Mordred | FT. Ezechiel (FB)
Fye C. Ketherling27FUtur contrôleur des titres de transportTartaglia • Genshin Impact || Eddy Redmayne
Fye C. Ketherling
Dim 9 Oct 2022 - 19:39
Âge : 27Métier : FUtur contrôleur des titres de transportFeaturing : Tartaglia • Genshin Impact || Eddy Redmayne
Fye C. Ketherling
Mordred
Ezechiel & Fye They're gonna miss me when I'm dead and gone
▬ Alors à ton avis, il pense que t’es plus appétissant que moi ou l’inverse ?
On avait commencé le combat dans la confiance et la légèreté. Mais force était de constater, après toutes ses parades et offensives, que j’avais eu tort de prendre les choses avec plaisanterie.
▬ Reste sur tes gardes, petit frère.
Nuit de chasse.
Nuit de fine trouvaille.
Il fallait bien l’admettre, l’adversaire de ce soir n’avait rien à voir avec la raclure habituellement poutrée.
Et ça me réjouissait.
Enfin du challenge.
Enfin l'opportunité dégotée pour Mordred de montrer toute l’étendue de son talent.
Sans retenue.
Sans la déception de voir l’ennemi tomber avant d’avoir pu sentir l'adrénaline procurer ce shoot de dopamine.
Nan, ce soir il était coriace. Rapide. Intelligent.
Il avait cette lueur dans le regard. D’où pétillait sa réjouissance et sa folie sanguinaire. L’appel de la faim, l’appel du sang, de la chair et de la mort pour régisseur. Il excellait dans son rôle de prédateur.
J’ignore depuis combien de temps nous y sommes. Je sais seulement que d’ordinaire, nous serions déjà rentrés, partis trinquer à leur âme perdue. Nous serions déjà sur les traces d’un autre de leur frère. Monstre à la face écoeurante dont le seul but à mes yeux, est de servir de défouloir.
J’ai le souffle court ; il vient de parer l’un de mes assauts.
Encore un.
J’ai le sourire figé, rictus de mon agacement et de ma joie sous-jacente.
La sueur et le sang dans la bouche, je crache sans le quitter des yeux.
La prise sur chaque garde se ressert, blanchissant mes jointures. Entre mes lèvres rougies, j’inspire une sphère d’oxygène, ralentissant mon pouls, affluant l’énergie jusqu’à la pointe de mes dagues. Je m’élance vers la bête, armant mon coup par le souffle aquatique qui me définit.
Et je l’ignore à l’instant mais je tombe dans son piège. Les images et les couleurs défilent sous mes yeux dans un écran insensé. Une douleur neuve pulsant entre mes côtes. Le voile d’un liquide chaud coulant sur l’épiderme de mes flans. Je vole avant de rouler sur le sol et la poussière. Face dans la terre, j’ai la tête entière qui siffle. Mon instinct me hurle de me relever, mais mon corps, engourdi déjà par ces heures de combat, se recroqueville dans l’espoir de retrouver du répit.
J’entends à peine un rire au loin, un cri, et le bruit aiguë d’un tintement d’arme.
Il y a probablement quelques secondes, voire minutes qui défilent avant que mon esprit ne chasse les ténèbres qui m'engourdissent. Je me redresse, alerté par le fait de ne pas avoir été achevé. J'expulse la crasse que j’ai dans la gorge puis scrute le terrain pour finalement t'observer au loin, petit frère, faire face à notre ennemi commun.
Ezechiel S. Yun26 ansPropriétaire d'un salon de thé coréen | MordredKim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)xx
Ezechiel S. Yun
Ven 21 Oct 2022 - 15:27
Âge : 26 ansMétier : Propriétaire d'un salon de thé coréen | MordredFeaturing : Kim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)Autres comptes : xx
Ezechiel S. Yun
Mordred
Ezechiel & FyeTwo birds of a feather
Say that they're always gonna stay together
Say that they're always gonna stay together
Tu riais au début du combat Fye et, ton cadet grimaçait. Il ne le sentait pas. Peut-être était-ce sa particularité, qui lui soufflait à la mort. Il serrait le hameau de son arme, haussa les épaules avant que tu ne t'engages et qu'il te suive. Maintenant, voilà où vous en étiez désormais : il se bat, use de son pouvoir pour se maintenir debout, combler ce qui manque de le tuer. La vie se meurt à ses pieds, l'herbe devient noire à chacun de ses pas. Il essaie de s'éloigner de toi, parce qu'il a peur de voler de ta vitalité.
Le souffle coupé, haletant. Ezechiel tient fermement le manche de son épée, ses jambes peinent à suivre. Il a envie de flancher, mais il tient bon. Il pare de justesse les coups qu'on lui assène, le son du métal tinte à chaque assaut. Aujourd'hui, leur ennemi ne les laisserais pas rentrer chez eux aisément. Son regard a envie de glisser vers toi, il a envie de venir se jeter au sol pour troquer sa vie contre la sienne. Il en est capable, il sait qu'il peut te sauver. Si seulement, il n'était pas dépassé par la force de son adversaire.
Un coup, puis deux, il tombe, se redresse, essuie du revers de sa main le sang de son visage. Il se jure de te protéger, parce que le monde à besoin de Mordred. Pourtant, il le sait, que si toi tu ne peux pas en venir à bout, lui en est incapable. Il secoue sa tête, il doit resté concentré, il ne peut pas perdre. Il ne doit pas croire en sa défaite.
Fye, casse-toi ! Il ne sait pas si tu l'entends. Il t'aperçois entre deux coups te redresser. Barre-toi, putain ! Il le sait, qu'il n'est pas de taille. Que vous ne l'êtes pas, mais Ezechiel, c'est ton écuyer. C'est ton bras droit. C'est ton petit frère qui donnerait sa vie pour toi. Il se prend un coup qui l'envoie au sol quelque mètres plus loin. Il a mal, il souffre comme jamais. Son pouvoir ne lui permet pas de guérir aussi vite qu'il le voudrait. Il est trop lent, lent, lent, lent.
A réagir, et toi, à fuir.
Eh, fils de pute. Il se redresse douloureusement. Il s'adresse au monstre, mais aussi un peu à toi, Fye. Il est au bout. C'est par ici que ça se passe, alors fais-moi le plaisir de te disparaitre hors de ma vue.
Va t'en, loin,
avant que la pénombre ne l'engloutisse.
Sybil Hawthorne"26" (128)Garde du Corps - Péché de la ColèreMarian Hawke - Dragon AgeJuste celui-ci !
Sybil Hawthorne
Lun 7 Nov 2022 - 11:04
Âge : "26" (128)Métier : Garde du Corps - Péché de la ColèreFeaturing : Marian Hawke - Dragon AgeAutres comptes : Juste celui-ci !
Sybil Hawthorne
Mordred
Ezechiel & Fye & SybilIt is dangerous when too many men in the same armor think they're right.
L’appel de la faim s’est glissé au fond de ses entrailles, plus tôt cette nuit-là, avec autant de douceur que le bout rond d’une fourche sur les doigts. La chair se tord, fendue, ferme les yeux pour espérer que les dents ne restent pas prisonnières entre deux os. Les perles bleues reflètent la lune qui traverse la fenêtre, alors qu’une question se pose : Ira-elle manger, ce soir ?
L’enfant se retourne, les bras contre le ventre, tentant de retrouver le sommeil, alors que la colère, elle, se hisse hors des draps. L’ombre de l’enfant se cache au creux de ses prunelles refroidies par l’air nocturne alors que la bête se glisse dans la nuit.
L’enfant se retourne, les bras contre le ventre, tentant de retrouver le sommeil, alors que la colère, elle, se hisse hors des draps. L’ombre de l’enfant se cache au creux de ses prunelles refroidies par l’air nocturne alors que la bête se glisse dans la nuit.
Elle allait pourtant s’arrêter là, un repas raisonnable de deux lourds bruyants sans la moindre lueur d’aura qui se battaient comme des fauves à la sortie d’un bar, au vu de leur goût amer digne de ceux pour qui la vie ne vaut pas plus que le fond des bouteilles. Le ton commençait à monter, des mots peu cohérents aux tons agressifs étaient crachés, puis, plus rien. Les locaux soulagés ont sûrement pensé que les flics ont débarqué, soupirant de soulagement alors que leur sommeil pouvait continuer, sans l’ombre d’un doute que c’était le grand méchant loup qui les a mangés.
Satisfaite- oui, satisfaite, ils parlaient beaucoup trop fort à son goût- elle allait retourner chez elle, en tête à tête avec une tasse de café pour compenser au sommeil qu’elle n’a pas, et qu’elle n’aura pas non plus. Mais c’est du coin de l'œil, ou l’un d’eux (ou plusieurs?), du moins, que deux lumières firent leur apparition : Sybil n’aime pas la lumière, celle qui lui pique les yeux, qui l’empêche de retourner chez elle. Ces lumières-là, elles sont loin d’être celle des néons de la nuit, d’être celle des torches qui réchauffent un peu les mains, loin, si loin.
Plus les torches qui crient aux sorcières pour protéger le peuple qui jette les pierres. Les fameux. Les lumières, celles-ci du moins, doubles mais solidaires, brillent fort dans la nuit, comme un phare d’espoir pour ceux qui ne le méritent pas, sans doute. Des frères, huh ? Elle a cru l’entendre au bout des lèvres de l’aîné des torches. Ça promet d’être… intéressant.
Intéressant, ce l’est, la colère n’a pas tort dans ses théories. Ils sont forts, assez pour la garder en état d’alerte, ses multiples regards qui fixent chaque détail des lumières qui dansent, qui brûlent et qui veulent sa mort en criant au bûcher. Si elle ne se retient pas, elle prend son temps, histoire de savourer la bataille… et éviter de faire des erreurs fatales. Mais la Colère au grand C n’est pas péché pour rien, et sa réputation de redoutable adversaire lui fut accordée par mérite, et elle sent bien que ses adversaires, lentement mais sûrement, s’épuisent alors qu’elle jongle entre leurs coups, les siens, l’un, l’autre. L’un tombe, elle se réjouit, mais pas trop vite : Il n’est pas encore le temps de rire, la bête est patiente.
Elle sait qu’elle fait bien mal lorsque les insultes commencent à voler dans l’air. Les fameuses. La bête sourit à pleines dents, difficile cependant de dire si c’est de l’amusement, ou pas. Même elle ne sait pas trop, à vrai dire.
- N’êtes vous pas CEUX qui sont venus me voir de plein GRÉ ? Les multiples voix s’entassent et communiquent comme toutes les touches d’un piano jouées en même temps, en écho venant du plus loin de ses poumons, donnant un effet sinistre, lointain. Masculines, féminines, tout et rien à la fois, jeunes, vieilles, la sienne est-elle à quelque part en dessous ? Mystère. Ne t’inquiètes PAS, j’ai assez d’attention pour VOUS DEUX !
Ne l’a-t-elle pas déjà assez prouvé ? Elle ne les laissera pas partir, non, non. Sa vie en dépend, celle de ses p’tites colères du coin, aussi. Elle n'aura pas toujours la même chance, ils ne seront pas toujours deux. Ils sont forts- même s’ils sont actuellement désavantagés, elle serait stupide de dire le contraire- et tous ses p’tits n’auront pas la même chance, ni la même force qu’elle. Elle ne laissera pas ce combat inachevé. Pas tant qu’elle peut encore se battre, jamais.
Satisfaite- oui, satisfaite, ils parlaient beaucoup trop fort à son goût- elle allait retourner chez elle, en tête à tête avec une tasse de café pour compenser au sommeil qu’elle n’a pas, et qu’elle n’aura pas non plus. Mais c’est du coin de l'œil, ou l’un d’eux (ou plusieurs?), du moins, que deux lumières firent leur apparition : Sybil n’aime pas la lumière, celle qui lui pique les yeux, qui l’empêche de retourner chez elle. Ces lumières-là, elles sont loin d’être celle des néons de la nuit, d’être celle des torches qui réchauffent un peu les mains, loin, si loin.
Plus les torches qui crient aux sorcières pour protéger le peuple qui jette les pierres. Les fameux. Les lumières, celles-ci du moins, doubles mais solidaires, brillent fort dans la nuit, comme un phare d’espoir pour ceux qui ne le méritent pas, sans doute. Des frères, huh ? Elle a cru l’entendre au bout des lèvres de l’aîné des torches. Ça promet d’être… intéressant.
Intéressant, ce l’est, la colère n’a pas tort dans ses théories. Ils sont forts, assez pour la garder en état d’alerte, ses multiples regards qui fixent chaque détail des lumières qui dansent, qui brûlent et qui veulent sa mort en criant au bûcher. Si elle ne se retient pas, elle prend son temps, histoire de savourer la bataille… et éviter de faire des erreurs fatales. Mais la Colère au grand C n’est pas péché pour rien, et sa réputation de redoutable adversaire lui fut accordée par mérite, et elle sent bien que ses adversaires, lentement mais sûrement, s’épuisent alors qu’elle jongle entre leurs coups, les siens, l’un, l’autre. L’un tombe, elle se réjouit, mais pas trop vite : Il n’est pas encore le temps de rire, la bête est patiente.
Elle sait qu’elle fait bien mal lorsque les insultes commencent à voler dans l’air. Les fameuses. La bête sourit à pleines dents, difficile cependant de dire si c’est de l’amusement, ou pas. Même elle ne sait pas trop, à vrai dire.
La mère qui hurle sur l’enfant affamée, effondrée dans les champs, la lâcheté ne ramènera pas de vivres, non, non. Relèves-toi, prie pour que l’Homme d’en Haut t'accorde un réveil le lendemain si pour manger tu devras aller voler aux rats.
Oui, ta mère était une pute. Mais ce n’est pas la question.
Oui, ta mère était une pute. Mais ce n’est pas la question.
- N’êtes vous pas CEUX qui sont venus me voir de plein GRÉ ? Les multiples voix s’entassent et communiquent comme toutes les touches d’un piano jouées en même temps, en écho venant du plus loin de ses poumons, donnant un effet sinistre, lointain. Masculines, féminines, tout et rien à la fois, jeunes, vieilles, la sienne est-elle à quelque part en dessous ? Mystère. Ne t’inquiètes PAS, j’ai assez d’attention pour VOUS DEUX !
Ne l’a-t-elle pas déjà assez prouvé ? Elle ne les laissera pas partir, non, non. Sa vie en dépend, celle de ses p’tites colères du coin, aussi. Elle n'aura pas toujours la même chance, ils ne seront pas toujours deux. Ils sont forts- même s’ils sont actuellement désavantagés, elle serait stupide de dire le contraire- et tous ses p’tits n’auront pas la même chance, ni la même force qu’elle. Elle ne laissera pas ce combat inachevé. Pas tant qu’elle peut encore se battre, jamais.
Ezechiel S. Yun26 ansPropriétaire d'un salon de thé coréen | MordredKim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)xx
Ezechiel S. Yun
Mer 9 Nov 2022 - 20:41
Âge : 26 ansMétier : Propriétaire d'un salon de thé coréen | MordredFeaturing : Kim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)Autres comptes : xx
Ezechiel S. Yun
Mordred
Ezechiel & FyeTwo birds of a feather
Say that they're always gonna stay together
Say that they're always gonna stay together
Le froid nocturne frappe de plein fouet le visage d'Ezechiel. Il est haletant, blessé et terrifié. Il n'a pas peur de la mort. Il ne le pense pas. Il n'a jamais eu beaucoup d'attache à sa propre existence. Il donnerait tout pour celle des autres, pour préserver celle de Fye. Le montre lui hurle à la terreur. Il gronde comme son esprit de logique lui demande de partir. Pourtant, ses pieds sont planté là, fermement. Il reste statique dans ce sol qui se meurt pour lui redonner la vie.
La vie qu'il dévore,
celle qu'il protège,
celle qu'il donnerait,
pour les autres.
Mordred est fort.
Mordred est faible.
Il est a terre et c'était à lui de le protéger.
Son frère.
Son héros.
N'est tu pas celui qui chasse et dévore les âmes perdues ? Celles qui sont attendues. Ces parents et enfants qui pensent retrouver les bras de ceux qui leur son cher ? Il repense à la terreur d'une nuit d'enfance. A celle où il a cru perdre sa soeur. A celle où ses rêves et idylles se sont brisés. Celle ou ses nuits sont devenue synonyme de peur.
La terreur d'être mangé,
par un être affamé.
De toi à moi, un rire se glisse entre ses lippes. Il sonne faux. Tu devrais te concentrer déjà par ce qui se trouve sous tes yeux. Parce qu'il faut que Fye puisse s'en aller. C'était le seul objectif d'Ezechiel à ce moment. C'était sa seule volonté. Alors, pourquoi restait-il encore planté là ? Il redresse son arme, son sabre. Il serre le manche, il ne lâcherait pas l'affaire. Il a trop de chose à perdre.
Il le savait qu'un jour, ils tomberaient sur un monstre bien plus puissant, bien plus malin, bien plus déterminé. Ils s'en doutait. Néanmoins, il était incapable d'expliquer ce sentiment d'amertume qui l'empoisonnait.
Il respire.
Oublie l'horreur.
La peur.
La terreur.
Il s'avance, prend position, s'élance. Il s'approche au maximum. Il aimerait lui trancher le cou, lui prendre un oeil, un bas. N'importe quoi qui lui fasse gagner du temps. Assez que nécessaire. Il a reprit assez de force pour pouvoir se mouvoir correctement. Il vise, déjà un oeil. Sa peau était bien trop épaisse pour réussir à la percer. S'il pouvait lui arracher sa vision, il y gagnerait. Quelques secondes, quelques minutes. Assez.
Pour que Fye puisse voir l'aube se lever.