prélude (alessio)
Faní Athanasiadisvingt-huit(ex) prima ballerina de l'american ballet theatre. assistante au los angeles ballet. serena (세레나)
Faní Athanasiadis
Dim 28 Mai 2023 - 7:01
Âge : vingt-huitMétier : (ex) prima ballerina de l'american ballet theatre. assistante au los angeles ballet.Featuring : serena (세레나)Autres comptes :
Faní Athanasiadis
nous comptons tous sur vous. quelques mots mettant beaucoup trop de pression sur ses épaules plus frêles qu'elle aurait voulu l'admettre, quelques mots lui serrant la gorge un peu plus alors qu'elle observait les danseurs sur la scène.
ce soir, la compagnie présentait leur programme à venir dans les prochaines semaines, Coppelia. une représentation tout particulière et exclusive, visant à récolter des fonds pour l'année à venir auprès des mécènes de Los Angeles et environs, sans parler de quelques invités désirant se faire bien voir des gens importants de la région. un beau monde qui un jour n'avait eu d'yeux que pour elle, et qui aujourd'hui s'étaient détournés de son existence alors qu'elle se retrouvait dans l'ombre.
et il était difficile pour Faní de complètement faire la part des choses.
si elle en souhaitait que succès à ceux devenus ses élèves aujourd'hui, elle ne pouvait s'empêcher de sentir la morsure brûlante de l'envie à chaque fois qu'elle posait les yeux sur eux; si elle fermait les yeux, elle se voyait elle-même dans le rôle phare, Swanhilda pleine de vie et de malice. toutes ces choses qui aujourd'hui se retrouvaient hors de sa portée.
sourire, alors, devenait difficile.
pourtant, pas le temps de se laisser aller à ses états d'âmes, pas en public. le rideau venait de tomber, les applaudissements pour un temps étouffant le reste de ses sens. on l'avait appelée sur la scène,.paradant sa notoriété et ses accomplissements aux yeux de tous, dans le but d'attirer un peu plus de contributions peut-être. une vérité qui, si elle retournait le couteau dans la plaie, n'en devenait pas moins vraie. c'était ainsi qu'on jouait au jeu des sponsors, et la jeune femme ne pouvait que s'y plier, sourire figé sur les lèvres.
par la suite, cependant, elle avait saisi la première occasion venue pour s'éclipser entre deux hommes d'affaires trop occupées à comparer leurs investissements, son pas pressé la menant vers la sortie. le sang battait ses tempes, son pouls s'en retrouvait affolé : elle avait besoin d'air frais.
et voilà que quelqu'un se mettait en travers de son échappatoire salvateur. un homme qui, au premier coup d'œil, lui fit froncer les sourcils. "excusez-moi," un regard de plus, ses prunelles grises s'accrochant un instant de plus à ses traits peu banals. "oh, monsieur Di Angelo!" son ton tanguait entre plaisante surprise et confusion, alors qu'elle se figeait dans son échappée. voilà un visage qu'elle ne s'attendait pas à revoir, encore moins ici, bien loin de New-York.
si de lui elle ne connaissait au final que très peu, elle avait par plusieurs fois passé un peu de temps en sa compagnie, et il avait une conversation plaisante en dépit d'une apparence pour le moins intimidante. "en voilà une rencontre fortuite." elle devait se détendre, retrouver son souffle et surtout, mettre sa panique précédente derrière elle. ne pas se laisser submerger à nouveau. "qu'est-ce qui vous amène ici, à Los Angeles?" elle se forçait dans une conversation mondaine alors qu'elle désirait quitter l'antre de tous ses malheurs actuels, poursuivant un désir de normalité, de familiarité peut-être.
la vérité, cependant, c'était qu'elle avait besoin de compagnie, de quoi lui faire oublier ce théâtre maudit.
ce soir, la compagnie présentait leur programme à venir dans les prochaines semaines, Coppelia. une représentation tout particulière et exclusive, visant à récolter des fonds pour l'année à venir auprès des mécènes de Los Angeles et environs, sans parler de quelques invités désirant se faire bien voir des gens importants de la région. un beau monde qui un jour n'avait eu d'yeux que pour elle, et qui aujourd'hui s'étaient détournés de son existence alors qu'elle se retrouvait dans l'ombre.
et il était difficile pour Faní de complètement faire la part des choses.
si elle en souhaitait que succès à ceux devenus ses élèves aujourd'hui, elle ne pouvait s'empêcher de sentir la morsure brûlante de l'envie à chaque fois qu'elle posait les yeux sur eux; si elle fermait les yeux, elle se voyait elle-même dans le rôle phare, Swanhilda pleine de vie et de malice. toutes ces choses qui aujourd'hui se retrouvaient hors de sa portée.
sourire, alors, devenait difficile.
pourtant, pas le temps de se laisser aller à ses états d'âmes, pas en public. le rideau venait de tomber, les applaudissements pour un temps étouffant le reste de ses sens. on l'avait appelée sur la scène,.paradant sa notoriété et ses accomplissements aux yeux de tous, dans le but d'attirer un peu plus de contributions peut-être. une vérité qui, si elle retournait le couteau dans la plaie, n'en devenait pas moins vraie. c'était ainsi qu'on jouait au jeu des sponsors, et la jeune femme ne pouvait que s'y plier, sourire figé sur les lèvres.
par la suite, cependant, elle avait saisi la première occasion venue pour s'éclipser entre deux hommes d'affaires trop occupées à comparer leurs investissements, son pas pressé la menant vers la sortie. le sang battait ses tempes, son pouls s'en retrouvait affolé : elle avait besoin d'air frais.
et voilà que quelqu'un se mettait en travers de son échappatoire salvateur. un homme qui, au premier coup d'œil, lui fit froncer les sourcils. "excusez-moi," un regard de plus, ses prunelles grises s'accrochant un instant de plus à ses traits peu banals. "oh, monsieur Di Angelo!" son ton tanguait entre plaisante surprise et confusion, alors qu'elle se figeait dans son échappée. voilà un visage qu'elle ne s'attendait pas à revoir, encore moins ici, bien loin de New-York.
si de lui elle ne connaissait au final que très peu, elle avait par plusieurs fois passé un peu de temps en sa compagnie, et il avait une conversation plaisante en dépit d'une apparence pour le moins intimidante. "en voilà une rencontre fortuite." elle devait se détendre, retrouver son souffle et surtout, mettre sa panique précédente derrière elle. ne pas se laisser submerger à nouveau. "qu'est-ce qui vous amène ici, à Los Angeles?" elle se forçait dans une conversation mondaine alors qu'elle désirait quitter l'antre de tous ses malheurs actuels, poursuivant un désir de normalité, de familiarité peut-être.
la vérité, cependant, c'était qu'elle avait besoin de compagnie, de quoi lui faire oublier ce théâtre maudit.
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