Désunion d'anciens élèves (PV : Magnhild)
Yekaterina Morawski 25 ans Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuse Raven // DC Comics
Yekaterina Morawski
Mer 21 Déc 2022 - 18:18
Âge : 25 ansMétier : Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuseFeaturing : Raven // DC ComicsAutres comptes :
Yekaterina Morawski
For fuck sake
Like internet explorer, no one likes them
Samedi. Soir. San Francisco, que je ne suis pas ravie de revoir pour bien des raisons. D'abord, parce que cette ville de snobs qui se croient champions de la mixité sociale par rapport à New York me débecte. Deuzio, ma famille y vit toujours et autant dire que je n'ai pas envie de croiser le chemin de ces gens qui pensent que leur réussite passe par ma seule réussite. Tertio, c'est aussi là que se trouve tous les relous qui ont un jour croisé nos routes, à Mags et moi. Les relous du lycée, avec leurs bandes de dégénérés et leurs objectifs autocentrés. Je comprends même pas pourquoi on est là, au final, si ce n'est que pour se complaire dans une fichue catharsis qui va réveiller nos âmes blessées d'adolescentes. Parce que oui, autant le rappeler, le lycée si tu es en dehors des normes, ou incapable de te la boucler et rentrer dans le rang pour devenir aussi insipide qu'un poisson pané de Captain Igloo, on vient te chercher.
D'ailleurs, à peine on sort de ma voiture, je vois déjà la tronche de l'un de ceux qui sont venus chercher Maggie. Teddy. Teddy, Ted, Colgate Williams. Aka trou du cul qui bully avec un sourire aussi blanc que le carrelage poncé par sa pauvre mère cantonnée au rôle navrant de mère au foyer. Le fi fils à papa et maman. L'héritier tout désigné de cette rente immobilière dont son père est le créateur. Ce qu'on nous vend comme profil type quand on nous apprend le mythe du self made man. Je claque la porte conducteur et je fais une moue contrite, avant de poser mes bras sur le toit de la voiture, tout en continuant de fusiller du regard ce connard.
— Mags. T'es vraiment sûre qu'on doit aller là dedans ?
C'est elle qui voulait aller absolument à cette réunion des anciens élèves. Parce qu'une des anciennes miss popularité voulait à tout prix regrouper le plus de monde, et surtout, comprenez, elle avait dépensé beaucoup d'argent pour que ça s'organise. Et bien évidemment, ce n'est pas à moi qu'elle a envoyé le message; car à coup sûr elle se serait faite envoyer sur les roses; mais à Mags. Mags gentille, Mags enthousiaste. Mags optimiste malgré tout. J'éviscère encore un temps de mes yeux Teddy, qui finit par rentrer dans le gymnase de notre ancien lycée. Puis, je me décale et rejoins ma meilleure amie, les mains dans les poches cachées de ma cape à capuche.
— Leur donner une bonne leçon ça me botte toujours, mais j'ai pas non plus envie de gaspiller de l'énergie pour ces moutons et ces attentions whore.
On vaut mieux que ça, après tout. On est quand même devenues des célébrités dans le monde de youtube et des podcasts spotify. Le genre qui fait masse de vues, et qui nous permet d'avoir un train de vie plus acceptable que mémère Jackie devenue la secrétaire d'un grand promoteur immobilier. Je penche la tête, toujours pas emballée par l'idée de revoir leur tronche de cakes. Même si je dois avouer, qu'en regardant Mags, je suis archi fière du rendu de sa tenue et de son maquillage. Elle ne ressemble pas du tout à la Mags que je connais. C'est une beauté fatale, qui s'assume dans son vêtement et la force de son trait d'eye liner et son rouge intense aux lèvres. J'ai ... aussi peur qu'elle n'arrive pas à tenir son rôle et que ça lui retombe sur le coin du nez. J'avance, et je me mets face à elle. Sérieuse, essayant de ne pas me montrer inquiète. Pas envie que ça l'angoisse plus qu'elle ne doit l'être.
— Quoi qu'il se passe, je suis là. Ne l'oublie pas.
D'ailleurs, à peine on sort de ma voiture, je vois déjà la tronche de l'un de ceux qui sont venus chercher Maggie. Teddy. Teddy, Ted, Colgate Williams. Aka trou du cul qui bully avec un sourire aussi blanc que le carrelage poncé par sa pauvre mère cantonnée au rôle navrant de mère au foyer. Le fi fils à papa et maman. L'héritier tout désigné de cette rente immobilière dont son père est le créateur. Ce qu'on nous vend comme profil type quand on nous apprend le mythe du self made man. Je claque la porte conducteur et je fais une moue contrite, avant de poser mes bras sur le toit de la voiture, tout en continuant de fusiller du regard ce connard.
— Mags. T'es vraiment sûre qu'on doit aller là dedans ?
C'est elle qui voulait aller absolument à cette réunion des anciens élèves. Parce qu'une des anciennes miss popularité voulait à tout prix regrouper le plus de monde, et surtout, comprenez, elle avait dépensé beaucoup d'argent pour que ça s'organise. Et bien évidemment, ce n'est pas à moi qu'elle a envoyé le message; car à coup sûr elle se serait faite envoyer sur les roses; mais à Mags. Mags gentille, Mags enthousiaste. Mags optimiste malgré tout. J'éviscère encore un temps de mes yeux Teddy, qui finit par rentrer dans le gymnase de notre ancien lycée. Puis, je me décale et rejoins ma meilleure amie, les mains dans les poches cachées de ma cape à capuche.
— Leur donner une bonne leçon ça me botte toujours, mais j'ai pas non plus envie de gaspiller de l'énergie pour ces moutons et ces attentions whore.
On vaut mieux que ça, après tout. On est quand même devenues des célébrités dans le monde de youtube et des podcasts spotify. Le genre qui fait masse de vues, et qui nous permet d'avoir un train de vie plus acceptable que mémère Jackie devenue la secrétaire d'un grand promoteur immobilier. Je penche la tête, toujours pas emballée par l'idée de revoir leur tronche de cakes. Même si je dois avouer, qu'en regardant Mags, je suis archi fière du rendu de sa tenue et de son maquillage. Elle ne ressemble pas du tout à la Mags que je connais. C'est une beauté fatale, qui s'assume dans son vêtement et la force de son trait d'eye liner et son rouge intense aux lèvres. J'ai ... aussi peur qu'elle n'arrive pas à tenir son rôle et que ça lui retombe sur le coin du nez. J'avance, et je me mets face à elle. Sérieuse, essayant de ne pas me montrer inquiète. Pas envie que ça l'angoisse plus qu'elle ne doit l'être.
— Quoi qu'il se passe, je suis là. Ne l'oublie pas.
Yeka & Mags
❥ code by kimlee
Magnhild Norgaard 25 ansYoutubeuse chasseuse de fantômes/monstres, Streameuse, Podcasteuse Velma Dinkley • Scooby-Doo
Magnhild Norgaard
Mer 21 Déc 2022 - 22:04
Âge : 25 ansMétier : Youtubeuse chasseuse de fantômes/monstres, Streameuse, PodcasteuseFeaturing : Velma Dinkley • Scooby-DooAutres comptes :
Magnhild Norgaard
Désunion d'anciens élèves
Yekaterina & Magnhildeveryone has monsters and demons within themselves. they're metaphors for the human condition. — marl pellegrino
Quand elle avait reçu l’e-mail, elle n’avait pas trop su quoi en penser. Beverly et elles n’ont jamais été amies, elles n’ont jamais été proches. Au mieux, il y a eu ce jour où elle l’a enfermée dans les vestiaires de la salle de gym. Ce jour-là, Magnhild avait menti à sa meilleure amie en lui disant qu’elle a simplement dû prendre trop de temps et que cela avait dû être le professeur qui avait dû fermer la porte en pensant qu’il n’y avait plus personne.Alors là, elle ne savait pas trop si c’était du lard ou du cochon. Mais des années sont passées et aujourd’hui elle a gagné en confiance en elle et, quelque part, elle est curieuse et, surtout, malicieuse. Quelque chose au fond d’elle a envie de jouer avec eux comme ils ont joué avec elle par le passé.
Clairement, ce n’est pas une grande preuve de maturité mais elle l’idée avait allumé une flamme au fond de la danoise. La première chose qu’elle avait fait, c’était ouvrir internet pour se commander des vêtements qui, elle le savait, elle ne porterait plus jamais après ça. Elle qui est plutôt une adepte des thrift shops, la voilà à commander de la fast fashion comme n’importe quelle gourdasse.
Mais alors qu’elle pose un pied en dehors de cette voiture, prête à affronter les monstres bien réels de son adolescence, elle ne regrette rien. Elle porte un haut couleur moutarde qui offre un généreux décolleté, reposant non pas sur ses épaules mais le haut de ses bras. Le tissus ondule, donnant du volume, flattant ses courbes et s’arrêtant plus haut que n’importe quel vêtement qu’elle n’a jamais porté jusque-là.
Mais sa pudeur reste sauve alors que le jeans taille-haute qu’elle a acheté pour l’occasion prend le relais pile à cet endroit, épousant les formes de son corps à la perfection, semblant même les sublimer. Et, là-dessus, elle porte des talons plateformes rouges. Son visage maquillé avec soin, elle offre un large sourire à sa meilleure amie de toujours. Bien sûr que si elle n’avait pas proposé d’y aller, Yekaterina n’aurait jamais mis un pied ici.
Un léger rire échappe à la jeune femme. Ce qu’elle peut aimer Yeka, c’est assez dingue. Bien sûr qu’elle sait qu’elle est là. A-t-elle vraiment besoin de le dire, de le formuler avec de vrais mots ? Il suffit de voir son regard et la brune le sait. Il y a longtemps qu’il n’y a plus besoin de mots pour ces choses-là entre elles.
Voilà ce côté sardonique et facétieux qui étonne tout le monde. Le nez retroussé dans un sourire canaille, elle pose un bref baiser sur la joue de sa meilleure amie avant de glisser sa main dans la sienne, l’invitant à la suivre vers le hall sportif où, déjà, la musique se fait entendre.
Ok, peut-être qu’elle ne devrait pas suivre à ce point les ragots de leurs anciens compagnons de classes. Mais, après tout, c’est leurs fautes de s’afficher ainsi sur les réseaux sociaux, non ? Elle ne connait pas l’histoire de tout le monde mais elle sait une chose à coup sûr, elles sont surement celles qui ont la plus belle des vies aujourd’hui.
Et, pour être parfaitement honnête, elle est une femme changée depuis la dernière fois qu’elle les a tous vu. Ce qui l’inquiète plus, c’est de croiser par hasard ses parents alors qu’elles sont en ville. Mais il n’y a aucune raison pour que ça arrive, n’est-ce pas ?
Elles s’engouffrent dans la salle et il est clair qu’ils ne font pas partie du même monde. Cela n’a jamais été aussi précis comme sentiment qu’à cet instant. Tout sourire et excitée, Mags tire son amie derrière elle. A l’entrée, elles sont prises en photo pour un livre souvenir ou une connerie du genre. Elle n’a jamais compris le besoin de compiler tout le monde comme ça, tout comme elle semble allergique à l’enthousiasme des pompom girls qu’elles semblent garder tout au long de leur vie.
Elles et Yeka n’ont pas besoin de parler pour se coordonner sur la grimace qu’elles font au moment de la photo. Une fois à l’intérieur, elle s’étire non sans jeter un coup d’œil à son amie.
Yekaterina Morawski 25 ans Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuse Raven // DC Comics
Yekaterina Morawski
Jeu 22 Déc 2022 - 18:03
Âge : 25 ansMétier : Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuseFeaturing : Raven // DC ComicsAutres comptes :
Yekaterina Morawski
For fuck sake
Like internet explorer, no one likes them
Face au rire de Mags, je reste égale à moi-même. Bitch face, inquisitrice. Je sais. Je sais que Mags est plus cette fille qui parfois se faisait marcher sur les pieds par ces imbéciles. Malhabile, pas vraiment sûre de ce qu'elle veut être, dans le fond. Mais ça ne m'empêche pas de m'inquiéter. Parce que, je sais aussi ce qu'ils ont pu lui infliger. Et autant dire qu'on a beau être recouvert à 72% d'eau sur cette Terre, le reste c'est 27,7% de cons. Ce qui se trouve dans ce gymnase est, sans grande surprise, ce qui ne fait pas partie du 0.3% restant. Donc, je reste sur mes gardes, bien que Mags ait pu depuis, limer ses propos pour qu'ils soient plus acérés. Elle ne déroge pas à ce constat, d'ailleurs. Sa remarque sarcastique a le don de lever légèrement le coin droit de mes lèvres, quand elle compare les abrutis à des déchets.
— Le seul problème c'est que non conditionné et brûlé, un déchet reste toxique. Au besoin, je peux toujours improviser un cocktail molotov avec les bouteilles qu'ils auront mis au bar.
Son baiser me fait frissonner un peu car j'ai toujours du mal avec le contact d'autrui, à vrai dire. Même si c'est le sien, j'aime juste pas qu'on me touche. Après, ça reste ma meilleure amie, alors ça me secoue les tripes comme ça me fait plaisir. Je serre sa main et me laisse trainer jusqu'à ce satané bouge, non sans ralentir le pas pour observer les bâtiments que j'ai un jour visité sans vraiment de gaieté de coeur. La petite anecdote de ma brune a d'ailleurs le don de me rappeler tout ce que je dédaigne de ces gens. J'en lâche un grognement méprisant et retrousse mes babines en une grimace de dégout. Brenda.
— Pourquoi tu me rappelles que cette cruche friquée a un jour existé ? Tu te souviens de Alicia ? Elle avait dit qu'elle était mal sapée et que ça se voyait qu'elle, avait le privilège grâce à la carte de son père.
On finit par entrer. Le bourdonnement sorti par des baffles mal réglées me donne déjà mal à la tête. Les ballons roses alliées à des petites plantes vertes synthétique couleur sapin me donnent envie de gerber mon mécontentement. Et je n'arrive pas à retenir ce qui menace depuis que cette vision d'horreur agresse ma rétine, mon moment po po poésie.
— Le thème du soir a changé on dirait. C'est Vert sapin et rose tapin maintenant ?
Je grogne encore avant de passer sous le crible flash de ce pauvre photographe qui sans nul doute sera payé au hot dog et en boissons parce que c'est bien connu, on vit de son métier en passion et en bouffe dans tout ce qui touche l'art. Des SDF aka, Sans Dû Fixe. Je fais une grimace coordonnée avec Mags, avec une tête bien moche et pas tout instagrammable de cul de poule pour faire croire qu'on a des injections de malade au botox. Puis là, on rentre vraiment dans le vif du sujet. On voit ces gens qui se couvrent de ponpons, froufrous, smokings pour un soir, histoire de ne pas paraître trop en dessa du standing de l'hôte. Autant le dire de suite, avec ma tenue complètement noire je jure avec tout le reste. Je ressemble au fantôme prêt à tous les massacrer d'une simple pensée. Bien. Qu'ils me dévisagent comme ça. J'adore instiller la peur chez des êtres aussi méprisables.
— Buffet. Au moins ça, ce sera digérable.
Les choix de musique me font saigner des oreilles. De la pop, de la country avec une touche romantique. Des trucs qui parlent d'amour d'amour, de rupture, d'amour, amour. Putain mais au final c'est une réunion d'anciens élèves ou une soirée Meetic ? Une fois arrivées aux tables, je prends ce qui ressemble à un cube couvert de sang gélifié d'une pique et je l'avale d'un coup ... pour découvrir qu'il s'agit de foie gras enrobée de gelée au vin rouge. Je prends alors un verre déjà utilisé par on ne sait qui et je crache ce qui me reste en bouche dedans. Puis je m'essuie les lèvres de mes doigts, dégoutée.
— Tu penses qu'ils se sentent coupable pour Nathan ?
Je regarde les gens bavasser et se trémousser, noircie par ma question rhétorique. On sait toutes les deux que ce sera pas le cas. Mags se souvient de comment on m'avait traitée de dévergondée parce que j'avais osé entrer dans les toilettes des garçons pour vérifier que Nath allait bien. Après toutes ces fois où il s'y est enfermé, devant des ados moqueurs qui avaient besoin d'un faire valoir pour se sentir au dessus, toutes ses fois où ses parents ne se sont jamais demandés le pourquoi de son état; on savait que ça devait arriver. Lui qui voulait devenir musicien, avec un coup mal placé sur ses scarifications, il s'était tranché le tendon. J'avais découvert un stylo, du sang, et Nath tout blanc, prêt à s'évanouir. Je fonce les sourcils et le nez, contrite. Bien sûr qu'ils s'en foutent. Bien sûr qu'ils ont oublié, et diront que c'est de sa faute. Il suffit de voir comment ils sont tous joyeux et insouciants, alors qu'ils ont participé à leur échelle à ça. Je crache un peu plus dans le verre, et je rajoute de la boisson dedans, en espérant que celui ou celle qui l'a laissé le récupère.
— Essaie pas les cubes. Même du faux sang a meilleur goût que ce truc.
— Le seul problème c'est que non conditionné et brûlé, un déchet reste toxique. Au besoin, je peux toujours improviser un cocktail molotov avec les bouteilles qu'ils auront mis au bar.
Son baiser me fait frissonner un peu car j'ai toujours du mal avec le contact d'autrui, à vrai dire. Même si c'est le sien, j'aime juste pas qu'on me touche. Après, ça reste ma meilleure amie, alors ça me secoue les tripes comme ça me fait plaisir. Je serre sa main et me laisse trainer jusqu'à ce satané bouge, non sans ralentir le pas pour observer les bâtiments que j'ai un jour visité sans vraiment de gaieté de coeur. La petite anecdote de ma brune a d'ailleurs le don de me rappeler tout ce que je dédaigne de ces gens. J'en lâche un grognement méprisant et retrousse mes babines en une grimace de dégout. Brenda.
— Pourquoi tu me rappelles que cette cruche friquée a un jour existé ? Tu te souviens de Alicia ? Elle avait dit qu'elle était mal sapée et que ça se voyait qu'elle, avait le privilège grâce à la carte de son père.
On finit par entrer. Le bourdonnement sorti par des baffles mal réglées me donne déjà mal à la tête. Les ballons roses alliées à des petites plantes vertes synthétique couleur sapin me donnent envie de gerber mon mécontentement. Et je n'arrive pas à retenir ce qui menace depuis que cette vision d'horreur agresse ma rétine, mon moment po po poésie.
— Le thème du soir a changé on dirait. C'est Vert sapin et rose tapin maintenant ?
Je grogne encore avant de passer sous le crible flash de ce pauvre photographe qui sans nul doute sera payé au hot dog et en boissons parce que c'est bien connu, on vit de son métier en passion et en bouffe dans tout ce qui touche l'art. Des SDF aka, Sans Dû Fixe. Je fais une grimace coordonnée avec Mags, avec une tête bien moche et pas tout instagrammable de cul de poule pour faire croire qu'on a des injections de malade au botox. Puis là, on rentre vraiment dans le vif du sujet. On voit ces gens qui se couvrent de ponpons, froufrous, smokings pour un soir, histoire de ne pas paraître trop en dessa du standing de l'hôte. Autant le dire de suite, avec ma tenue complètement noire je jure avec tout le reste. Je ressemble au fantôme prêt à tous les massacrer d'une simple pensée. Bien. Qu'ils me dévisagent comme ça. J'adore instiller la peur chez des êtres aussi méprisables.
— Buffet. Au moins ça, ce sera digérable.
Les choix de musique me font saigner des oreilles. De la pop, de la country avec une touche romantique. Des trucs qui parlent d'amour d'amour, de rupture, d'amour, amour. Putain mais au final c'est une réunion d'anciens élèves ou une soirée Meetic ? Une fois arrivées aux tables, je prends ce qui ressemble à un cube couvert de sang gélifié d'une pique et je l'avale d'un coup ... pour découvrir qu'il s'agit de foie gras enrobée de gelée au vin rouge. Je prends alors un verre déjà utilisé par on ne sait qui et je crache ce qui me reste en bouche dedans. Puis je m'essuie les lèvres de mes doigts, dégoutée.
— Tu penses qu'ils se sentent coupable pour Nathan ?
Je regarde les gens bavasser et se trémousser, noircie par ma question rhétorique. On sait toutes les deux que ce sera pas le cas. Mags se souvient de comment on m'avait traitée de dévergondée parce que j'avais osé entrer dans les toilettes des garçons pour vérifier que Nath allait bien. Après toutes ces fois où il s'y est enfermé, devant des ados moqueurs qui avaient besoin d'un faire valoir pour se sentir au dessus, toutes ses fois où ses parents ne se sont jamais demandés le pourquoi de son état; on savait que ça devait arriver. Lui qui voulait devenir musicien, avec un coup mal placé sur ses scarifications, il s'était tranché le tendon. J'avais découvert un stylo, du sang, et Nath tout blanc, prêt à s'évanouir. Je fonce les sourcils et le nez, contrite. Bien sûr qu'ils s'en foutent. Bien sûr qu'ils ont oublié, et diront que c'est de sa faute. Il suffit de voir comment ils sont tous joyeux et insouciants, alors qu'ils ont participé à leur échelle à ça. Je crache un peu plus dans le verre, et je rajoute de la boisson dedans, en espérant que celui ou celle qui l'a laissé le récupère.
— Essaie pas les cubes. Même du faux sang a meilleur goût que ce truc.
Yeka & Mags
❥ code by kimlee
Magnhild Norgaard 25 ansYoutubeuse chasseuse de fantômes/monstres, Streameuse, Podcasteuse Velma Dinkley • Scooby-Doo
Magnhild Norgaard
Jeu 22 Déc 2022 - 19:39
Âge : 25 ansMétier : Youtubeuse chasseuse de fantômes/monstres, Streameuse, PodcasteuseFeaturing : Velma Dinkley • Scooby-DooAutres comptes :
Magnhild Norgaard
Désunion d'anciens élèves
Yekaterina & Magnhildeveryone has monsters and demons within themselves. they're metaphors for the human condition. — marl pellegrino
Le buffet est plein de choses qui sont clairement là uniquement pour en mettre plein la gueule. Il faut bien avouer que l’organisatrice n’a jamais manqué d’argent grâce à la pompe parentale. Suffisait qu’elle dise « daddy, je veux un poney » et elle était comblée. Aujourd’hui, elle doit sans doute être mariée à un médecin ou un avocat pour continuer de vivre à l’abris du besoin sans avoir besoin de travailler. Alors que Mags attrape un verre de champagne, elle la voit du coin de l’œil. Même la gueule pleine de maquillage, il est difficile de cacher les stigmates de l’alcoolisme. Madame n’est de toute évidence pas heureuse dans sa vie aujourd’hui, toute aussi douillette soit-elle.
La question la fauche dans le moment, assombrissant son visage alors que les souvenirs reviennent. Après tout, dans la description de leur chaîne youtube, la mention « En hommage à Nathan Page » est là depuis le début et y restera à jamais. C’est une disparition qui les avait toutes les deux laissées marquées à vie. Et c’est en entendant des gens se moquer de son suicide qu’elle avait cogné pour la première fois l’un de ses harceleurs. Le gars avait fini avec un cocard à l’œil gauche et un nez cassé.
L’incident avait fait une sacrée tache dans son dossier scolaire et elle avait été privée de sortie pendant un mois par des parents qui n’avaient pas fait le moindre effort de compréhension et ne lui avait même pas proposée d’aller voir un psychologue pour parler de tout cela. Un long soupire lui échappe.
Elle attrape la seule bouchée qui ne semble pas gratinée et la renifle avant de finalement la tendre à sa meilleure amie. Une habitude qu’elles ont prise lorsqu’il n’y a pas de label sur la nourriture, juste pour vérifier qu’il n’y a pas de lactose ou de fromage de manière trop évidence dans les aliments qu’elle mange. Elle amenait directement la bouchée à aux lèvres de son amie plus par habitude que par volonté de provoquer les gens autour d’eux quand une voix qu’elle ne reconnait pas tout de suite s’invite dans leur conversation.
Elle tourne la tête pour faire face à une blonde qui, au vu de l’énergie qu’elle dégage, a dû être pompom girl et n’est jamais réellement sortie de cette phase insupportable. La danoise lui offre cependant un charmant sourire comme si elles avaient été amies de bonnes dates.
Si la blondasse semble un peu désarçonnée par le venin de celle qui avait un jour été une carpette, elle n’en démord pas pour autant.
La question prend Mags de court qui ne peut s’empêcher de rire.
Yekaterina Morawski 25 ans Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuse Raven // DC Comics
Yekaterina Morawski
Ven 23 Déc 2022 - 10:12
Âge : 25 ansMétier : Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuseFeaturing : Raven // DC ComicsAutres comptes :
Yekaterina Morawski
For fuck sake
Like internet explorer, no one likes them
C'est vrai, ça n'a jamais été le cas. Notre seul moyen de rappeler cette injustice, et la passion qui nous animait tous les trois avant qu'il ne disparaisse de nos vies, c'était cet hommage sur nos vidéos. Reprendre ses compositions, quelques uns de ses textes parlant de ces créatures mythiques que j'avais fini par compléter. Ainsi, tout le monde saurait. Je sais que ça n'a pas plu à ces connards. Je sais qu'il y a eu des démentis de la part de Brenda, Scott ou même la proviseure, Mrs Pinker. Sous des élans de fausse bienveillance, en appelant les élèves à ne pas rester seuls et venir discuter avec le personnel enseignant ou les élèves enrôlés sous le titre de parrains et marraines, la proviseure avait à moitié noyé le poisson. Je sais aussi que, dans le fond, ils me croient tous responsables. C'est moi et seulement moi qui ai eu les couilles de dévoiler l'affaire. Quelle tête ils feraient en sachant que de base, c'est Mags qui a eu l'idée.
— Peut-être.
Peut-être pas. Pour moi, ils se ressemblent tous, tant qu'ils ne me prouvent pas qu'ils restent vrais et ne s'accordent pas tels des suiveurs à certaines conventions pour pouvoir accéder à ce qui leur fait tant envie. Exemple ? Scander que les autres trichent en utilisant des bots, mais au final trois mois après dire que c'est ok, tant que ça ne se voit pas, qu'ils n'abusent pas. Maggie me tend alors une bouchée, ce qui éclate ma bulle de colère et de mélancolie. J'ouvre lentement la bouche et baisse ma garde, ne m'occupant plus que de dévisager Mags, d'une manière bien différente que celle que j'arborais jusqu'alors. Confiance, reconnaissance. C'est là que le bas blesse; en faisant cela, je n'ai pas vu cette intruse arriver. Ma bouche se ferme rapidement, et mes doigts qui s'approchaient de ceux de ma meilleure amie s'abaissent brusquement pour se replier en un poing.
Je reste silencieuse. Jaugeant, fusillant de tout mon mépris cette femme dont je ne me rappelle même pas, mais qui à son profil pue la complaisance d'ancienne blonde ayant appartenu au groupe des populaires. La remarque de Mags arrive cependant à me faire lever les yeux au plafond parce que ça tape là où ça fait mal. Et comment dire ... la tête de cette blondasse est tellement une source à meme, en cet instant. Je finis par me prendre un verre de champagne en me demandant avec quoi je pourrai bien l'améliorer quand, soudain, cette Linda pose la question à dix mille dollars : vous êtes ensemble ? Je me retourne mollement, sourcils froncés, et sourire acerbe dessiné sur mes lèvres habituellement dénuées de toute expressivité "joyeuse".
— Quoi, Linda. Jalouse ? Ton mari n'arrive pas à te doigter donc tu te demandes si les deux lesbiennes que nous sommes seraient capables de combler le trou profond se trouvant entre tes cuisses ?
Sa mâchoire tombe, alors qu'elle continue de me fixer pendant que je porte le bord de la coupe à fleur de mes lèvres. Je viens de sortir le fusil à pompe, là où Mags y va au pistolet à clous. Pas le temps de les faire souffrir, je dois déchirer leurs membres.
— Mais t'as raison. Je me suis souvent posée la question à l'époque. Toi et Kathy, vu comment vous suciez les pompes de Brenda. Vous étiez lesbiennes ? Quand vous arriviez en retard sur le terrain, avoue, vous n'étiez pas en train de refaire votre maquillage, mais plutôt des cunis. Elle aimait bien ta langue Brenda non ? Tu l'agitais si bien pour raconter des conneries après tout.
Ses lèvres tremblent, son regard rougit. Je sais qu'elle a envie de péter une durite, là, maintenant. De me balancer le contenu de son verre, avant de remarquer que celui-ci est vide.
— T'as pas changé Morawski. Toujours une salope.
C'est comme ça qu'elle essaie de me blesser. Je pose ma main libre sur mon coeur en prenant un faux air blessé, avant de légèrement me courber pour lui signifier que je suis flattée. Et elle tourne les talons, non sans jeter un regard vers Mags, avant de partir rejoindre son mari sur ses petits talons aiguille. Rien ne le soutiendra ici, après tout. Je bois un coup et je continue de la suivre du regard pendant qu'elle part la queue entre les jambes.
— Elles se suçaient dans les toilettes. Je les ai entendues une fois durant la mi temps contre les Tygers.
— Peut-être.
Peut-être pas. Pour moi, ils se ressemblent tous, tant qu'ils ne me prouvent pas qu'ils restent vrais et ne s'accordent pas tels des suiveurs à certaines conventions pour pouvoir accéder à ce qui leur fait tant envie. Exemple ? Scander que les autres trichent en utilisant des bots, mais au final trois mois après dire que c'est ok, tant que ça ne se voit pas, qu'ils n'abusent pas. Maggie me tend alors une bouchée, ce qui éclate ma bulle de colère et de mélancolie. J'ouvre lentement la bouche et baisse ma garde, ne m'occupant plus que de dévisager Mags, d'une manière bien différente que celle que j'arborais jusqu'alors. Confiance, reconnaissance. C'est là que le bas blesse; en faisant cela, je n'ai pas vu cette intruse arriver. Ma bouche se ferme rapidement, et mes doigts qui s'approchaient de ceux de ma meilleure amie s'abaissent brusquement pour se replier en un poing.
Je reste silencieuse. Jaugeant, fusillant de tout mon mépris cette femme dont je ne me rappelle même pas, mais qui à son profil pue la complaisance d'ancienne blonde ayant appartenu au groupe des populaires. La remarque de Mags arrive cependant à me faire lever les yeux au plafond parce que ça tape là où ça fait mal. Et comment dire ... la tête de cette blondasse est tellement une source à meme, en cet instant. Je finis par me prendre un verre de champagne en me demandant avec quoi je pourrai bien l'améliorer quand, soudain, cette Linda pose la question à dix mille dollars : vous êtes ensemble ? Je me retourne mollement, sourcils froncés, et sourire acerbe dessiné sur mes lèvres habituellement dénuées de toute expressivité "joyeuse".
— Quoi, Linda. Jalouse ? Ton mari n'arrive pas à te doigter donc tu te demandes si les deux lesbiennes que nous sommes seraient capables de combler le trou profond se trouvant entre tes cuisses ?
Sa mâchoire tombe, alors qu'elle continue de me fixer pendant que je porte le bord de la coupe à fleur de mes lèvres. Je viens de sortir le fusil à pompe, là où Mags y va au pistolet à clous. Pas le temps de les faire souffrir, je dois déchirer leurs membres.
— Mais t'as raison. Je me suis souvent posée la question à l'époque. Toi et Kathy, vu comment vous suciez les pompes de Brenda. Vous étiez lesbiennes ? Quand vous arriviez en retard sur le terrain, avoue, vous n'étiez pas en train de refaire votre maquillage, mais plutôt des cunis. Elle aimait bien ta langue Brenda non ? Tu l'agitais si bien pour raconter des conneries après tout.
Ses lèvres tremblent, son regard rougit. Je sais qu'elle a envie de péter une durite, là, maintenant. De me balancer le contenu de son verre, avant de remarquer que celui-ci est vide.
— T'as pas changé Morawski. Toujours une salope.
C'est comme ça qu'elle essaie de me blesser. Je pose ma main libre sur mon coeur en prenant un faux air blessé, avant de légèrement me courber pour lui signifier que je suis flattée. Et elle tourne les talons, non sans jeter un regard vers Mags, avant de partir rejoindre son mari sur ses petits talons aiguille. Rien ne le soutiendra ici, après tout. Je bois un coup et je continue de la suivre du regard pendant qu'elle part la queue entre les jambes.
— Elles se suçaient dans les toilettes. Je les ai entendues une fois durant la mi temps contre les Tygers.
Yeka & Mags
❥ code by kimlee
Magnhild Norgaard 25 ansYoutubeuse chasseuse de fantômes/monstres, Streameuse, Podcasteuse Velma Dinkley • Scooby-Doo
Magnhild Norgaard
Lun 26 Déc 2022 - 16:06
Âge : 25 ansMétier : Youtubeuse chasseuse de fantômes/monstres, Streameuse, PodcasteuseFeaturing : Velma Dinkley • Scooby-DooAutres comptes :
Magnhild Norgaard
Désunion d'anciens élèves
Yekaterina & Magnhildeveryone has monsters and demons within themselves. they're metaphors for the human condition. — marl pellegrino
Ça serait mentir que de dire que l’altercation ne l’amuse pas follement. Sa flute à la main, elle observe Linda se faire démolir mot après mot. Cependant, elle ne peut s’empêcher de ressentir un peu de pitié en voyant la blonde s’éloigner. Elle opte pour une poignée de chips soufflés alors que les cheveux dorés s’agitent de gauche à droite au rythme du clic clic de ses talons.Et ça, elle en savait quelque chose. Il lui avait fallu son temps pour se rendre compte que c’était les courbes voluptueuses d’une femme qui la fascine et non le corps plat et sans intérêt d’un homme. Son regard amusé tombe sur sa meilleure amie et elle lève son verre.
Son regard pétille de malice juste après que leurs verres se soient entrechoqués.
Yekaterina Morawski 25 ans Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuse Raven // DC Comics
Yekaterina Morawski
Lun 26 Déc 2022 - 17:28
Âge : 25 ansMétier : Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuseFeaturing : Raven // DC ComicsAutres comptes :
Yekaterina Morawski
For fuck sake
Like internet explorer, no one likes them
Je me sens con, sur le moment. Je sais pertinemment que mon ressentiment, mes moqueries ne s'adressent pas à Mags, mais je me sens con dans le fond parce que dans un sens, je la vise. Je la vise en blâmant une personne qui sans nul doute est comme elle ... dans le sens où rien ne lui a permis de montrer à la face du monde qu'elle aime les femmes. Même si dans le fond, je suis quasiment sûre que c'est Brenda la refoulée et les deux, ont juste été ses soumises bon gré mal gré. Peut-être aussi qu'elles se recherchaient à cette époque, et flirtaient avec les premiers hoquets de la bisexualité. En vrai. Je m'en fous pas un peu de leur sexualité ? Oui. Tout ce qui m'importe c'est ma meilleure pote. Je sais qu'elle ne l'a pas pris mal et que j'ai fait juste en sorte de nous protéger en renvoyant à coup de fusil à pompe chargé au sel le venin de l'autre, mais ça n'empêche. Une partie de moi a toujours peur de la blesser. De la trahir, alors que je me crois loyale et campée sur mes convictions. Des doutes qui s'effacent dès lors qu'elle lève son verre et que nos regards se croisent.
— À ta salope et à toi, qui a et aura toujours, plus de mérite que tous ces cons formés.
Car je suis aussi différente qu'elle, dans ma notion de sexualité. Vu que personne ne m'attire comme on le définit si bien dans nos jolis dicos. Ce que je ressens pour Mags diffère de ce que je pourrai ressentir en présence de quelqu'un avec qui je suis physiquement et mentalement compatible. Et ... je déteste le contact d'autrui, à fortiori. Je suis asexuelle, et donc, je diffère de ce balayage qu'on impose comme l'obligation : aimer quelqu'un, être attiré par cet être au point de vouloir faire autre chose qu'une accolade. Peut-être que ça changera, peut-être que ça ne changera pas. Je suis bien comme je suis actuellement, et c'est tout ce qui compte. Je n'ai pas besoin qu'on me colle comme à Mercredi Adams un love interest pour qu'on se dise que oh, au final, je ne suis pas tant un monstre que ça. Je trinque avec elle, sans remarquer que mes traits s'adoucissent, bien que je sente la tension s'échapper peu à peu de mon corps. Je vais pouvoir rester à cette fête de pignoufs, tant qu'elle est là. Sinon, je vais bien trouver un moyen de la leur gâcher et qu'ils regrettent leur venue en ce monde. Je repose mon verre vide, et je touche mes lèvres de l'index, pensive. La réflexion de Mags tombe sous le sens. Leur musique est pourrie, ou du moins diront-ils, pas à mon goût. Et vu qu'ils nous imposent ces choses pas à nos goûts, autant changer la donne pour une fois. Pour immortaliser l'instant.
— Voilà le plan. C'est toi qui entreras en scène la première. Tu détournes l'attention du propriétaire de l'enceinte. Je viens en suivant et je rajoute mon téléphone dans les associés comme si de rien n'était. Vu qu'on se partage le compte Spotify, c'est toi qui choisiras le registre. J'attendrai ton signal pour lancer la vidéo et on se lance en totale impro comme lors de nos virées nocturnes.
Je repose mes mires sur son joli visage, en restant totalement exempte de sentiments, bien qu'intérieurement, je n'attende qu'une seule chose : de voir son petit sourire narquois et qu'elle approuve l'idée.
— À ta salope et à toi, qui a et aura toujours, plus de mérite que tous ces cons formés.
Car je suis aussi différente qu'elle, dans ma notion de sexualité. Vu que personne ne m'attire comme on le définit si bien dans nos jolis dicos. Ce que je ressens pour Mags diffère de ce que je pourrai ressentir en présence de quelqu'un avec qui je suis physiquement et mentalement compatible. Et ... je déteste le contact d'autrui, à fortiori. Je suis asexuelle, et donc, je diffère de ce balayage qu'on impose comme l'obligation : aimer quelqu'un, être attiré par cet être au point de vouloir faire autre chose qu'une accolade. Peut-être que ça changera, peut-être que ça ne changera pas. Je suis bien comme je suis actuellement, et c'est tout ce qui compte. Je n'ai pas besoin qu'on me colle comme à Mercredi Adams un love interest pour qu'on se dise que oh, au final, je ne suis pas tant un monstre que ça. Je trinque avec elle, sans remarquer que mes traits s'adoucissent, bien que je sente la tension s'échapper peu à peu de mon corps. Je vais pouvoir rester à cette fête de pignoufs, tant qu'elle est là. Sinon, je vais bien trouver un moyen de la leur gâcher et qu'ils regrettent leur venue en ce monde. Je repose mon verre vide, et je touche mes lèvres de l'index, pensive. La réflexion de Mags tombe sous le sens. Leur musique est pourrie, ou du moins diront-ils, pas à mon goût. Et vu qu'ils nous imposent ces choses pas à nos goûts, autant changer la donne pour une fois. Pour immortaliser l'instant.
— Voilà le plan. C'est toi qui entreras en scène la première. Tu détournes l'attention du propriétaire de l'enceinte. Je viens en suivant et je rajoute mon téléphone dans les associés comme si de rien n'était. Vu qu'on se partage le compte Spotify, c'est toi qui choisiras le registre. J'attendrai ton signal pour lancer la vidéo et on se lance en totale impro comme lors de nos virées nocturnes.
Je repose mes mires sur son joli visage, en restant totalement exempte de sentiments, bien qu'intérieurement, je n'attende qu'une seule chose : de voir son petit sourire narquois et qu'elle approuve l'idée.
Yeka & Mags
❥ code by kimlee
Magnhild Norgaard 25 ansYoutubeuse chasseuse de fantômes/monstres, Streameuse, Podcasteuse Velma Dinkley • Scooby-Doo
Magnhild Norgaard
Lun 26 Déc 2022 - 18:05
Âge : 25 ansMétier : Youtubeuse chasseuse de fantômes/monstres, Streameuse, PodcasteuseFeaturing : Velma Dinkley • Scooby-DooAutres comptes :
Magnhild Norgaard
Désunion d'anciens élèves
Yekaterina & Magnhildeveryone has monsters and demons within themselves. they're metaphors for the human condition. — marl pellegrino
Magnhild ressemble à un enfant sur le point de faire une bêtise. Ses yeux pétillent de malice et son sourire pourrait tout aussi bien porter tous les bons sentiments de la Terre comme il pourrait porter toute espièglerie du monde. Un clin d’œil plus tard, la voilà qui s’éloigne vers l’enceinte en question au-dessus de laquelle est penché Daryll.
Daryll c’était pas un mauvais bougre. Il a eu des mots blessants pour elle par le passé mais rien de comparable aux autres. Elle avait toujours eu le sentiment qu’il suivait le troupeau de peur d’être lui aussi déclaré mouton noir. Personne ne veut être destiné à l’exil en plein adolescence, alors qu’on se cherche avec passion et désespoir à la fois.
Elle sait mettre bien mieux son corps en avant qu’à l’époque et, pour être honnête, elle avait mis les bouchées doubles ce soir. Elle voulait avant tout leur prouver à tous qu’elle est bien dans son corps et si ça peut les pousser à réfléchir davantage à leur comportement passé et changer leur comportement futur, c’est tout bénef. Et de toute évidence, cette toute nouvelle confiance en elle étonne le gars, elle peut le voir sur son visage.
Cela aurait été n’importe qui d’autre présent ce soir, ses mots auraient été acérés comme des coups de surin mais elle comprend pourquoi le gars à fait ce qu’il a fait à l’époque. En plus, ça a été un de ses crush de jeunesse… avant qu’elle ne se rende compte que ce n’était que des sentiments qu’elle s’était formatés pour essayer de coller à l’étiquète hétéronormée de la société et, surtout, parce que c’était plus facile à l’époque de se mentir à soi-même plutôt que de regarder la vérité en face en sachant que ses parents ne l’accepteraient jamais telle qu’elle est.
Et c’est ainsi que le gars accepte de la suivre et qu’ils se dirigent vers la table où s’entassent les flutes à champagne, laissant le champ libre à la polonaise pour mettre en marche leur plan d’action. Désolé Daryll mais tu vas avoir un petit accroc dans ton contrat musical pour cette soirée. ~
Yekaterina Morawski 25 ans Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuse Raven // DC Comics
Yekaterina Morawski
Mar 27 Déc 2022 - 18:08
Âge : 25 ansMétier : Assistante ingénieur // Podcasteuse et streameuseFeaturing : Raven // DC ComicsAutres comptes :
Yekaterina Morawski
For fuck sake
Like internet explorer, no one likes them
C'est le feu vert. Il suffit que je la vois suspendue à mes lèvres, les yeux pétillant de malice et prête aux plus gros méfaits qui puissent humilier un tant soi peu nos détracteurs, et je sais qu'on est ok. J'ai monté le plan, elle sera l'actrice principale. Le film aura ses scènes cachées, évidemment. Je ne montrerai jamais Mags en train de draguer ce pauvre Daryll sans son aval. Et puis, je veux être la seule spectatrice de cette scène qui sera à couper le souffle. J'aime la voir user de ses charmes pour servir ses propres intérêts. Parce qu'à une époque, elle n'aurait pas fait ce pas. Elle aurait eu pitié de ces gens, n'aurait pas osé pour x ou y raison, avant de se sentir incroyablement frustrée car au final, elle a subi alors qu'ils auraient dû subir. J'avais souvent pris les devants pour lui prouver qu'en soi, on peut faire mal pour que les autres comprennent. Par l'ignorance, l'indifférence, le fait de les attaquer sur leurs propres faiblesses. On ne devient pas populaire ou la gentille à qui on peut tout demander. Mais on peut tout de même s'affirmer et voir qu'on a notre place. Pas auprès de ces lépreux, mais de personnes qui vaillent le coup.
J'attends que la fée nous éblouisse de sa magie. Elle a beau avoir des formes, ne pas être un ceintre sur pattes, ce n'est plus la timide cachée sous son pull qu'ils ont pu connaître. C'est une femme affirmée qui sait ce qu'elle veut. Et je dois avouer qu'en la voyant faire en cet instant, depuis mon point de vue, je me sens fière d'elle. Comme une grande soeur qui voit sa petite soeur s'épanouir. Le genre de grande soeur que beaucoup n'ont pas eu. Bref, j'attends mon heure, tapie dans l'ombre. Mags fait un travail remarquable en se montrant bienveillante avec Daryll. Je me souviens de cette période où elle le mirait comme moi je pouvais mirer Nathan, avant que tout ne dérape. Sauf que les circonstances, ou nos réels sentiments ont pris le pas et nous ont fait prendre d'autres chemins. Car Nathan, je ne sais pas comment le définir. Je ne l'aimais pas vraiment, je crois. Je l'admirais. Parce que ses textes étaient puissants, que sa vie familiale était triste, car ses parents le coupaient en deux par leur divorce et qu'il était sûr qu'il en était la cause suite à une phrase de leur part. Malgré tout, il avait tenu, on l'avait soutenu. Mais pas assez. Je me renfrogne et je grogne en fronçant du nez.
Mags a dégagé Daryll, au final. Ils sont à la table des flûtes. C'est le moment. J'avance dans l'ombre, en me faisant discrète et capable de planter un couteau dans une gorge sans que ma victime ne puisse s'en rendre compte. Me voilà à la hauteur de l'enceinte et du pc censé servir de plateforme à mix. Alors qu'au final, c'est juste des vieux mashups dégueus de chansons romantiques, ou de la pop cashable qu'on entend en boucle à la radio. Ça me fait mal de dire ça, sachant que je ne le considère pas plus que cela dans le fond, mais Daryll, ta carrière dans la musique, tu peux déjà la passer à la trappe. Bref, comme je m'y connais un peu avec les montages de nos vidéos car je m'occupe de la partie musique et intégration, je connais le basique en ce qui concerne ce genre de manipulations. Je lie mon téléphone, qui lui même est lié par notre compte commun à celui de Maggie sans que personne ne remarque ma présence. Après tout, ils sont tous occupés à se la jouer ou raconter leur vie dans un joli entre-soi. Une fois que c'est fait, j'envoie simplement par SMS un émoticon de tête de mort à ma complice, avant de me fondre à nouveau dans la foule, fouiller dans mon sac pour en sortir ma perche télescopique et me tenir prête à lancer le live. J'attends le premier signal de Mags pour me signifier que c'est bon. Et dès que c'est le cas, je lance.
— Bonsoir tout le monde, ici Yekaterina de Spectral Syndrome. Pas de panique ce n'est pas une vidéo qui fera plaisir à nos haters, on ne clotûre pas la chaîne. Mags est pas loin. Vous vous demandez ce que fait la névrosée que je suis dans un lieu pareil je parie. Simple.
On passe de 10 à cent, à 200 en quelques secondes. Mais ce n'est pas fini.
— On est ici pour répondre à une question que vous vous posez tous : qui est Nathan Page.
On arrive aux 1000 puis tout défile en émotes, en tchat sans que je ne puisse plus lire. Sachant que je garde un oeil sur Mags pour lui signifier de l'index que le nombre de vues monte comme prévu.
— Nathan, c'était un type bien. Un type qui aimait comme vous les trucs fantastiques, les mythes. Il en faisait des super textes. Et certains de ses sons, des sons que certains d'entre vous ont sans doute utilisés car ils sont en accès libre vu que c'est ce qu'il voulait, je les utilise dans nos vidéos.
J'avance pour me faufiler sur la piste, en faisant mine de garder mon téléphone hors de portée de vue, mais toujours visible à la caméra durant le live.
— Et Nathan est mort, car il a raté une scarification. À cause de qui ? De ces gens qui sont réunis ici ce soir, dans le gymnase de la Abraham Lincoln High School.
J'attends que la fée nous éblouisse de sa magie. Elle a beau avoir des formes, ne pas être un ceintre sur pattes, ce n'est plus la timide cachée sous son pull qu'ils ont pu connaître. C'est une femme affirmée qui sait ce qu'elle veut. Et je dois avouer qu'en la voyant faire en cet instant, depuis mon point de vue, je me sens fière d'elle. Comme une grande soeur qui voit sa petite soeur s'épanouir. Le genre de grande soeur que beaucoup n'ont pas eu. Bref, j'attends mon heure, tapie dans l'ombre. Mags fait un travail remarquable en se montrant bienveillante avec Daryll. Je me souviens de cette période où elle le mirait comme moi je pouvais mirer Nathan, avant que tout ne dérape. Sauf que les circonstances, ou nos réels sentiments ont pris le pas et nous ont fait prendre d'autres chemins. Car Nathan, je ne sais pas comment le définir. Je ne l'aimais pas vraiment, je crois. Je l'admirais. Parce que ses textes étaient puissants, que sa vie familiale était triste, car ses parents le coupaient en deux par leur divorce et qu'il était sûr qu'il en était la cause suite à une phrase de leur part. Malgré tout, il avait tenu, on l'avait soutenu. Mais pas assez. Je me renfrogne et je grogne en fronçant du nez.
Mags a dégagé Daryll, au final. Ils sont à la table des flûtes. C'est le moment. J'avance dans l'ombre, en me faisant discrète et capable de planter un couteau dans une gorge sans que ma victime ne puisse s'en rendre compte. Me voilà à la hauteur de l'enceinte et du pc censé servir de plateforme à mix. Alors qu'au final, c'est juste des vieux mashups dégueus de chansons romantiques, ou de la pop cashable qu'on entend en boucle à la radio. Ça me fait mal de dire ça, sachant que je ne le considère pas plus que cela dans le fond, mais Daryll, ta carrière dans la musique, tu peux déjà la passer à la trappe. Bref, comme je m'y connais un peu avec les montages de nos vidéos car je m'occupe de la partie musique et intégration, je connais le basique en ce qui concerne ce genre de manipulations. Je lie mon téléphone, qui lui même est lié par notre compte commun à celui de Maggie sans que personne ne remarque ma présence. Après tout, ils sont tous occupés à se la jouer ou raconter leur vie dans un joli entre-soi. Une fois que c'est fait, j'envoie simplement par SMS un émoticon de tête de mort à ma complice, avant de me fondre à nouveau dans la foule, fouiller dans mon sac pour en sortir ma perche télescopique et me tenir prête à lancer le live. J'attends le premier signal de Mags pour me signifier que c'est bon. Et dès que c'est le cas, je lance.
— Bonsoir tout le monde, ici Yekaterina de Spectral Syndrome. Pas de panique ce n'est pas une vidéo qui fera plaisir à nos haters, on ne clotûre pas la chaîne. Mags est pas loin. Vous vous demandez ce que fait la névrosée que je suis dans un lieu pareil je parie. Simple.
On passe de 10 à cent, à 200 en quelques secondes. Mais ce n'est pas fini.
— On est ici pour répondre à une question que vous vous posez tous : qui est Nathan Page.
On arrive aux 1000 puis tout défile en émotes, en tchat sans que je ne puisse plus lire. Sachant que je garde un oeil sur Mags pour lui signifier de l'index que le nombre de vues monte comme prévu.
— Nathan, c'était un type bien. Un type qui aimait comme vous les trucs fantastiques, les mythes. Il en faisait des super textes. Et certains de ses sons, des sons que certains d'entre vous ont sans doute utilisés car ils sont en accès libre vu que c'est ce qu'il voulait, je les utilise dans nos vidéos.
J'avance pour me faufiler sur la piste, en faisant mine de garder mon téléphone hors de portée de vue, mais toujours visible à la caméra durant le live.
— Et Nathan est mort, car il a raté une scarification. À cause de qui ? De ces gens qui sont réunis ici ce soir, dans le gymnase de la Abraham Lincoln High School.
Yeka & Mags
❥ code by kimlee
Magnhild Norgaard 25 ansYoutubeuse chasseuse de fantômes/monstres, Streameuse, Podcasteuse Velma Dinkley • Scooby-Doo
Magnhild Norgaard
Mar 27 Déc 2022 - 18:44
Âge : 25 ansMétier : Youtubeuse chasseuse de fantômes/monstres, Streameuse, PodcasteuseFeaturing : Velma Dinkley • Scooby-DooAutres comptes :
Magnhild Norgaard
Désunion d'anciens élèves
Yekaterina & Magnhildeveryone has monsters and demons within themselves. they're metaphors for the human condition. — marl pellegrino
Elle mentirait si elle disait ne pas apprécier la conversation qu’elle a avec Daryll. Il est un peu fade, niveau personnalité et elle se demande vraiment comment elle a pu fantasmer une relation avec lui pendant si longtemps mais, dans le fond, ça lui fait du bien de prendre des nouvelles. Sans compter Yekaterina, c’est sans doute la personne qui lui a fait le moins de mal dans cette salle. Ça la fait un peu chier de lui faire ce sale coup. Mais, franchement, voir la tête de tout le monde quand les paroles de The Offspring vont être beuglées par les baffles de la salle, ça vaudra tout l’or du monde. Et ça leur vaudra probablement quelques donations sur leur live.Son téléphone vibre légèrement et elle le dégaine, juste à temps pour voir la notification d’un petit crâne disparaitre de l’écran. Son sourire s’agrandit alors qu’elle jette un coup d’œil à sa complice, faisant mine de se remettre une mèche de cheveux en place, papillonnant des cils comme une idiote. Elle continue la conversation, attendant un signe de la part de sa meilleure amie. Et quand ce signe est là, elle s’excuse auprès du jeune homme qui était en train de lui expliquer à quel point il avait du mal à trouver des postes de DJ de mariage.
Sa flute maintenant vide est déposée, abandonnée sur une table alors qu’elle plante là l’homme qui pensait sincèrement avoir une chance de rentrer accompagné. Téléphone à la main, elle bidouille spotify. Sur la piste, ils dansent tous innocemment, ignorant ce qui arrive. Elle finit par rejoindre Yeka et se faufile rapidement dans le cadre de la caméra.
Un regard complice vers son amie plus tard, elle appuie sur l’écran de son téléphone et monte le son de l’enceinte directement via l’application. C’est beau la technologie. Les premières notes de guitare électriques font grésiller l’air alors que les danseurs arrêtent de se trémousser, le questionnement passant sur les visages. Déjà, le regard de rapace de Brenda foudroie Daryll qui n’a pas l’air de comprendre ce qu’il se passe. Et alors que la batterie de « Kids aren’t alright » de The Offspring fait vibrer l’air, Magnhild ne peut s’empêcher de commencer à sautiller en rythme. Un titre bien justement trouvé pour souligner la médiocrité d’aujourd’hui des idoles du lycée d’hier.
Elle pensait avoir des réactions à leur petite playlist de metal et de hard rock, mais elle ne pensait pas que ça serait aussi merveilleux. Les décibels sont rapidement insuffisants pour camoufler les cris perçants de Brenda qui engueule ce pauvre Daryll, l’accusant de ruiner sa soirée, démontrant à tout le monde à quel point elle peut être un être humain détestable. Une main sur ses lèvres, la danoise peine à retenir ses rires alors que le mari de Brenda essaye de l’empêcher de frapper ce pauvre Daryll à coup de talons aiguille.
L’humour laisse place à un silence glaçant dans l’assistance alors que les paroles continuent d’être beugler. Daryll, lui, est maintenant le cul au sol en se tenant le crâne. De loin, la brune a du mal à le voir mais, clairement, le gars a les mains couvertes de sang. Le mari de Brenda a enfin réussi à la détacher du pauvre gars et le talon de la chaussure qu’elle a en main a cédé alors qu’il a blessé le pauvre Daryll.
La remarque de Magnhild brise le silence et le regard fou de rage de Brenda tombe sur elle et Yekaterina. Il n’en faut pas plus pour qu’elle les charge d’un pas rendu ridicule par la différence de hauteur de ses deux pieds.
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Page 1 sur 2 • 1, 2
Désunion d'anciens élèves (PV : Magnhild)
|
|