en passant, jethro apparaît distant, cool, un peu mystérieux - l’air ailleurs comme pris dans une intense introspection ou quelques songes.
en s’arrêtant, la mascarade finit par se dissiper, apparaît alors son vrai visage. la flemme. jethro est l’incarnation de la flemme, de la procrastination, de l’évitement, de “t’inquiète je le ferais plus tard”.

jethro n’aime pas les responsabilités, jethro aimerait qu’on le laisse tranquille. il rêve de passer ses journées en slip, à manger de la pizza, occasionnellement jouer au jeux vidéos, peut-être avoir un match ou deux sur une appli de rencontres  - mais la plupart du temps, il se débrouille très bien tout seul.
il rêve d’une vie qui lui appartiendrait.

sans avoir besoin de brandir une arme tous les quatre matins pour aller rosser les pires monstruosités que la Terre ait jamais portée. sans cadavre d’enfants, d’adultes, de vieux parsemant le chemin vers sa propre mort.
sans haine, sans la colère qui le pousse à continuer le massacre.

jethro rêve d’une vie normale, juste un peu plus normal. une vie de chômeur, de jobs d’été. une vie d’enfant unique privilégié, où il glanderait jusqu’à ses trente-cinq ans avant de reprendre la boutique de son oncle, se marier, avoir un gosse - ou pas -, devenir sérieux, se ranger.

jethro est aussi intelligent qu’idiot, aussi dévoué que fuyant. il est remplit de codes moraux inventés au fil de la journée, il déteste qu’on lui fasse la morale. il a un sens de l’humour douteux, caustique. il enfonce les portes ouvertes, à coup de pieds ou verbalement.
jethro est le produit de sa passivité, le produit d’un vie toute tracée.

parents protecteurs, issus de protecteurs, issus de protecteurs, et ainsi de suite depuis bien trop longtemps. loin de lui l’idée de renier la tradition familiale, il a cependant tenté une sortie de route lorsqu’il avait une quinzaine d’années. son père lui a rapidement fait comprendre que l’option n’était même pas un tout petit peu envisageable.
son apprentissage a commencé jeune, et il s’est malheureusement servi de quelques uns des conseils martiaux de ses parents pour se battre à diverses reprises pendant son parcours scolaire - chaotique.
personne n’y voyait vraiment d’inconvénients à la maison, jusqu’à ce que ça devienne gênant et entache l’idée de la famille américaine idéale que se faisaient ses parents.

c’est en entrant dans sa vingtaine qu’il finit en “apprentissage” chez son oncle, dans une charmante librairie de los angeles. libraire à mi-temps, et protecteur le reste du temps. ancien protecteur lui-même, son oncle a cependant eu une courte carrière puisqu’il a atterit dans un fauteuil fauteuil roulant à la fin de sa troisième années en service officiel.

un raté disait son père.
jethro l’aime bien. il est gentil. patient, cultivé. il aurait fait un bon père. en attendant, il sert de substitut pour celui de jethro. lui pardonne tout.
entre ratés, on se comprend dans la famille McCoy.

Pseudo : mori
Âge : tjrs pareil, change tous les ans.
Pronoms : elle/iel/il
Commentaire :coucou maman je passe à la télé