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Août 2022, Ouest des Etats-Unis.

En apparence, ce coin du pays pourrait être comparé à un petit coin de paradis !

Mais le monde n’est pas toujours tout beau, ni tout rose. Parmi les humains se cachent secrètement de créatures à la recherche d’un peu de chair fraîche à dévorer. Les monstres, des créatures anthropophages, sont un danger public pour le reste de la population.

La journée, les protecteurs et les monstres se côtoient dans la société moderne. Cachés par leur forme humaine, les monstres sont incapables de reconnaître les protecteurs,qu’ils ne peuvent voir la nuit que sous la forme d’une aura colorée. De ce fait, un protecteur et un monstre pourraient très bien travailler ensemble la journée… et s’affronterla nuit.

Une trêve permet aux habitants de Los Angeles de vivre correctement… mais tiendra-t-elle encore longtemps ?
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don't blame me (gawain)
Ezechiel S. Yunjjk26 ansPropriétaire d'un salon de thé coréen | MordredKim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)xx
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
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Mar 11 Avr 2023 - 0:06
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
jjkÂge : 26 ansMétier : Propriétaire d'un salon de thé coréen | MordredFeaturing : Kim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)Autres comptes : xx
Ezechiel S. Yun

don't blame me

Les évènements de la nuit dernière t’ont dérouté. Tu as retrouvé le chemin de ton appartement, mais morphée a refusé de te prendre dans le creux de ses bras. Fye était revenu. Fye était en vie. Fye était certainement un monstre. Gabriel l’avait peut-être déjà remarqué, tu en avais une étrange certitude lorsque vos regards se sont croisés. C’est pour cette raison, que tu as accepté d’abandonner. Fye ne comptait pas sûr toi, Fye avait une vie dans laquelle tu n’existais pas, Fye avait des choses à préserver. Ça te blesse dans ton ego, mais ça te laisse aussi un peu de repos. Tu le sais que tu peux compter sur l’écuyer de Lancelot. Tu savais qu’il était dans ce prochain combat ton meilleur allié et Lancelot... Lancelot. Lancelot. Lancelot.

Tu en avais des choses à lui dire.
Tu passes ton index sur le bord de tes lippes, part chercher un verre de vin, ouvre une bouteille le regard qui tangue sur le reste de ton téléphone ramassé à ton retour. T’avais cassé ton écran en balançant l’objet contre le mur, heureusement qu’il fonctionnait toujours. Tu hésites. Puis décide d’envoyer un message. De le rassurer sur ton bon retour. Comme si ça pouvait signifier que ce soir, ça ne mettait pas fin à votre lien. Qu’il y avait quelque chose à préserver. Pourtant, tu restes sans réponse. Les minutes défilent, les heures et le silence est de mise. Tu laisses ton smartphone sur un coin de table de chevet, t’emmitoufles dans ton lit jusqu'à ce que la lune ait assez pitié de toi pour t’emporter.

Le lendemain est une plaie. La fatigue règne comme les doutes. Au réveil, ton premier réflexe est de vérifier tes messages, sans réponse. Gawain t’avait promis. Il t’avait juré qu’il ne t'abandonnerait pas, alors rester dans l’ignorance, ça te tue, ça te bouffe. T’as le cœur serré. Tu essaies de rationaliser, de te dire qu’il n’a sûrement pas le temps, mais la réalité, c’est que tu as peur Ezechiel. Tu as peur d’avoir fait une erreur, d’avoir cru à cette nuit et à ses promesses dans l'obscurité de son bar. Tu serres les doigts autour de l’objet de ta déception, retiens de l’appeler. Trop terrifié à l’idée d’entendre la déception dans sa voix, à l’idée qu’il te dise que tu es un poids, qu’il regrette de t'avoir embrassé, de réaliser qu’il l’a fait que par pitié, par désarroi. Tu ne veux pas savoir.

Tu l’en conjures.
Un mot pour balayer tes craintes.
C’est tout ce que tu demandes.

Tu vaques à tes occupations l’esprit embrouillé, la boule au ventre. Tente un nouveau message dans la journée, dans l’espoir de créer un dialogue, t’apaiser ton esprit.

Aucune réponse.

Le soleil salue une nouvelle fois le ciel ; laissant morphée régner, mais refusant toujours de se présenter dans ton domaine. Seul dans ton appartement, la bouteille de la veille commence à se faire bien vide ; tout comme la ronde des sentiments qui ne trouvent plus l’écho de sa jumelle. Tu ne comptes plus les bêtises que tu as commencé à lui écrire, tu t’inquiètes pour lui, tu commences à imaginer le pire des scénarios. Un accident, un démon. T’as envie de pleurer, t’as envie de hurler, t’as envie de le voir.

Je veux te voir.

L’aveux de bien des émotions. L’aveux de tout ce que tu n’as pas été capable de formuler. Tu te recroqueville, commence à angoisser, ta respiration se fait lourde, difficile. Tu paniques comme lorsque tu avais perdu Fye. T’es inccapable de contrôler tes émotions. Ton corps tout entier tremble. Il t’échappe. Crise de panique. Crise d’amour. Crise à en perdre la raison. T’as envie d’appeler à l’aide. T’as besoin qu’on t’aide. Tes ongles plantés dans ta chair, tu te forces à reprendre le contrôle de ta respiration. Tu comptes les secondes pour te ramener sur terre, l’alcool t’as fait lâcher prise.

Un son.
Une réponse.
Gawain.

Tu te sens soulagé, tu te sens bête, dépassé. T’es un idiot, t’es un abruti, t’es une plaie ; tu ne peux rien y faire. Il te rassure, s’excuse, alors que c’est à toi de le faire. Tu réponds en cachant ton désarroi précédent, tu ne fais que déranger, que t'inquiéter bêtement alors que personne te le demande. T’es stupide, mais tu ne peux pas faire autrement. Tu dis que tu ne viendrais pas, puis après quelques messages change d’avis. T’es indécis, inccapable de te tenir à ta première idée ; mais tant que tu n’en aurais pas le cœur net, tu n'auras pas l’esprit tranquille.

Tu trébuches en sortant de ton appartement, t’es clairement pas en état de conduire, pas en état de tenir une vraie conversation ; mais tu t’en contre fiche. Veste en jean sur les épaules, tu affrontes la pluie qui a le mérite de te cogner le visage, de noyer l’alcool et les larmes versées plus tôt. Tu rejoins le centre-ville, appelle un taxi. T’étais peut-être ivre, dépassé par tes émotions, mais tu étais également conscient de ton état, de tes mains tremblantes, de tes jambes prêtes à lâcher à tout moment.

Une voiture de trouvé, t’étais déjà trempé de la tête au pied, grelottant de froid, d’angoisse, du trop de vin et de soju. Tu tentes de te calmer, t’es inccapable de communiquer avec le chauffeur qui te demande si tu vas bien. Le chemin est long et ton esprit à le temps de chasser bien des scénarios, essayer d’anticiper tout ce que tu pouvais bien lui dire, tout ce que tu pouvais bien faire à presque trois heures du matin sur le chemin de sa demeure.

T’as jamais payé un taxi aussi cher.
T’es jamais aussi longtemps resté devant une porte sans oser sonner.
T’aimerais que l’averse t’emporte.
T’aimerais qu’elle t'empêche de penser.
De respirer.
Pouvoir te noyer dans ce torrent.
Plutôt que d'affronter la réalité.

Tu sonnes. Regrettes. Qu’est ce que tu peux bien foutre ici et à cette heure-ci. Et lorsque le seuil de la porte s’ouvre, lorsque tu vois le visage de Gawain. Tu perds tes moyens. Tu croises les bras sur ton torse, t’agrippes à ta propre existence comme si tu pouvais te sauver, te laisse tomber ; ça y est, toute la pression te lâche et ton corps avec. Je suis désolé. Parce que c’est la seule chose que tu sais formuler quand tu fais un erreur, parce que c’est la seule chose que tu es capable de dire quand tu ne maîtrise plus rien ; ta voix brisée, t’as envie de pleurer d’être aussi pitoyable, ça te tue, d’être là, te prétendre vouloir discuter, mais d’être juste en proie à ton affection pour Gawain. D’être juste dépendant de ses sentiments à ton égard. Je suis vraiment désolé.


CREDIT/MEI

Gawaïn P. Sveïnssondon't blame me (gawain) T6OtyJh32 ansPatron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurSett : League of Legendsblake
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
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Gawaïn P. Sveïnsson
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Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
Ven 2 Juin 2023 - 2:16
Gawaïn P. Sveïnsson
Gawaïn P. Sveïnsson
don't blame me (gawain) T6OtyJhÂge : 32 ansMétier : Patron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurFeaturing : Sett : League of LegendsAutres comptes : blake
Gawaïn P. Sveïnsson

I'm only human after all Don't put your blame on me
don't blame me (gawain) UfipG7u
MUSIQUE – Un retour chez lui ; à retourner sa piaule dans tous les sens, à évacuer cette haine interne qu’il n’a pas pu lâcher comme il l’avait souhaité. Fye, le retour de Fye, comme une fleur, après tant de larmes versées, après tant d’étreintes pour éradiquer la peine de ta caboche ; à toi Ezechiel. Il t’avais fait un serment, il t’avait fait de nombreuses promesses ; de veiller sur toi, d’être un soutien, un rempart, d’être toujours là pour toi, de te soutenir envers et contre tout. Vous aviez vécu la même chose, un frère mort, qui disparaît de la surface du globe, que l’on ne peut pas sauver ; parce qu’on arrive trop tard, qu’on a pas vu les signes avant coureur… Les situations et les circonstances étaient certes différentes, mais dans les faits, si similaires. Ses mains sont comprimés, la douleur suscitée par l’arthrite ne l’aide pas à garder un semblant de calme, au contraire, ça empire. Gawaïn est lasse d’être cette bête enragée, qui cogne avant de parler, qui n’est plus capable malgré le temps qui passe de canaliser sa rage, de juste la laisser s’exprimer à sa place ; lui qui n’a que très rarement les mots. Il fait le beau, le coq, le parleur, alors qu’il n’est qu’un piètre menteur, quelqu’un de faux.

Il est juste jaloux du retour de Fye, de cet amour filiale qui vous lie. De ce lien dans lequel il ne trouve aucune place ; Gabriel Fye et toi Ezechiel, vous aviez ce vécu en commun ; lui n’avait pas sa place dans ce tableau trop beau, trop bien dessiné. Il était l’imperfection et de sa noirceur, il l'assombrirait, qu’il le veuille ou non. Sa tête bascule en arrière alors qu’il se vautre sur son canapé d’angle trop spacieux pour lui malgré sa taille, les chaussures ne sont pas retirées, il n’ose même pas aller se débarbouiller dans la salle de bain, il n’a même pas l’âme à piquer une tête dans sa piscine trop grande. La démesure à son paroxysme ; mais cette villa est vide. Il y manque le principal. C’est son cocon, mais après avoir goûté à la saveur d’un sentiment si étrange, si particulier, le paladin ne peut pas se mentir plus longuement ; il manque une présence. Mais non. Il ne pouvait se résoudre à te contacter. Il ne pouvait t’emporter dans sa chute lente. Il se devait Gawaïn, de te laisser profiter de vos retrouvailles, de renouer avec les affres du passé, la disparition d’un frère, une mort soudaine et un retour tout aussi surprenant. Tourner l’histoire dans tous les sens et ne pas comprendre ; faire des suppositions, mais ne rien avoir de probant, rien de réellement cohérent.

Le temps passe, la nuit est longue, peut-être pas assez pour lui qui est dans l’incapacité de trouver le sommeil ce soir. La morphine est injectée dans ses doigts, les cachets sont prit, les cigarettes défilent toutes plus vites les unes que les autres ; lui qui après vos baisers échangés c’était juré de freiner, de passer à une vapoteuse pour t’éviter le goût immonde - mais se dire finalement l’inverse. à quoi bon Ezechiel ? Vous ne réitérerez  plus ce genre d’échanges. Ce n’était qu’un moment suspendu dans le temps (non), qu’une passade (jamais), qu’un besoin dans l’instanté (c’était plus que ça), ce n’était pas de l’amour (si, bien évidemment). Le duel interne le met à mal, le fout un peu sur le carreau ; c’est après avoir descendu quelques litres de whisky, qu’il s’effondre finalement sur le canapé devant son feu de cheminée, ne faisant pas attention à ce moment-là à son téléphone qui sonne déjà. Et les deux jours suivants, Gawaïn les consacre au télétravail, organisant des appels visios et des réunions à distance avec ses fournisseurs, ses collaborateurs ; cela lui permet de se vider la tête, de ne pas penser à toi, à ce qui pourrait être un vous ; si tant est que ça soit possible. Il ne sait pas Gawaïn, ce qu’il est à tes yeux et il fuit étrangement pour une raison ô combien évidente, la réponse.

Deux jours. Deux jours loin de toi, de ce téléphone, d’un moindre contact dont il se languit pourtant. Persuadé que tu devais bien vivre les choses, ne pas te torturer les méninges comme il était en train de le faire. Dormir ? Non. Trouver le sommeil le renvoi à ton image, à l’illusion de pouvoir un jour t’avoir auprès de lui, à s’agripper à toi, à tes bras et à ne plus te laisser lui échapper… Il ne pensait pas un Gawaïn, qu’il se serait autant éprit de toi, qu’il t’aimerais avec cette intensité. C’était flippant, déconcertant, mais pas forcément dérangeant ; il se devait juste de l’accepter, quelqu’en soient les conséquences. Le paladin s’extirpe de son tabouret, se rapproche de son téléphone portable qui n’a pas bougé de la table basse depuis deux jours, le branchant à son chargeur pour enfin le rallumer… Et les nombreuses notifications le font tiquer. Le foutent sur le carreau, le cœur tambourinant dans son poitrail. Déglutir devient difficile quand il voit ton prénom s’afficher en lettre capitale, les premiers mots apparaissant. L’échange de messages commence alors et la culpabilité ressenti est réelle, elle est indubitable ; au vu de tes mots, l’homme ne peut s’empêcher de se dire qu’il a merdé, qu’il a fauté, sur toute la ligne.

Il venait de te ghoster, malgré lui, pendant deux jours ; pensant au contraire que tu oublierais son existence ; que le fait qu’il ait battu presque à mort ton frère revenu d’entre les morts viendront peser dans la balance. Il pensait que tu lui en voudrais, que tu serais réticent à approuver sa présence dans ta vie. Mais non, il s’était juste trompé, il avait interprété, sur-analyser, pour fatalement,  se planter ; c’était à pleurer. Les messages sont envoyés et c’est avec langueur qu’il attend Gawaïn que tu te pointes comme convenu, la peur au ventre lui rongeant l’estomac, lui retournant les entrailles qu’il noie dans du vin rouge ; une bonne bouteille de 2015, un bordeaux français qui avait le don de calmer son coeur furibond. Le feu de cheminée est de nouveau allumé, l’ambiance est tamisée comme toujours quand l’heure est ainsi tardive et c’est comme ça qu’il va tourner en boucle le paladin. Faire les cents pas, marcher encore et encore autour de ce canapé, son verre de vin dans les mains, sa nouvelle vapoteuse achetée la veille, saveur framboise fresh pour un goût un peu mentholé ; comme si l’espoir n’avait finalement fait que le guider.

Et il entend la sonnette retentir ; son rythme cardiaque lui chute drastiquement, presque enclin à mourir. C’est ce qui arrive quand il trouve le courage d’ouvrir la porte et qu’il est confronté à cette vision de toi. T’es méconnaissable, t’es dans un état pitoyable et a le foudroie sur place ; comme s’il venait de se prendre la foudre et qu’il était désormais dans l’incapacité de bouger. Les jambes sont paralysées, les yeux écarquillés. Le bruit de la pluie torrentiel le sort de sa torpeur, autant parce qu’elle continue de déferler sur toi Ezechiel, mais surtout parce qu’elle cogne à foison sur la véranda et la baie vitrée, cette cacophonie l'extirpe de sa stupeur, le pousse à bouger. Tes bras croisés sur ton torse, comme une barrière de protection, les mots lâchés, des excuses, ça le tue. L’émoi que tu suscites Ezechiel, ça n’a pas de nom. Alors quand tu t’excuses de nouveau, c’est trop, c’est trop pour Gawaïn qui se précipite, qui t'entoures de ses bras, qu’il te couvre de sa hauteur et de son corps, laissant la pluie le marteler à ta place. La ferme, dis rien. C’est pas à toi d’être désolé Ezechiel, c’est lui le seul responsable, c’est lui qui a merdé, sur toute la putain de ligne, c’est lui qui n’est pas fiable, qui ne mérite pas que tu te mettes aussi mal. Il ne te laisse pas vraiment le temps de comprendre ce qui arrive, que déjà ses bras se posent à l’arrière de ton dos et de tes jambes, te soulevant sans que tu ne puisses rechigner. Avant que tu dises quoi que ce soit, non, j’te lâche pas.

C’est en shootant dans la porte d’entrée et la refermant de la même façon qu’il te porte jusqu’au canapé sur lequel il te dépose comme si t’étais fait de cristal, avec une délicatesse dont sa rudesse le surprenait. L’homme remet aussitôt une bûche dans la cheminée, demande à ce cher google d’augmenter le chauffage de la pièce sur une intonation ferme ; alors qu’il s’attèle à retirer tes chaussures et tes affaires trempées. Putain, dans quel état tu es ? C’est une question, mais Gawaïn n’attend aucune réponse ; il sait que c’est lui le responsable de ta déchéance ; qu’il aurait dû faire attention à ton état mental… Il avait encore tant de choses à apprendre, malgré son âge. Secouant la tête, le paladin se hâte à aller chercher une serviette et des affaires de rechanges dont tu aurais fatalement besoin ; te jeter dans la piscine était également une idée ; mais ce n’était pas l’heure de plaisanter, vous étiez tout aussi mal l’un que l’autre, si lui ne le portait pas de base et le cachait bien, toi c’était visible comme le nez au milieu de la figure. Les affaires sont déposées dans la salle de bain du bas et ni une ni deux, l’homme d’affaires te soulève, son regard se plantant dans le tien. T’as besoin de te réchauffer, de prendre une bonne douche, on parlera après ; j’veux pas que tu chopes la mort.

C’est avec délicatesse qu’il te dépose sur une chaise dans la salle de bain, qu’il t’indique les affaires de rechange d’un mouvement de tête. J’vais te faire du thé, j’ai un thé yuzu qui vient de chez toi… Je, ça te fera du bien. Si t’as besoin de quoi que ce soit, tu m’appelles. Il attend un temps Gawaïn, avant de finalement sortir de la pièce, n’étant pas capable de rester avec toi enfermé dans cette salle de bain ; ce n’est pas l’envie qui lui manquait, bien au contraire ; mais ce n’était pas le moment, ce n’était pas ce genre d’instant. Vous deviez parler, vous vous deviez d’avoir une discussion saine, honnête, réelle. Il était temps qu’il te dise tout, toute la vérité. C’est avec rapidité qu’il s’attèle en cuisine, qu’il prépare le thé et qu’il en profite pour te préparer un bol de ramen. T’as l’âme comme les pierres Ezechiel, c’était marqué sur ta gueule, le silence de Gawaïn t’avais brisé, ton esprit n’avait pas réussi à tout assimiler ; et il était le seul à blâmer dans cette histoire. Ce n’est qu’un homme, un homme simple, avec sa connerie légendaire et ce mal-être qui subsiste. C’était le coupable de cette tragédie ; qui aurait dû être pourtant si sommaire, si facile.

S’il t’avais tout simplement dit “je t’aime putain” ; vous n’en seriez pas là aujourd’hui.

Les préparations sont finies ; alors l’homme se dirige vers le canapé, dépose le tout sur la table basse et reste debout devant la baie vitrée, contemplant la nuit noire, écoutant la sonate de la pluie ; en sirotant son verre de vin et en tirant comme un pompier sur sa vapoteuse. Se donner du courage, trouver la force d’affronter ses sentiments et de soutenir ton regard.

// joyeux anniversaire en retard j'ai honte bonjour au revoir jtm ♡
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