Dans la cour des grands ☽ ft Alice S. Sato

claus avait conscience sans mal qu'avec la situation, il se devait d'avoir des alliés. L'homme mettait un point d'honneur à se pas perdre de son influence parmi les protecteurs. Oui Alice était une connaissance qu'il appréciait mais le cœur du paladin était trop embourbé par la glace pour qu'il assume avoir une amie. Dissimulé derrière sa propre ignorance il avait accepté d'invité la jeune femme à venir chez lui pour discuter. Il devait apprendre à se décontracter.

habillé en costume, il avait dû travailler toute la nuit sur un dossier, à tel point qu'il avait tourné à la caféine. L'idée d'annuler avec Bohort ne lui avait même pas frôlé l'esprit tant sa vie de protecteur surplombait tout le reste. Résidus désagréable de l'éducation d'un paternel un brin — pour ne pas dire beaucoup, trop porté sur le devoir et les obligations. Le regard figé dans son propre reflet, il passa de l'eau sur son visage pour se donner meilleure mine. Doux espoir.

tristan avait pris soin de demander à sa mère de sortir faire quelques courses avec son aide à domicile. La période était compliquée pour elle et et son esprit s'en retrouvait encore d'avantage embourbé par la maladie. Loin de lui l'idée d'avoir honte d'elle mais il préférait ne pas étaler sa vie privée. Seul depuis une dizaine de minutes, c'était dans cet état déplorable, le nœud de cravate desserré et la chemise froissée qu'il ouvrit la porte à Alice.

main passée dans ses cheveux, histoire de dompter la tignasse.
« Ma chère bonjour. Je suis encore sur mes jambes donc... Et toi ? Comment vas-tu chère Bohort ? » Non sans ironie il appuya le dernier mot, sa bouche arborant un sourire en coin.
« Et bien merci, il ne fallait pas. » Ses yeux brillaient avec intensité face au présent qu'il attrapa histoire de la décharger et de l'ouvrir au plus vite. Il accompagna le tout d'un petit signe de tête pour lui indiquer d'entrer. Le dos tourné à présent, il rejoignit la cuisine.
« Fais comme chez toi, tu peux poser tes affaires dans l'entrée. »

l'avocat déposa le cadeau avec hâte, son regard réalisant enfin qu'il n'avait pas débarrasser la table. Des papiers et divers dossiers jonchaient le meuble dans un intense capharnaüm sans nom. Il rejoignit son activité professionnelle laissée en plan pour la ranger tant bien que mal. Quelle image donnes-tu de toi.
coups d'œil succinct dans sa direction.
« Je peux te servir quelque chose ? » Il posait la question tout en triant la paperasse qu'il plaçait dans son attaché case. Surtout faire comme si de rien était.