Et si l'on rejouait toutes les scènes ? // Gawaïn
Azalée Chambers154 (27 supposément)ComédienneYelan // Genshin Impactxx
Azalée Chambers
Mar 6 Déc 2022 - 1:46
Âge : 154 (27 supposément)Métier : ComédienneFeaturing : Yelan // Genshin ImpactAutres comptes : xx
Azalée Chambers
Gawaïn P. Sveïnsson32 ansPatron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurSett : League of Legendsblake
Gawaïn P. Sveïnsson
Lun 13 Fév 2023 - 17:06
Âge : 32 ansMétier : Patron du Sunset Neon - Barman / ProtecteurFeaturing : Sett : League of LegendsAutres comptes : blake
Gawaïn P. Sveïnsson
p a r t i n g g l a s s
MUSIQUE – Le cœur lourd, qui pèse sur la poitrine, qui abaisse un torse et qui fait courber l’échine. Un cœur lourd, qui ne permet pas de se redresser, qui cloue au lit, qui fout des courbatures, qui détruit des articulations, qui fait grelotter. Il n’est pas malade, mais l’homme se sent fiévreux, fatigué, éreinté. Trop de chasses, trop de traques, pour si peu de monstres anéantis. Trop de temps passé dans les rues qu’il en a oublié son havre de paix, loin de sa villa, à dormir dans l’arrière boutique ou dans l’un des appart’ aménagé au-dessus de son bar. Le temps passe et lui ne change pas. Constater avec drame que les journées sont les mêmes et que ces dernières n’ont pas évoluées depuis plusieurs années, qui pourraient s’apparenter à des siècles s’il souhaitait en faire des caisses ; et ne rien pouvoir faire pour empêcher ça. Triste réalité, sombre pensées, curieuse façon de lutter pour celui qui attrape la bouteille à moitié vide à ses pieds. Aujourd’hui est un jour de fête, ou plutôt un jour de commémoration. Car aujourd’hui, c’est le jour où il a quitté ce monde.
Les omoplates sont sorties, alors que sa main valide attrape le dossier du canapé pour se hisser et enfin s’extirper de la mollesse de cette surface en cuir. Même s’il était confortable, Gawaïn devait se résoudre à le quitter, à abandonner cette bouteille de whisky irlandais et se diriger vers la salle de bain. Oublier les emmerdes, oublier la réalité, oublier le manque de sommeil, oublier la gueule de bois qui ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez. Il quitte la surface de ses vêtements imbibés de sueur pour ne pas dire “inondé” ; ouvre le robinet d’eau chaude à fond et laisse pleuvoir sur sa peau dénudé, un torrent brûlant, réveillant ses muscles, les contractants à leurs paroxysmes, la douleur de son arthrite se dissipant au contact de l’eau ardente. Il ne sait pas Gawaïn, combien de temps il reste au contact de l’h2o, combien de temps il passe juste le front contre le carrelage froid, contrastant avec la brûlure de l’eau.
Et malgré tout ça, il se sent bien, comme apaisé.
Cependant, cela ne sera que de courte durée.
Dès lors qu’il referme les robinets, qu’il quitte la cabine de douche suivit d’une vapeur de fumée opaque, que sa main rencontre la surface du miroir auquel il tente de défaire la buée, l’étau menace, se resserre et son cœur se referme. Mettre tous les monstres dans le même panier ? Le devait-il ? Dans sa tête, c’est une panel qui se dessine, cette araignée qui est chez lui, dans sa cave, ficelle rouge qui relie les coupables, ceux déjà mit hors d'état de nuire, mais qu’il sait être de simples pions. Réfléchir, cogiter, à un tel point qu’il souhaiterait ne plus avoir de cerveau pour penser, qu’on lui ôte la tête du buste, que tout s’arrête de fonctionner. Ne pas ployer, ne pas abandonner, rester fort et droit, ne pas s’échapper. C’est son devoir, il a signé pour tout ça, alors aujourd’hui, même si c’est dur, il se doit d’assumer ses choix ; mais également et par-dessus tout, ses actes. C’est avec violence qu’il se sèche les cheveux, comme si cela allait changer quoi que ce soit, comme si ça allait lui faire oublier ce pourquoi il se bat.
Gawaïn se meurt
Mais Lancelot demeure
Les omoplates craquent alors qu’il enfile un débardeur noir, une veste zippé de la même couleur quoi qu’un peu plus délavé suis le même mouvement, boxer enfilé, c’est un jean large bleu qu’il ceinture par la suite, des chaussettes pour compléter avant de remettre ses Doc Martens. Une cigarette est nichée entre les lèvres, mais l’homme ne l’a pas encore allumé, sa serviette de toilettes toujours autour de la nuque. C’est avec lenteur qu’il quitte l’appartement et descend les escaliers, ouvrant la porte de l’arrière salle, le faisant ainsi pénétrer dans le Sunset Neon. Personne, aucune lumière, alors d’une commande vocale, il demande à Google d’allumer les lumières et de démarrer la musique. Les néons plongent le lieu dans une ambiance intimiste et la musique jazzy vient parfaire le tableau. Aucun habitué n’est encore là, mais cela ne devrait tarder, alors l’homme s’attèle à allumer les diverses machines, à sublimer le comptoir d’un coup d’éponge puis de torchon. Il ne fait pas attention au bruit de la porte, pas tout de suite, il lui faut un temps pour se redresser et tourner la tête.
Jusqu’à ce que vos regards se croisent
Que ses yeux s’écarquillent de surprise
Impossible pour lui de déglutir
Fantôme du passé qu’il doit désormais servir
Il secoue la tête une première fois Gawaïn, pas certain d’être véritablement réveillé ; encore en proie à la gueule de bois, c’est forcé. Pourtant, à l’entente de ta voix, il sait, que ce n’est pas un rêve, qu’il est bien ancré à la réalité, que tu es bien devant lui Azalée. Il entend alors la porte s’ouvrir pour deux habitués qui arrivent toujours à point nommé ; pourtant c’est avec une intonation sévère, que sa voix résonne dans l’habitacle. On est fermé pour l’instant, revenez plus tard ! Passant à côté de toi, il renvoie les convives dehors, ferme la porte à clé aussitôt dit, aussitôt fait ; avant d’abaisser un peu le store. Dos à toi, il se permet alors un écart, d’une seconde, une perte de contrôle, de sa superbe. La tête est un peu baissée, le cœur s’est remis à tambouriner et les rouages de ses méninges sont de nouveau actionnés. Azalée. Ame sœur du passé, séparé par obligation, histoire qu’il sait terminée, mais qui revient le hanter. Pourquoi aujourd’hui ?
Gawaïn n’a jamais eu peur de rien, mais là, en cet instant, il est effrayé ; à tel point qu’il n’ose pas se retourner.
Et pourtant, c’est avec lenteur qu’il le fait, les mains désormais dans les poches pour que tu ne puisses pas les voir trembler. Les yeux rivés sur toi, il t’analyse de la tête aux pieds, te passe au scanner, cherche à lire en toi comme dans un livre ouvert ; mais encore maintenant, des années plus tard, tu restes une énigme qui ne lui laisse aucun indice, rien de quoi le satisfaire. Tu as toujours attisé sa curiosité, piquée au vif son âme, comme son cœur esseulé. Il a tout ruiné, mais il n’arrive pas Gawaïn, a ressentir du regret. Azalée. Prononcer ton prénom, c’est comme foutre en l’air ses résolutions, il pensait qu’il ne te reverrait jamais et, d’une certaine façon, cela lui convenait ((c’est ce qu’il croyait.)) Qu’est-ce qui t’amène ici, après tout ce temps… ? Une pointe d’accusation dans cette intonation qui lui échappe. Le paladin est doué avec la rancune, encore plus avec la rancœur.
Il aurait aimé t’accueillir avec un peu plus d’entrain, mais ce n’est pas lui. Il n’est plus que l’ombre de lui-même ; l’ombre de son souffle. J’ai du mal à me dire que c’est pour prendre de mes nouvelles, quoique, vu la date, cela pourrait être une idée. Tu t’en es rappelée et tu t’es demandé si j’étais encore en vie ? Chercher une raison en étant condescendant, agressif, pour ne pas s’arrêter sur ce qu’il ressent, pour ne pas se focaliser sur le tourbillon de sentiments qui commencent à grimper, tourner, à tout mélanger. Tirant sur la serviette autour de sa nuque, se séchant un peu mieux les cheveux, c’est avec lenteur qu’il fini par la déposer sur le dossier d’une chaise, avant de se diriger vers son comptoir, de s’y glisser comme derrière un bouclier, un rempart. Approche, prend place. Qu’est-ce que je te sers ? Se faire bon hôte, du mieux qu’il le peut. Gawaïn ne souhaite pas te faire fuir après tout ; il cherche juste à comprendre… Pourquoi Azalée ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi après tout ce temps ?
// bonjour madame j'avais pas oublié cette réponse non non non voilà c'est enfin là des bisous jtm ♡
@AZRIALes omoplates sont sorties, alors que sa main valide attrape le dossier du canapé pour se hisser et enfin s’extirper de la mollesse de cette surface en cuir. Même s’il était confortable, Gawaïn devait se résoudre à le quitter, à abandonner cette bouteille de whisky irlandais et se diriger vers la salle de bain. Oublier les emmerdes, oublier la réalité, oublier le manque de sommeil, oublier la gueule de bois qui ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez. Il quitte la surface de ses vêtements imbibés de sueur pour ne pas dire “inondé” ; ouvre le robinet d’eau chaude à fond et laisse pleuvoir sur sa peau dénudé, un torrent brûlant, réveillant ses muscles, les contractants à leurs paroxysmes, la douleur de son arthrite se dissipant au contact de l’eau ardente. Il ne sait pas Gawaïn, combien de temps il reste au contact de l’h2o, combien de temps il passe juste le front contre le carrelage froid, contrastant avec la brûlure de l’eau.
Et malgré tout ça, il se sent bien, comme apaisé.
Cependant, cela ne sera que de courte durée.
Dès lors qu’il referme les robinets, qu’il quitte la cabine de douche suivit d’une vapeur de fumée opaque, que sa main rencontre la surface du miroir auquel il tente de défaire la buée, l’étau menace, se resserre et son cœur se referme. Mettre tous les monstres dans le même panier ? Le devait-il ? Dans sa tête, c’est une panel qui se dessine, cette araignée qui est chez lui, dans sa cave, ficelle rouge qui relie les coupables, ceux déjà mit hors d'état de nuire, mais qu’il sait être de simples pions. Réfléchir, cogiter, à un tel point qu’il souhaiterait ne plus avoir de cerveau pour penser, qu’on lui ôte la tête du buste, que tout s’arrête de fonctionner. Ne pas ployer, ne pas abandonner, rester fort et droit, ne pas s’échapper. C’est son devoir, il a signé pour tout ça, alors aujourd’hui, même si c’est dur, il se doit d’assumer ses choix ; mais également et par-dessus tout, ses actes. C’est avec violence qu’il se sèche les cheveux, comme si cela allait changer quoi que ce soit, comme si ça allait lui faire oublier ce pourquoi il se bat.
Gawaïn se meurt
Mais Lancelot demeure
Les omoplates craquent alors qu’il enfile un débardeur noir, une veste zippé de la même couleur quoi qu’un peu plus délavé suis le même mouvement, boxer enfilé, c’est un jean large bleu qu’il ceinture par la suite, des chaussettes pour compléter avant de remettre ses Doc Martens. Une cigarette est nichée entre les lèvres, mais l’homme ne l’a pas encore allumé, sa serviette de toilettes toujours autour de la nuque. C’est avec lenteur qu’il quitte l’appartement et descend les escaliers, ouvrant la porte de l’arrière salle, le faisant ainsi pénétrer dans le Sunset Neon. Personne, aucune lumière, alors d’une commande vocale, il demande à Google d’allumer les lumières et de démarrer la musique. Les néons plongent le lieu dans une ambiance intimiste et la musique jazzy vient parfaire le tableau. Aucun habitué n’est encore là, mais cela ne devrait tarder, alors l’homme s’attèle à allumer les diverses machines, à sublimer le comptoir d’un coup d’éponge puis de torchon. Il ne fait pas attention au bruit de la porte, pas tout de suite, il lui faut un temps pour se redresser et tourner la tête.
Jusqu’à ce que vos regards se croisent
Que ses yeux s’écarquillent de surprise
Impossible pour lui de déglutir
Fantôme du passé qu’il doit désormais servir
Il secoue la tête une première fois Gawaïn, pas certain d’être véritablement réveillé ; encore en proie à la gueule de bois, c’est forcé. Pourtant, à l’entente de ta voix, il sait, que ce n’est pas un rêve, qu’il est bien ancré à la réalité, que tu es bien devant lui Azalée. Il entend alors la porte s’ouvrir pour deux habitués qui arrivent toujours à point nommé ; pourtant c’est avec une intonation sévère, que sa voix résonne dans l’habitacle. On est fermé pour l’instant, revenez plus tard ! Passant à côté de toi, il renvoie les convives dehors, ferme la porte à clé aussitôt dit, aussitôt fait ; avant d’abaisser un peu le store. Dos à toi, il se permet alors un écart, d’une seconde, une perte de contrôle, de sa superbe. La tête est un peu baissée, le cœur s’est remis à tambouriner et les rouages de ses méninges sont de nouveau actionnés. Azalée. Ame sœur du passé, séparé par obligation, histoire qu’il sait terminée, mais qui revient le hanter. Pourquoi aujourd’hui ?
Gawaïn n’a jamais eu peur de rien, mais là, en cet instant, il est effrayé ; à tel point qu’il n’ose pas se retourner.
Et pourtant, c’est avec lenteur qu’il le fait, les mains désormais dans les poches pour que tu ne puisses pas les voir trembler. Les yeux rivés sur toi, il t’analyse de la tête aux pieds, te passe au scanner, cherche à lire en toi comme dans un livre ouvert ; mais encore maintenant, des années plus tard, tu restes une énigme qui ne lui laisse aucun indice, rien de quoi le satisfaire. Tu as toujours attisé sa curiosité, piquée au vif son âme, comme son cœur esseulé. Il a tout ruiné, mais il n’arrive pas Gawaïn, a ressentir du regret. Azalée. Prononcer ton prénom, c’est comme foutre en l’air ses résolutions, il pensait qu’il ne te reverrait jamais et, d’une certaine façon, cela lui convenait ((c’est ce qu’il croyait.)) Qu’est-ce qui t’amène ici, après tout ce temps… ? Une pointe d’accusation dans cette intonation qui lui échappe. Le paladin est doué avec la rancune, encore plus avec la rancœur.
Il aurait aimé t’accueillir avec un peu plus d’entrain, mais ce n’est pas lui. Il n’est plus que l’ombre de lui-même ; l’ombre de son souffle. J’ai du mal à me dire que c’est pour prendre de mes nouvelles, quoique, vu la date, cela pourrait être une idée. Tu t’en es rappelée et tu t’es demandé si j’étais encore en vie ? Chercher une raison en étant condescendant, agressif, pour ne pas s’arrêter sur ce qu’il ressent, pour ne pas se focaliser sur le tourbillon de sentiments qui commencent à grimper, tourner, à tout mélanger. Tirant sur la serviette autour de sa nuque, se séchant un peu mieux les cheveux, c’est avec lenteur qu’il fini par la déposer sur le dossier d’une chaise, avant de se diriger vers son comptoir, de s’y glisser comme derrière un bouclier, un rempart. Approche, prend place. Qu’est-ce que je te sers ? Se faire bon hôte, du mieux qu’il le peut. Gawaïn ne souhaite pas te faire fuir après tout ; il cherche juste à comprendre… Pourquoi Azalée ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi après tout ce temps ?
// bonjour madame j'avais pas oublié cette réponse non non non voilà c'est enfin là des bisous jtm ♡
Azalée Chambers154 (27 supposément)ComédienneYelan // Genshin Impactxx
Azalée Chambers
Lun 3 Avr 2023 - 0:52
Âge : 154 (27 supposément)Métier : ComédienneFeaturing : Yelan // Genshin ImpactAutres comptes : xx
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