West Coast Slayers
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
01020304
top sites
West Coast
Slayers
FORUM RPG moderne demon slayer
tout public - AVATARS FICTIFS 200x320
bienvenue Invité
Bientôt les multicomptes !
Tu n’es pas inscrit ou connecté sur le forum, il te faut un compte actif pour accéder au profil joueur.
Août 2022, Ouest des Etats-Unis.

En apparence, ce coin du pays pourrait être comparé à un petit coin de paradis !

Mais le monde n’est pas toujours tout beau, ni tout rose. Parmi les humains se cachent secrètement de créatures à la recherche d’un peu de chair fraîche à dévorer. Les monstres, des créatures anthropophages, sont un danger public pour le reste de la population.

La journée, les protecteurs et les monstres se côtoient dans la société moderne. Cachés par leur forme humaine, les monstres sont incapables de reconnaître les protecteurs,qu’ils ne peuvent voir la nuit que sous la forme d’une aura colorée. De ce fait, un protecteur et un monstre pourraient très bien travailler ensemble la journée… et s’affronterla nuit.

Une trêve permet aux habitants de Los Angeles de vivre correctement… mais tiendra-t-elle encore longtemps ?
09/04/2023 L'Arc 2 commence !www
21/11/2022 Les missions sont arrivées ! www
20/10/2022 Première intrigue en cours ! www
21/09/2022 Ouverture du forum en bêta www
21/09/2022 Les news arrivent
Derniers sujets
Teer FradeeMer 31 Jan 2024 - 20:15InvitéMiraculous' QuestMer 6 Sep 2023 - 20:47InvitéDea KademeiaMar 29 Aoû 2023 - 11:52InvitéDemande de PartenariatJeu 17 Aoû 2023 - 18:38InvitéKimetsu no Yaiba : Another StoryVen 4 Aoû 2023 - 15:42InvitéTOP - Fire Emblem JudgementMer 2 Aoû 2023 - 22:01InvitéPEEK A BOO !Mer 2 Aoû 2023 - 13:43InvitéFEAH Ven 21 Juil 2023 - 16:46Invité
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

tw violence || Every word on our hearts engraved (gawaïn, ezechiel, fye)
Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
Ezechiel S. Yunjjk26 ansPropriétaire d'un salon de thé coréen | MordredKim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)xx
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
https://westcoastslayers.forumactif.com/t72-and-if-i-only-could-i-d-make-a-deal-with-god-and-i-d-get-him-to-swap-our-places-l-heritage-ezechielhttps://westcoastslayers.forumactif.com/
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
Dim 26 Mar 2023 - 17:41
Ezechiel S. Yun
Ezechiel S. Yun
jjkÂge : 26 ansMétier : Propriétaire d'un salon de thé coréen | MordredFeaturing : Kim Dokja - Omnicient Reader's viewpoint // irl : JJK (bts)Autres comptes : xx
Ezechiel S. Yun

EVERY WORD ON OUR HEARTS ENGRAVED


Tu aimerais pouvoir les protéger. Tous. A tes yeux, ils sont le monde. C’est pour eux que tu vis encore aujourd’hui. C’est pour eux que tu serais prêt à mourir demain. Rien n’est plus important, rien ne compte plus que leur bien-être. Ça te ronge, ça te bouffe, ça te tue à petit feu ; mais c’est ta salvation. Merci. Tu sais que tu ne te sacrifies pas pour rien, que tu ne regrettes pas tes choix, même les plus désastreux. Parce qu’Ezechiel, ton don est un cadeau des cieux. Alors, pourquoi lorsqu’il s’agissait de Gawain ; il sonnait toujours comme une malédiction. Ton souffle est ta bénédiction, il est son fléau.

Tu sursautes lorsqu’il hausse la voix, emprisonne ta main dans la sienne. Ces mots, ils sont gravés en toi. Ces mots, ils te donnent envie de hurler à t’en arracher la trachée, envie de pleurer. Ils te bouleversent, parce que ta vie, tu ne l’as jamais considéré Ezechiel. Tu l’as bafoué, essayé d’y mettre fin, tu l’as regretté, mais l’idée à continuer de hanter tes pensées. Les cicatrices que tu portes, existent pour ne jamais oublier, pour te remémorer chaque fois que tu as échoué. A sauver Fye, à mourir. Parce que tu t’es détesté, tu t’es maudit et tu t’es rassuré en te disant que demain tu succomberais en sauvant une vie. Un héritage, une malédiction.  

Tu as de la valeur, Ezechiel.
Aux yeux de Gawain,
Aux yeux de Fye,
De Gabriel,
De Solveig.

La pluie s’échoue sur ton épaule. La brise nocturne balaie tes doutes, apaise la douleur, réveille tes sens. Les émotions t’ont consommé, ton souffle t’a consommé, embrasser Gawain t'a également. Tu détestais la saveur de ce baiser. Néanmoins, t’étais à nouveau venu le chercher. C’est un sentiment étrange qui anime tes actes, comme si cette nuit était un rêve, comme si après avoir dormi tout allait s’évaporer. Alors, ça te donne la sensation que c’est réel, que tout ne va pas disparaître au petit matin : que Fye sera encore là, que vous pourrez recoller les morceaux un à un, que Gabriel retrouverait son bien-aimé, que Gawain partageait tes sentiments compliqués.

La situation te dépasse, mais malgré tout, tu aimerais que le temps se suspende durant un instant. Impossible. Il vous fallait remettre de l’ordre. Tu te redresses prêt à t’excuser auprès du propriétaire et de ton frère, mais avant même que tu ne puisses t’échapper ; te voilà de nouveau prisonnier. Les doigts de Lancelot s’emmêlent aux tiens et tu accueilles la brutalité de son affection. Tu l’as rend, glisse ta main sur son torse.

Si seulement il pouvait être tien.

Ton visage tourne au cramoisi, tu as chaud, tu as le souffle court, tu es gêné d’avoir laissé tes pensées être mise à nue sans que tu ne formules le moindre mot. Gawain avait le don de te dérouter. Ici, maintenant, il venait d’avoir raison de toi.

Pour toi.
La peur dans ton regard.
Ne me lâche pas.


Il y a un univers tout entier dans les paroles du Paladin. Cependant, une seule vérité transparaissait alors ; c’était lui le premier à avoir perdu pied. T’as les épaules fragiles Ezechiel, t’es même pas capable d’assumer le poids de tes propres responsabilités. Pourtant, tu voulais essayer. Tu voulais essayer de donner un peu de ta gravité pour le ramener en orbite ; parce que Gawain, c’est devenu l’étoile autour de laquelle tu t’es mis à tourner.

Tu ne laisses pas ses mains s’échapper, porte ses phalanges à tes lippes abîmées. Je suis là. Tu souffles, caresse du bout de tes phalanges la joue du bourreau de ce soir. Jamais tu pourras me faire peur, Gawain. Non. Il le sait. Cette colère qu’il a exprimée, c’est la tienne. Cette fureur qui l’a désorienté, c’est également la tienne. Merci. D’être là, de poser des formes sur tout ce qui te dépasse, d’être devenu un pilier dans ta misérable vie, de lui donner autant de valeur. Je serais toujours à tes côtés, tu as déjà prit trop de place. Comme une promesse soufflé une soirée dans un bar perdu de Skid Row. Un soir où tu ignorais tout de ce que vous pouvez bien ressentir, un soir où tu ne savais pas que la complexité de votre relation était le murmure de ce qu’on nomme aimer.

Sa main dans la tienne, tu dis adieu à cet instant d’aveux. Ce n’était pas réellement le moment, pas réellement le lieu, mais ce qui est sûr, c’est que quelque chose s’est amorcé et qu’il n’y avait pas de retour en arrière possible. Tu retrouves la chaleur d’un intérieur dévasté, le visage de Gabriel et Fye ; comme si la paix dans le monde existait quelque part au milieu du chaos.

Gawain balbutie ses excuses, tu l’écoutes les formuler avec maladresse. T’as l’impression d’accompagner un enfant en faute et l’idée te fait doucement sourire. Tu vois, tout va bien. Tu t’avances là où étaient installés l’ancien Mordred et l’écuyer de Lancelot en emportant celui qui était toujours accroché à ta main. Un drôle de portrait de famille. Tu détaches une à une tes phalanges avec douceur, laisse entendre dans ton regard que tu n’iras pas plus loin, que tout va bien.

Je m’excuse également aussi. C’est de ma faute si Gawain s’est autant emballé. T’as conscience que tu n’y es pas pour rien, que la rage de Faolan fait écho à celle de la perte de Fye. Merci Fye. Merci d’être revenu en vie. Et tu prends une nouvelle fois ton frère dans une étreinte, plus douce, plus chaleureuse avant de te laisser glisser jusqu’au sol. Vidé de toute énergie. Merci Gabriel de t’être occupé de lui également. La pression retombe et avec tout ce qui te maintient encore debout. Est-ce que je peux te le confier encore un peu ? Si Fye est venu te voir en premier…C’est que c'est à toi, qu'il fait le plus confiance. Les mots sont difficiles à formuler. Tu lui en voulais un peu, mais pouvait également le comprendre. Parce que Fye, il a toujours désespéré aimé Gabriel et maintenant ; tu sais ce que ça fait.


CREDIT/MEI

Fye C. Ketherlingtw violence || Every word on our hearts engraved (gawaïn, ezechiel, fye) - Page 2 Gpnf27FUtur contrôleur des titres de transportTartaglia • Genshin Impact || Eddy Redmayne
Fye C. Ketherling
Fye C. Ketherling
Fye C. Ketherling
https://westcoastslayers.forumactif.com/t83-i-m-sorry-i-failed-la-deceptionhttps://westcoastslayers.forumactif.com/
Fye C. Ketherling
Fye C. Ketherling
Fye C. Ketherling
Fye C. Ketherling
Ven 31 Mar 2023 - 19:43
Fye C. Ketherling
Fye C. Ketherling
tw violence || Every word on our hearts engraved (gawaïn, ezechiel, fye) - Page 2 GpnfÂge : 27Métier : FUtur contrôleur des titres de transportFeaturing : Tartaglia • Genshin Impact || Eddy Redmayne
Fye C. Ketherling
every words on our hearts engraved
Gabriel, Gawain & Ezechiel




Un désastre. Et il n'y a pas d'autre mot.
Rien qui ne fait plus écho. Quand on rassemble les morceaux.

Un appartement saccagé. Des fragments de verre éparpillés, des lames en avant, prêtes à couper.
Un mur démoli. Un mobilier détruit. Une facture à régler dépit.
Des cœurs qui hurlent et qui battent, fort, si fort, derrière la densité de la chair. Comme s'ils voulaient sortir, s'éjecter de leur cage faite d'armature calcique. Se libérer de leur prison ossuaire et crier "REGARDE. REGARDE COMME J'AI MAL".
Des larmes qui coulent, roulent sur des joues échauffées. Lesquelles ont perdu leur bombée jadis soutenue par un sourire détendu.
La peur qui fige. La peur qui gèle. La douleur qui pulse. Au travers d'un palpitant chamboulé. Au travers d'une blessure infligée. Physique. Psychique.
La colère qui monte et qui s'écrase contre le visage d'un frère perdu. La colère qui consume, isole,
Détruit.

C'est un désastre.

Jusqu'au retour du calme. Où les peines, vidées de larmes et de colère s'apaise dans le sas d'une paix fragile. Où les cœurs respirent, libérés de leurs étaux invisibles.

Mais j'ai toujours ce nœud dans la gorge. Quand je te vois, touché, blessé. Fatigué, de tes propres mots. J'aurais aimé que tout soit différent. Moins suffocant.
Ta lumière luit toujours, douce, rassurante. Et j'aimerais m'y fondre et m'y perdre pour l'éternité. Dans l'obscurité, ce sourire esquissé, ce soulagement éprouvé comme une permission effrontée. J'espérais que tu dises ça.
Au moins, j'esquive les nuits froides passées sous un pont, dans un abri de carton.

L'ire de Gawain est justifiée. Entendable... Surtout quand elle s'abat sur mon visage.
Je pince les lèvres, m'écarte légèrement comme si j'étais touché, un peu piqué. ...ça..." Joli tacle. Bien envoyé, Gab. Discret, noble. Classe. Mais, oui, je l'ai méritée.
Contrairement à vous tous.
Contrairement à toi. C'est ma plus grande hantise, tu sais, que de te blesser. Qu'importe la manière, ce ricochet qui te prend pour cible, j'aimerais à jamais le noyer. C'est le regret qui me contracte la mâchoire, quand ton soupir souffle sur mon oreille. Que ta main vienne prendre la mienne, me faisant relever les yeux vers ces lèvres qui ont prononcé mon prénom. J'ai toujours adoré t'entendre m'appeler. Même si c'était pour m'insulter ou me répéter pour la énième que les vêtements à laver c'était le bac blanc et pas le plancher.
Ça m'a manqué, tu sais.

Tes yeux s'ancrent dans les miens, brillants de franchise. Tu balaies tout mais tu ravives la crainte que j'ai de te perdre. De vous perdre. Et que pourtant, je vous ai infligé. Jsuis comme un môme égoïste, qui prend la tangente de "ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse". Avais-je le choix ? Aujourd'hui encore je me complais à dire que non. Qu'il m'aurait été impossible de revenir te voir, toi ou Ezéchiel, encore moins Gawain mon dieu, sous les traits d'un monstre à peine né. Incontrôlable quand à l'heure actuelle je tangue sur les limites de la raison.

Mon regard brille et mon cœur bondit. Je sers mes doigts aux tiens. Une déclaration comme j'en ai toujours rêvé. Le dessin d'un sentiment réciproque. Peut-être. L'envie d'y croire comme l'envie de décrocher la lune.
Tes yeux qui dérivent et emportent les miens vers le balcon... où... Ah bah… Lancelot prend carrément les devants et... Emballe à nouveau mon frère. P'tite tête, faudra qu'on cause toi et moi, jcrois bien avoir raté des épisodes palpitants de ta vie. Quid de Esther hein ? Je glousse, amusé, détendu malgré la situation, et glisse mes yeux sur toi, Gabriel.

D'accord. J'aurais beau employer tous les mots et formules possibles, je ne parviendrais pas à te faire changer d'avis. Je le comprends pour ressentir la même chose. Mais j'ai toujours l'impression de ne pas le mériter.
Et toi, que diras-tu, une fois que tu sauras ?

Est-ce que tu laisseras toujours mon regard se poser sur toi. Te détailler. T'admirer. Te désirer. En prenant le temps d'observer chaque trait de ton visage, chaque épi de tes cheveux, chaque expression, comme si à chaque fois je rattrapais ces trois dernières années.
Me laisseras-tu t'approcher, te toucher ?

Diras-tu encore mon prénom sans haine ni peur tapies derrière.

Ah...je crois que je suis fatigué.
Un soupir et je clos les paupières. D'accord. Et ma tête vient se poser contre ta clavicule. J'aimerais rester là, des heures, des jours entiers. Profiter de cet instant jusqu'à l'épuisement du temps. Ton odeur, ta respiration me bercent. Elles m'ont tant manquées.

▬ Gabriel.

Ma main n'a pas lâché la tienne, et je rouvre les yeux pour contempler l'entrelacement de nos doigts. Une flamme s'anime en moi, comme le crachat d'un dragonneau qui s'émerveille de ses sentiments.  Tu sais, il y a trois ans... Y avait un truc que je voulais te dire. Mais j'ai-

Et la porte du balcon coulisse, soulignant le retour des deux tourtereaux à la passion... Passionnée. Je me redresse dans le même temps, me mettant debout, les yeux rivés sur vous.
Sur toi, Gawain. Lancelot que je vois amoché quand bien même c'est moi qui ai dégusté. T'as l'air ravagé. Presque honteux. Un enfant qui vient reconnaître ses fautes, non pas à mon encore mais à celle du propriétaire à qui tu promets un remboursement. Envers qui tu t'excuses. Et quand mon nom heurte tes lèvres, c'est moi qui détourne le regard. La mâchoire tremblante.

C'est injuste.
C'est cruel.
C'est monstrueux,
Gawain.

Heureux de te savoir en vie.

Je sens que ces mots, tu aurais aimé les dire à quelqu'un d'autre.
Et que l'ombre de cette personne t'a valu, un soir, non pas de chasse de boucherie, cette balafre éternelle.
Je reconnais l'ignobilité de la situation. De ce que je te fais vivre. J'aimerais me cacher, m'enterrer, pour te faire subir tout ça. Tu parles d'un frère d'arme...
Alors je comprends que ces mots sont comme une lame tranchante qui érafle tes lèvres et te laisse cet arrière goût amer.
Le poing serré, j’ai qu’une envie; c’est celle de te rentrer dedans, Gawain. De te rentrer dedans dans un accolade fraternelle, virile au sens puissante, et au pire quoi, on cassera p’être une chaise en plus. Et je suis à ça de céder à l’impulsion, tournant mon buste pour faire un pas dans ta direction. Mais cette main me retient. La pression qui presse sans violence mes phalanges, me stop. Et le regard entendu de Gabriel me fait comprendre que ce n’est probablement pas le moment. Pas encore.
D’accord, je comprends.  


Et puis il y a toi, Ezéchiel, qui vient aussi présenter tes excuses.
Mais t’as pas le faire. Aucun de vous n’a à le faire. C’est presque comme si je ne vous comprenais pas. Tu t’avances vers moi, petit frère, avec un merci qui me frappe en plein cœur. A-t-on jamais été aussi sincère dans la tendresse, toi et moi ? Ça me fait tout drôle, je l’avoue. J’ai toujours tût l’affection que j’avais pour toi, préférant souligner tes défauts et te rentrer dedans. Qui aime bien châtie bien comme on dit. Faut croire que c’est pas aussi déconnant que ça. Eze… Le souffle de ton diminutif qui échoue contre ton cou, quand tu me prends dans tes bras et que je m’y réfugie comme si c’était un foyer et non pas abri. Bas les rôles de grand frère tyrannique, laissons place à la chaleur fraternelle. Laisse-moi t’enlacer, te remercier dans un murmure que toi seul peut entendre. Avant d’écarter les bras, de te rendre ta liberté.

Epuisé, tu te laisses choir au sol, non sans remercier Gaby et me trahir au passage. Je sais pas. D’où elle vient, cette bouffée de gêne. Elle me colore un instant les joues, me fait détourner les yeux et protester par un grognement indistinct. J’aurais pu venir te voir en premier, Ezechiel, choisir le sang, la fratrie. Mais c’est vers l’écuyer de Lancelot que se sont portées toutes mes pensées. Tous mes désirs. Et j’ai laissé le cœur parler, j’ai laissé le cœur décider.

 Les yeux rivés au sol, parce que c’est plus facile, j’attrape ce filet de courage qui me traverse. J’aimerais tout vous dire. Et tout vous cacher à la fois. Faire en sorte que votre deuil prenne un minimum de sens, nommer ma lâcheté. Mais je ne peux pas. Regardez un peu, seul rebut entouré de trois chasseurs. Putain.

▬ Je suis conscient du mal que j’ai causé. Ce que j’ai fait est monstrueux. Et toutes mes excuses ne changeront rien. Je sais que… que les choses ne seront plus comme avant et que j’ai sûrement perdu toute votre confiance. Mais je… je suis très sincèrement heureux de vous revoir. Euh.. s’il vous plaît, ne vous excusez pas. Et, Gawain, j’avais… j’avais probablement besoin qu’on me secoue un peu.

J’ai jamais aimé les grands discours et les blablas solennels. Encore moins dans un terrain miné, entouré de mes proches à qui j’ai causé mille et un tourments.

Pourrez-vous vous contenter de ce mea-culpa timide ? Le reste de l’histoire n’est pas beau à voir.
Une main qui se pose sur l’une de tes épaules Ezechiel, avant que je n’aille plus loin commencer à ramasser les débris d’une table si chérie.

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
tw violence || Every word on our hearts engraved (gawaïn, ezechiel, fye)