer au vif. Ils te contrôlent… C’est un mot qu’il exècre ; car pour lui qui aspire à vivre libre, entendre ça, te concernant notamment, ça a le don de le faire vriller. Mais il s’impose au calme Blake, en noyant cette amertume dans une gorgée de soda bien frais. Ce n’est pas de la liberté Zack, t’es dans cet appart’ pour qu’ils te donnent l’illusion que t’es pas bridé. C’est juste une manière détournée de te garder enchaîné.

Là encore, il le pense, mais ne dit rien. Déglutit avec difficulté.

Les éloges que tu lui envoie, Blake les assimile sans vraiment s’y attarder ; il connaît ses points forts comme ses faiblesses ; il se connaît par cœur. Il est capable de prédire chacune de ses réactions, il analyse toujours la situation, pour pallier à toute éventualité. Si tu prévois d’être déçu par quelque chose, tu ne l’es pas le jour de l’arrivé ; non, t’es seulement blasé d’avoir eu raison. C’est triste de réaliser que cette conversation, il l’avait imaginée plusieurs fois ; et ce que tu lui dis, il s’y était préparé. Non Zack, tu n’es pas cernable, c’est juste lui qui sait plus comment vivre sa vie sans tout prévoir ; sans tout contrôler. Même son envie suicidaire, il l’avait vu arriver ; preuve qu’il commençait très certainement d’en avoir ras le bol de vivre comme il le fait. Des fois, Blake aimerait sauter du toit, pour ne plus avoir à penser ça, à tourner en boucle dans les tréfonds d’son crâne, de ses pensées miséreuses qui le rendent profondément misérable.
Mais il ne le fait pas, parce qu’il préfère avoir le courage de vivre, plutôt que la faiblesse de crever avant l’heure.

Crois-moi, j’me connais par coeur ; j’me connais sur le bout des doigts. J’connais mes points forts et mes points faibles, je suis un meilleur psy’ pour moi-même que personne ne le sera jamais. Et c’est pourquoi je sais que je suis de mauvais conseils. J’suis doué pour en donner, mais pas pour les appliquer. Je suis doué pour écouter, mais j’suis pas doué pour me livrer. Je t’incite à me parler pour ne pas avoir à le faire. Un sourire en coin, accoudé à la table, un souffle de nez et un mouvement de tête plus tard, il repart. Mais je ne te contrôle pas, je ne suis pas comme tes parents. Avec moi, t’es libre de parler, de te livrer, parce que je te jugerai jamais. Les jambes sont détendues sous la table basse, tirant sur sa vapoteuse, c’est en délivrant ses poumons de la fumée à 0% de nicotine, qu’il enchaîne sans vraiment te laisser le temps d’en placer une. Je suis pas un mec bien, mais j’suis pas un mec mauvais non plus. Pour moi, y’a personne de fondamentalement bon, ni de purement mauvais. Y’a toujours un entre deux. J’vais pas parler d’mon cas, mais j’pense que tes parents sont des tanches, sans pour autant être dans la toxicité la plus absolue… En revanche, ouais, si mes conseils valent ce qu’ils valent à tes yeux, faut que tu prennes du recul et surtout, que tu ne leur laisse pas le choix. Que tu t’imposes et non pas que tu t’écrases ; que tu prennes le large.

Une nouvelle bouffée
Tête en arrière, sourcils plissés
Corps de pierre et coeur de fer
Il est prêt à tout envoyer en l’air

Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire. Et c’est c’que j’ai fais. Ne pas parler de lui, ne pas rapporter ta situation à la sienne ; lui qui déteste les “moi je moi je” n’allais pas faire de même. Ne pas faire aux autres ce qu’il n’aime pas lui-même. Mais sois t’encaisses et tu te laisses bouffer au point d’te jeter d’un toit, soit tu prends position et tu te bas pour ce que tu souhaites… Et j’crois que t’as juste envie d’être libre et qu’ils te lâchent la grappe, non ? Ne pas influencer, ne pas se montrer dur ; son ton est calme, malgré les intonations abruptes. C’est un sujet qui fâche, qui glace, mais Blake, il ne supporte pas de te voir mal à cause de ça. C’est juste son empathie qui parle. Tu mérites d’être heureux man et surtout, tu mérites d’être libre, loin d’un contrôle toxique, ça t’empêche de t’épanouir et c’est… Dommage.

T’es pas un dommage colatéral Zack, mais il a peur que tu finisses par en devenir un. Qu’un jour, comme lui, tu souhaites devenir Icare ; disparaître de la surface de cette terre sans crier gare.

// est-ce que c'est moi ? oui c'est moi 8D ♡
@AZRIA
Zack L. Kelly[FB] apollo & icarus // feat. Blake KGwZKu928ChirurgienYuta Okkotsu ─ Jujutsu KaisenRory V. Blaise
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
https://westcoastslayers.forumactif.com/t215-zack-o-i-smash-my-broken-heart-of-gold#930https://westcoastslayers.forumactif.com/u73
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
Sam 18 Fév 2023 - 11:19
Zack L. Kelly
Zack L. Kelly
[FB] apollo & icarus // feat. Blake KGwZKu9Âge : 28Métier : ChirurgienFeaturing : Yuta Okkotsu ─ Jujutsu KaisenAutres comptes : Rory V. Blaise
Zack L. Kelly

apollo & icarus
feat. Blake L. Curtis
Tu l'écoutes attentivement, tes yeux glissant sur son visage, tes épaules détendues, tes pensées sérieuses. Il parle, parle, parle, et t'explique, te raconte des choses à demi-mots, avoue sans se confesser. Il te dit des choses, Zack, des choses que tu gardes, des choses que qui viennent faire emballer ta respiration, vriller ton cœur, massacrer ton âme. Il parle, parle, parle.

Toxique. Tes parents le sont, l'ont toujours été, t'es assez grand, et t'as fait assez d'études pour t'en rendre compte par toi-même. Mais même en le sachant, même en t'y connaissant... t'as le cœur qui se serre, les pensées délétères. Tu ne les aimes pas, pas vraiment, et ils ne t'aiment pas non plus. Et oui, oui, oui tu veux être libre. Libre, prendre ton envol, voler si haut que même Apollon ne viendra pas brûler tes ailes ; devenir Icare, sans sombrer dans les ténèbres.

Mais tu n'arrives pas à les abandonner totalement, car ils t'ont toujours façonné à leur manière. Tu veux être libre, Zack, tu cours après la liberté, après l'adrénaline. C'est pour ça que t'as merdé plus jeune, c'est pour ça que la nuit, tu t'abandonnes, tu te laisses porter, par toutes ces substances qui te donnent l'impression de te libérer. C'est comme ça que tu l'as rencontré, parce que t'avais envie de faire battre ton cœur un peu plus fort, un peu plus vite, pour avoir l'impression de vivre, de ressentir. Mais t'as plus le temps. Parce que le taff est trop prenant, parce que si tu merdes la nuit, alors la journée, qui sait ce qui tu ne pourrais pas sauver ? C'est terrible, et ça te tue à petit feu.

Terrible.

Terrible que tu n'arrives pas à tout envoyer en l'air, à te détacher entièrement, à les abandonner, quitter tout ce qu'ils t'ont toujours donné. Car il suffit d'un mot d'eux, pour que tout, pour que rien n'en vaille plus la peine.

Alors un haussement d'épaules. Simplement ça. « Peut-être. » Peut-être. est la seule chose que tu arrives à articuler dans ta gorge trop serrée après tout ce qu'il a énoncé. Un peut-être et un haussement d'épaules, car tu n'es pas sûr de tout ce qu'il peut dire, car tu n'es pas persuadé, ou même convaincu que tu mérites. Le mot même te semble de trop. Mériter. Qui distribue ce mérite ? Tu n'as rien fait de ta vie, Zack, et t'es pas devenu chirurgien parce que tu le voulais, mais simplement pour ne pas devenir l'avocat que t'étais censé être, juste pour être contre eux, sans vraiment les décevoir non plus.

Terrible.

Parce que malgré tout, tu recherches encore leur amour qui ne viendra jamais.

Et tu te redresses, commences à arranger ton repas, comme pour le rendre plus appétissant, comme pour clore la conversation qui te retourne l'estomac. « Enfin après, rien de bien terrible, hein. Rien qu'une bonne nuit de sommeil peut soigner. Et peut-être un verre ou deux, aussi. » Et un sourire, un léger rire, un peu cristallin, un peu enfantin, plein d'espoir un peu vain.

hrp : ♥

Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
[FB] apollo & icarus // feat. Blake