Alessio n'est pas le monstre froid et déloyal que ses ennemis voudraient bien le croire. Il n'est pas non plus un enfant de chœur, généreux et attentif. Non, il est simplement bien trop concentré sur lui-même pour pouvoir prétendre en avoir quelque chose à faire des autres. Ce qui compte le plus, c'est son propre bonheur. Mais il n'est pas non plus là pour mettre des croche pattes aux enfants dans la rue, non. Il se moque tout simplement de leur sort, s' ils ne peuvent rien lui apporter.

Cependant, lorsqu'ils sont en danger, Alessio ne peut pas l'ignorer. Parce que si il sauve les humains, ce n'est pas pour eux. C'est pour lui. L'un après l'autre, il se débarrassera de cette menace qui lui a déjà tant pris. Alors pour les affronter, il est parfois un peu moins traditionnel que ses pairs protecteurs. Accrocher des blocs de béton à une paire de jambe et l'envoyer faire une balade au fond de l'océan, c'est une méthode, pas vrai ? Après tout, avec son oeil en moins, est-ce qu'il est surprenant de le voir employer des techniques de pirates.

Alessio a soif de trésors, de plaisir et de liberté. Il veut profiter de la vie et son ambition est sans limite. Il n'hésitera pas à jeter quelqu’un sous un train, si cela lui permet de gravir les marches de l’échelle sociale. Mais est-il si terrible ? Non. Il est doué pour trouver ce que veulent les gens. Il n'est pas asocial, ni misanthrope. Il s'assure d'offrir le meilleur aux autres, non pas pour leur faire plaisir, mais pour être certain d'obtenir le meilleur pour lui en retour.

Alessio est Alessio. Alessio est manipulation, Alessio est magouilles, Alessio est plan réfléchi. Mais Alessio est aussi tendre à sa manière, généreux quand il le faut et quand même plutôt classe, non ?

Alessio n’est jamais très clair quand on lui demande de raconter sa vie. Parfois, il invente une histoire de famille des rues, de mafia, de règlements de comptes dans des bars pour justifier sa manière de voir la vie et ses méthodes, mais sa manière de parler et ses mimiques trahissent une éducation aisée, bien entourée et l’une de ces écoles privées de l'ancien continent.

Fils de protecteurs, petit fils de protecteurs, Alessio est un de ces combattants de l'ombre. Déjà jeune, il savait qu'il ne serait pas l'un des soldats au front. Non, non. Il préfère manipuler les fils derrière. Récupérer des informations, guider les monstres dans des pièges, guider les protecteurs, non, les humains, à la victoire.

Alessio est européen. Alessio n'a qu'une quinzaine d'années lorsque sa tante décède. Enfin, décéder est une belle manière de dire qu'elle a perdu un combat. C'est à ce moment là que la haine d'Alessio pour les monstres se créée. Mais c'est quelques années plus tard qu'elle devient une vraie motivation.

Parfois, Alessio retrouve une partie de sa famille aux Etats-Unis. Parce que là bas, les protecteurs sont mieux organisés. Parce que c'est là où l'on trouve les monstres à exterminer. Il s'attache, oui, mais il doit retourner purger le continent. Et puis il perd son père. Puis sa mère. Puis son oncle. Une furie qui traverse l'océan pour apporter la malédiction sur la famille Di Angelo.

Et pour une fois, il est obligé de combattre. Parce qu'il reste quelqu'un dans la maison. Parce qu'il a toujours quelqu'un a protéger. Et puis lorsque le combat est terminé et que le couteau est enfoncé dans la nuque du monstre, il se lave les mains. Il ne veut pas l'effrayer, cette pauvre petite. Après tout, ils ne sont plus que deux, maintenant.

Deux face au reste du monde.

Une famille qui aura tout perdu dans cette bataille, mais qui ne perdra jamais la guerre.

Pseudo : Monsieur Fenrir
Âge : 28 ans
Pronoms : Il lui
Commentaire : je pars en vacances slt