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Août 2022, Ouest des Etats-Unis.

En apparence, ce coin du pays pourrait être comparé à un petit coin de paradis !

Mais le monde n’est pas toujours tout beau, ni tout rose. Parmi les humains se cachent secrètement de créatures à la recherche d’un peu de chair fraîche à dévorer. Les monstres, des créatures anthropophages, sont un danger public pour le reste de la population.

La journée, les protecteurs et les monstres se côtoient dans la société moderne. Cachés par leur forme humaine, les monstres sont incapables de reconnaître les protecteurs,qu’ils ne peuvent voir la nuit que sous la forme d’une aura colorée. De ce fait, un protecteur et un monstre pourraient très bien travailler ensemble la journée… et s’affronterla nuit.

Une trêve permet aux habitants de Los Angeles de vivre correctement… mais tiendra-t-elle encore longtemps ?
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Will you still love me when I'm no longer beautiful? - Ennia Giacommeti
Ennia GiacomettiWill you still love me when I'm no longer beautiful? - Ennia Giacommeti Ljvt 23 ansChanteuse
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
https://westcoastslayers.forumactif.com/t428-will-you-still-love-me-when-i-m-no-longer-beautiful-ennia-giacommeti#2091https://westcoastslayers.forumactif.com/u125
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Mar 11 Avr 2023 - 8:16
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Will you still love me when I'm no longer beautiful? - Ennia Giacommeti LjvtÂge : 23 ansMétier : ChanteuseFeaturing : Autres comptes :
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
drawing by Luxoo137
They say God gifted me, so I'll fullfill what I was made for.
identité
date de naissance
17 février 2000
lieu de naissance
Encino, Los Angeles
âge
23 ans
métier
Chanteuse au Devil's Hand
genre
Féminin
orientation
Pansexuelle
race
Humaine
rang
La Voix
humain
particularités
Particularités physique, d'abord, ses tatouages nombreux et variés couvrant une bonne partie de son corps. Une bonne partie de son salaire y passe, étant logée et nourrie au Devil's Hand c'est facile d'économiser. La plupart n'ont qu'une signification superficielle, inspirée d'univers de fiction qu'elle apprécie, de ses envies du moment, de souvenirs qu'elle aimerait garder près d'elle.

Mais son principal et intriguant atout, tout le monde s'accorde à le dire, c'est son exceptionnel don de chanteuse. Et « exceptionnel » est à prendre au pied de la lettre, parce que des excellentes chanteuses on a le plaisir d'en avoir d'innombrables de par le monde, des chanteuses incroyables il y en a des milliers, des chanteuses légendaires on peut en citer des centaines, mais Ennia... C'est autre chose, c'est tout bonnement une exception : sa voix calme, apaise, tranquillise même les esprits les plus échauffés et irascibles, humains, protecteurs, monstres, tout le monde. On pourrait creuser pour y trouver la maîtrise cachée d'un chasseur de démons si l'on était pas certains de sa normalité, de son humanité. C'est un don. Un don qu'elle minimise, voire nie tant tout le monde s'accorde à son propos, mettant tous les effets sur le compte d'un entraînement intensif, d'un travail effectué correctement, d'une empathie naturelle pour trouver la juste tonalité, mais on est bien au-dessus de ça.
caractère
Ennia, pour les gens qui la fréquentent, fait le même effet qu'une lumière, mais une lumière particulière. Celle des vieilles ampoules incandescentes, à filament, une lumière que beaucoup ont connu, jaune, vacillante, mais liée à tant de souvenirs réconfortants. C'est la lumière qui baigne les alcôves des bars lors des premières virées entre amis, celle de la cave à vin du grand-père chasseur où il invitait ses amis pour boire verre sur verre en se racontant des plaisanteries grivoises, celle qui attirait les papillons de nuit sur la terrasse pendant ces délicieuses et interminables soirées d'été en famille à faire un unique repas pendant six heures, une lumière qui n'était allumée que lorsque tout le monde digérait paisiblement, les enfants s'étant enfuis pour jouer dans le jardin ou regarder la télé, un moment de pur calme et de confort avec les siens. Voilà l'aura dégagée par Ennia : un confort chaleureux, une familiarité évidente, mais tempérée par une distance toujours juste et rassurante.

Parce qu'Ennia c'est une jeune femme obsédée par l'idée de bien faire. Non pas qu'elle soit particulièrement gentille, ou angoissée par la perspective de ne pas plaire, mais c'est une simple stratégie de survie et, on peut le dire, c'est devenu une seconde nature. Au départ, elle souhaitait bien faire les choses pour ne pas risquer de voir ses résultats scolaires chuter, même si elle a vite arrêté de s'y intéresser, d'être virée de son travail, de ses cercles sociaux, mais aujourd'hui c'est devenu une évidence : il faut bien faire les choses ou ne pas les faire. Socialement, ça se traduit par l'obsession de dire la bonne chose ou ne rien dire, de jauger en permanence l'humeur de la personne pour respecter une distance de sécurité, ou au contraire se rapprocher car cela semble nécessaire. Professionnellement, c'est ce mantra qui l'a menée jusqu'où elle est, du moins c'est ce qu'elle pense.

Travailleuse, déterminée, passionnée, ce sont autant de mots qui peuvent facilement qualifier le rapport d'Ennia à son travail de chanteuse. Elle s'entraîne longuement dans sa chambre du Devil's Hand, écoute des heures de musique, autant par passion pour ce medium que pour enrichir ses expériences, va parfois voir des opéras, des concerts, ou même des chorales religieuses, tout pour bien faire ce pour quoi elle est payée et ce qu'elle espère continuer de faire toute sa vie. Intelligente, elle mène sa barque avec jugeote et prudence, appréhendant les difficultés avec sérieux et hait les imprévus, jugeant tous ceux qu'elle rencontre pour les caser au plus vite dans les petites cases de ses préconçus afin de s'adapter au mieux par la suite. Ça n'a pas que des bons côtés, mais au moins elle se protège.

On pourrait se dire qu'une telle personne ne saurait être autre chose qu'une compagnie trop discrète, froide, superficielle, ennuyante, mais encore une fois tout est question de bien faire les choses. Ennia aime socialiser, aime avoir des amis et plus si affinités et, comme en tout, elle fera de son mieux pour que ça se passe aussi bien que possible. Elle ne révèle aucune information compromettante, mais s'ouvre volontiers sur ce qui peut l'être à celles et ceux avec qui le courant passe. Elle boit volontiers, danse avec énergie, se lâche même parfois beaucoup pour évacuer toute la pression qu'elle se met -mais pas qu'elle- sur les épaules et fait parfois des erreurs qu'elle regrette avec force tout de suite après, mais elle rectifiera le tir la fois suivante, terrifiée à l'idée de faire le mauvais pas de trop, dans ce milieu où cela peut vite être fatal.

Car, oui, une bonne partie de la personnalité d'Ennia est conditionnée par sa situation très particulière. Elle travaille au Devil's Hand. Bien que totalement tenue à l'écart de l'existence des monstres et des protecteurs, étrangère à ce monde pourtant omniprésent autour d'elle, elle se doute que son entourage n'a pas les fréquentations les plus saines. C'est un agneau travaillant pour les loups, en ça qu'elle n'est pas là pour les infiltrer en renseignant leurs ennemis, pas non plus là pour leur être particulièrement soumise, elle vit juste avec eux, sans savoir que ce sont les prédateurs de son espèce, mais se doutant bien du danger qu'ils représentent, marchant constamment sur des œufs, mais protégée par la chef de ce terrible univers : Mirabel O'Hara. Un environnement de tension permanente dans lequel cette obsédée du contrôle se plaît plutôt bien, fière de pouvoir être, au même titre que sa voix, une exception de douceur et de lumière dans l'obscurité des tréfonds du Devil's Hand. C'est peut-être là la clé pour déchiffrer Ennia : son ego, dont elle garde la taille secrète de tous, mais qui conditionne véritablement la vie de ce qui aurait pu -et peut-être dû- être une simple chanteuse à succès de la Cité des Anges.

Dernier détail : Ennia est catholique, mollement pratiquante, mais ça lui arrive de prier, se rendre à l'église, évoquer Dieu dans ses discussions pour le remercier des bonnes nouvelles ou l'appeler à l'aide face aux mauvaises.
physique & facts
Cheveux : Bruns & Longs
Poids : 54 kilos
Taille : 1m60
Corpulence : Skinny
Signes distinctifs :Multiples tatouages noirs ; yeux verts ; large pendentif en bronze représentant un lion, son animal totem ; style vestimentaire entre le goth et le grunge.
physique
Les Gothiques sont un peuple occidental vivant majoritairement dans une vaste diaspora allant de l'Amérique du Nord à l'Europe et se reconnaissant principalement à leur amour de la couleur noir qui couvre leurs vêtements, leur maquillage et même leur peau. Blague à part, c'est pourtant une description qui sied plutôt bien à Ennia qui adopta très tôt cette esthétique très appréciée dans les milieux underground et qui lui va, pour ainsi dire, à ravir. Pourtant, elle parvient à transmettre une forme de chaleur qu'il est compliqué de déployer avec ce style vestimentaire. Allez savoir si ce sont ses grands yeux verts qui sourient souvent de concert avec ses lèvres, ses sourcils un peu épais lui donnant une trogne plus brute, ses longs cheveux souvent cerclés par un serre-tête coloré ou parsemés de mèches aux vives teintures, mais elle n'offre aucune impression de froideur. On peut aussi mettre cette bonhomie sur le compte de ses traits expressifs, sa tendance à faire de grands gestes -qu'on ne saurait prêter à ses origines italiennes- ou sa démarche légère et énergique. En bref, Ennia dégage une chaleur tamisée, quelque chose de tout à fait agréable, et parfois salutaire, sans toutefois éblouir la rétine de ceux trop habitués à l'obscurité.

Mais on ne saurait faire le portrait d'Ennia sans évoquer ses innombrables tatouages. Elle en a presque partout, n'ayant épargné que son visage, son ventre et une bonne partie de ses jambes, mais ça ne saurait tarder. Ils sont tous faits à l'encre noire, aucune couleur car on lui a dit, quelques années plus tôt, que ça vieillissait mal et elle l'a cru. Et puis elle trouve que ça ressort bien sur sa peau pâle rosissant de temps à autre. Certains ont des significations plus fortes que les autres, mais elle les aime tous et prend soin de chaque nouvelle pièce, surtout vu le prix que ça coûte. Car elle sait être pingre, quand elle veut.

Bien présenter c'est important pour elle. Son métier étant de faire de la scène, rien de plus normal. Elle prend donc soin de ses longs cheveux, se maquille avec recherche, toujours dans ce style sombre, mais habilement rehaussé par des pointes de couleur comme des lucioles perdues au milieu des bois obscurs. Ses vêtements sont plus variés qu'on pourrait le penser, même si son confort outfit est majoritairement noir et composé d'un t-shirt ample et d'un jean slim se fondant dans une paire de bottes clinquantes. Elle aime bien s'affubler de chaînes aussi, autour du cou -plutôt discrètes- ou à sa ceinture -beaucoup moins- mais ce sont ses seuls bijoux. Grâce à beaucoup de travail, elle peut également porter d'autres tenues sans que ses tatouages ne jurent, ce qui est un petit exploit. Ainsi, et surtout dans le cadre de son travail, on peut la voir affublée de costumes trois pièces aux couleurs pâles, de longues jupes et vestes à bouton pour quelque chose de plus vintage, voire même de longues robes élégantes, les bras cachés par de longs gants mouchetés de paillettes, et même là elle convainc d'être dans son élément alors que pas du tout.

Enfin, cerise sur le gâteau et élément indispensable pour apprécier totalement Ennia : sa voix, sa façon de chanter. Elle peut s'en sortir avec la plupart des registres, même si la country la débecte et qu'elle n'a pas la puissance des bonnes chanteuses de soul et de jazz. Ses domaines de prédilection sont les balades lyriques, mais aussi des registres plus énergiques comme du rock et elle se débrouille en RnB et en rap même si personne ne lui demande d'en chanter. Mais lorsqu'on lui parle, c'est une voix plutôt grave, posée, presque trop faible, qui nous répond. Néanmoins, elle monte vite dans les tons quand la discussion la passionne ou l'emporte, que ce soit parce qu'elle drôle ou, au contraire, énervante. Son rire est plutôt aigu et fort, pour ainsi dire contagieux lorsqu'il arrive par surprise, et lorsqu'elle éternue elle produit un son de petite souris qui détruit immédiatement tout son sombre charisme.

En bref, Ennia est, pour le plus grand étonnement de tous, plus proche du rayon de soleil que d'une froide et sombre créature. Encore une fois, elle s'adapte à la situation, n'exposant aux autres que ce qu'ils veulent voir, en tout cas elle fait de son mieux, sans pour autant renier ce qu'elle a mis des années à construire pour accepter un physique qui, dans sa jeunesse, lui a valu moqueries sur moqueries à l'instar d'un trop grand nombre de camarades.
histoire
Dire qu'Ennia est née dans la pauvreté serait mentir, native d'Encino, un quartier agréable dans la banlieue de la Cité des Anges. Son père, Yann, est professeur et sa mère, Jolyne, chanteuse de country, mais elle ne gagne pas beaucoup avec, c'est plus une passion. Une passion qu'elle transmet très tôt à sa fille unique, qui sera bercée dans un cocon de musique et de bonne éducation, bien qu'un peu sévère. Son père ne lésine pas sur la fermeté pour qu'elle réussisse à l'école, ce qui a tôt fait de propulser Ennia dans le bas du classement de ses différentes classes, devenue allergique à la pression scolaire et incapable de voir le bien fondé des actions de son père. Tout ceci se passe vers ses dix ans alors qu'en parallèle elle brille dans les cours de chants où sa mère l'envoie, essayant aussi de l'initier à la guitare, mais avec un succès mitigé.

C'est donc dans un environnement de plus en plus contrasté, entre un père à la sévérité inutile, mais croissante, et une mère lui transmettant son savoir avec succès, que la jeune fille entame son adolescence. Une ambiance tendue qui culmine bien vite avec le divorce de ses parents, le tout agrémenté de multiples conflits avec Ennia qui ne cesse de devenir de plus en plus indisciplinée et perdue au milieu du chaos de sa vie qui aggrave sa déjà bordélique adolescence. Les moqueries et le harcèlement vont bon train à l'école, entre le fait qu'Ennia soit fille de professeur, que le ménage de ses parents soit en train de s'effondrer et que les hormones ne lui fasse aucun cadeau, elle vit très durement la période et ses résultats scolaires ne chutent que d'autant plus. Son avenir s'annonce de plus en plus incertain, la forçant à plonger dans le seul domaine où elle ne devient que meilleure : le chant.

Le chant, c'est parfait. Ça ne coûte rien, c'est faisable partout, ça lui offre des amis, une chose sur laquelle se concentrer pour oublier ses problèmes et, surtout, une source de fierté. Parce qu'elle est douée, Ennia, saluée par ses professeurs aux cours de chant qu'elle suit toujours et emmenée dans diverses représentations de chorales, des concours collectifs et, parfois, des concours individuels où elle finit en bonne place. Elle se jette là-dedans à corps perdu, délaissant complètement l'école alors même qu'elle entre au lycée où le niveau augmente violemment. A la séparation de ses parents, elle termine, avec sa mère, dans le quartier de Westlake où elle essaye péniblement de les faire vivre toutes les deux en chantant et faisant le service dans un bar.

Au début Ennia soutient sa pauvre mère dans cette terrible situation, mais voyant sa fille ne pas faire d'efforts à l'école, croulant sous la pression de cette nouvelle vie à gérer seule, Jolyne se met à la traiter avec plus d'injustice et de rudesse, la mère et la fille se disputant régulièrement à la faveur d'une adolescence toujours aussi mouvementée pour Ennia. C'est à cette époque qu'elle commence à devenir bien plus fêtarde, fréquentant les personnalités sulfureuses de son lycée, sans pour autant avoir trop de problèmes car on prend relativement soin d'elle. Ses premiers tatouages commencent là, également, souvent amateurs via des amis qui veulent leurs premiers clients. En bref, elle chute de plus en plus, sous le regard impuissant de sa mère qui ne trouve comme solution que les cris, puis le silence indifférent, ce qui est peut-être pire. Les années passant, Ennia commence à détester tout ce qui est lié à ses parents : les études, les vastes banlieues pavillonnaires où elle a grandi, même la country. La seule chose qu'elle garde de sa mère c'est cette passion pour le chant, son seul échappatoire.

Sans surprise, Ennia achève son lycée avec des résultats catastrophiques, sans surprise elle trouve aussitôt le premier petit boulot qu'elle peut dans une boîte de nuit et, sans surprise, elle déménage à Las Vegas et s'installe à son compte dans un placard délabré, mais qui lui paraît bien plus doux que le havre d'aigreur et de violence qu'était devenu leur appartement. Le monde de la nuit lui plaît, correspond à ses goûts en matière de style de vie et de populations rencontrées et, pour dire la vérité, elle a alors atteint un certain niveau de nihilisme qui l'invite à ne pas faire grand-chose de plus que de brûler la chandelle par les deux bouts. Elle continue de chanter, cependant, connaissant toujours autant de succès, mais devant stopper ses cours car ne gagnant pas assez d'argent. Sa voix s'est aggravée, couvrant un registre plus vaste, plus profond et elle se plaît à toucher à tous les styles. Elle donne même des petits « concerts » dans la boîte où elle travaille, très tard dans la nuit, quand l'ambiance retombe doucement sur les corps éméchés et ébréchés.

C'est à cette occasion que, âgée de 20 ans, elle est repérée par un employé haut-placé du Devil's Hand Casino. Un monstre, cela va s'en dire, mais Ennia n'en sut jamais rien. Elle ne sut jamais rien de ce monde, de toute manière, mais elle intéresse quand même ce repère de mangeurs d'hommes qui a besoin de cantatrices pour animer ses nombreuses soirées et Ennia fait parfaitement l'affaire. Ses débuts sont hésitants, car elle est tiraillée entre la pensée parasite de faire le même métier que sa mère, à qui elle ne parle plus, et celle d'enfin faire ce que, réalisation soudaine, elle a toujours rêvé de faire. Être sur la scène, ravir l'audience, être vue, être acclamée, c'est sa drogue. Et puis c'est bien payé, elle est logée, nourrie, blanchie, que peut-elle exiger de mieux ? Bien entendu, tout n'est pas rose et le milieu des jeux d'argents est en lien étroit avec de douteux trafics dans lesquels Ennia essaye de ne pas s’immiscer, mais où elle nage malgré tout, comme un poisson au milieu d'une rivière de crocodiles lascifs. Elle a des déboires, parfois, de modestes joies, souvent, mais ce qui changea sa vie à jamais ce fut Mirabel O'Hara. La gérante du Devil's Hand et, sans qu'Ennia ne le sache, la reine du vaste monde des monstres de la Côte Ouest, a une solide et sordide réputation. Comme pour toute personne censée, cette femme terrifie Ennia, à juste titre, mais elle ne la rencontre que rarement, pour le plus grand soulagement de la cantatrice.

Et puis, un jour, on découvrit le pouvoir béni d'Ennia. Elle n'était ni protectrice, ni démone, tout ce qu'il y a de plus humain, et pourtant toutes les créatures présentes dans la salle ce soir-là restèrent bouches-bées face à ce que cette humaine pouvait accomplir. Mirabel O'Hara, terriblement contrariée par un malencontreux événement dont la chanteuse ne sut jamais rien, était arrivée, furibarde, sur un des balcons de la grande salle de dîner du casino donnant directement sur la scène où se trouvait Ennia. Elle allait pour traîner un de ses sbires dans son bureau et lui passer le savon de sa vie, probablement le faire disparaître au passage, quand ses yeux se posèrent sur Ennia, et ses oreilles se dressèrent vers sa voix douce et réconfortante. Interprétant un morceau de jazz mélancolique, la jeune femme avait revêtu une robe du même noir que ses tatouages, ressemblant à une pleureuse en train d'enterrer un ami cher, mais son chant était aussi clair et léger que le filet d'eau d'une fontaine naturelle. A la grande surprise des acolytes de Mirabel ils virent leur chef s'asseoir au balcon, demander le nom de la chanteuse, ne pas pouvoir la quitter des yeux et, surtout, se calmer avec rapidité, laissant voir les veines de contrariété sur son front disparaître face aux chants thaumaturgiques de son humble employée.

Depuis ce jour, on décrivait Ennia sous le nom de « La Voix » parmi les proches de Mirabel. Elle était protégée par cette dernière, enfin il y avait plutôt interdiction formelle d'atteindre à sa personne en quoique ce soit, et Mirabel venait souvent profiter quelques minutes du doux son de sa voix lorsqu'elle en avait l'occasion. Ennia, elle, eut vent de l'intérêt que lui portait la maîtresse des lieux et même si elle ne cachait pas son intimidation lors de leurs premiers échanges, elle apprit bien vite à se détendre lorsqu'elle fréquentait sa patronne, ne serait-ce que parce que ça lui était recommandé pour ne pas trop froisser ladite patronne. Encore aujourd'hui, Ennia ne saurait dire pourquoi elle possède un tel pouvoir sur l'un des esprits les plus infernaux de Los Angeles, mais elle fait tout pour en tirer parti, se mettant véritablement au service de Mirabel qui n'hésite pas à faire appel  à elle pour calmer son esprit et lui tenir un peu compagnie, tâche à laquelle Ennia s'emploie avec toute la bonne foi du monde, devenant de plus en plus désireuse de soulager celle qu'elle considère comme sa protectrice, sa mécène, sa marraine.

Aujourd'hui, Ennia est donc, malgré elle, un des êtres les plus énigmatiques de l'entourage de Mirabel. Humaine, complètement étrangère au monde des Monstres et des Protecteurs, incrédule sur tout ce qui se joue dans le vaste Devil's Hand sous son nez, elle reste néanmoins prudente, alerte, intelligente et serviable, sachant son destin aléatoire tout comme sa fortune certaine si elle continue à faire ce qu'on lui demande et à cultiver cette capacité unique à calmer les ardeurs les plus fortes. Cette place dans le monde lui plaît. Elle est saluée, reconnue, n'est jamais crainte et n'a rien à craindre, ni encombrante ni écrasée, elle se sent bien, ce qui n'est pas toujours chose facile, mais elle s'emploie à voir la vie du bon côté sinon à quoi bon la poursuivre.
derrière l'écran
Pseudo : Tigroseille
Âge : 24 ans
Pronoms : Il
Commentaire : Hâte de calmer les esprits échauffés ! J'espère qu'Ennia vous plaît !
West CoastWill you still love me when I'm no longer beautiful? - Ennia Giacommeti BjEWjf426 ansacuponctrice un monstrexx
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Mar 11 Avr 2023 - 16:12
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Will you still love me when I'm no longer beautiful? - Ennia Giacommeti BjEWjf4Âge : 26 ansMétier : acuponctrice Featuring : un monstreAutres comptes : xx
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Validée !


EEeeeeh bonjouuuur

C'est oui évidemment sans problème, interprétation très cool du scénario de La Voix ! Franchement, un petit plaisir à lire cette longue fiche. Seul petit détail : oublie pas que le Devil's Hand Casino (et Mirabel) est à Las Vegas et non pas Los Angeles. C'était parfois pas très clair dans l'histoire donc je préfère préciser.

Amuse toi bien !
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