Vous vous demandez évidemment ce que j'fous à San diego. J'avais pas trop le choix en fait. Parce que vous voyez, ça remonte à une semaine l'histoire. J'étais en train de faire une médiation devant le Don Chuys près duquel il y a eu une sacrée embrouille entre le patron et des jeunes quand voilà t'y pas que la mère Gomez (que j'connais à cause de ses deux abrutis de garçons), vient me voir une énième fois pour me dire que ses deux chiards se sont encore mis dans un coup. Le genre mauvais, comme coup. Tellement mauvais qu'ça faisait un moment qu'elle avait vu qu'ils avaient changé de comportements, rentraient pas tous les jours à la maison. Jusqu'à bah ... ce qu'ils rentrent plus du tout. du cou la Gomez me tanne pour que je les cherche, que je lui fasse cette faveur, en souvenir de tout ce qu'elle a fait pour ma tia, bla bla bla, bla. Toujours obligée de me rappeler, surtout en public qu'elle a tout fait pendant que tia était alitée après son opération pour ses hémorroïdes. Ouais ok, super, je dois le payer jusqu'à la fin de ma vie ? 'Fin bref, j'dois encore retrouver ces abrutis. Sauf qu'en cherchant, et en tapant aussi un peu par extensions d'autres abrutis (vu que des abrutis ça fréquente principalement d'autres abrutis), j'ai appris qu'ils étaient plus à San Francisco.

J'suis sur le cul à ce moment là. Ils ont fugué pour échapper à leur hystérique de mère ? Ou ça y est ils ont décidé d'être indépendants et faire quelque chose de leur cerveau et leurs bras ? Bah non, mon con. J'apprends qu'ils sont à San Diego pour des histoires de trafic qui vont leur rapporter du fric. C'est même leur employeur qui leur a demandé d'aller là bas. En tout cas, c'est ce qu'ils ont sorti à leurs tocards de potes, avant de se tirer. Ptet que c'était aussi un moyen de se la raconter, ça je sais pas. Ils ont jamais été du genre à se mettre dans des grosses embrouilles, les deux jumeaux. Juste du vol de pièce auto ou du syphon d'essence. Un peu de cannabis aussi. Mais c'tout. Je tiens un papier en main, donné par un bokor chez qui ils seraient passés il y a de ça deux jours. Un papier avec une adresse et un mot de passe qu'il m'a refilé après que je lui ai foutu une raclée. Il la méritait hein, parce qu'il était en train de foutre le feu à un chat dans son espèce de bouiboui vaudou. Genre ça devait aider à lancer un maléfice sur un mec infidèle. Je tape si c'est infidèle, j'brûle pas un chat.

En tout cas, le soir je vais à la fameuse adresse et on arrive au point du pourquoi je disais que j'suis à San Diego. Dès que j'entre dans ce vieux bâtiment complètement paumé de la Woodward Road, j'ai déjà les babines qui se retroussent parce que ça pue la sueur, la poussière, l'alcool et le froc pas lavé. Y'a d'la lumière, des mecs prêts à me foutre avec un coup de pied au cul dehors si je pète en do mineur "hasta siempre commandante", des gens qui beuglent, d'autres qui se tiennent sur leur piédestal en carton en buvant c'qui est techniquement de la bibine à gros prix. Des genre de V.I.P quoi. Moi, sous mon gros anorak et mon blouson, j'ai l'air d'une péquenaude à côté. Encore plus avec mon bonnet, mes grosses lunettes et ma cagoule qui cache mon pif et ma bouche. J'suis cependant pas la seule à arborer des trucs cheums du genre pour cacher mon minois, même si y'en a qui se veulent avec plus de style. Du coup je conclus que ça pue sacrément la merde cette histoire. Bah ouais, les gens qui cachent leur visage et qui viennent à ce genre de trucs généralement, c'est pas pour jouer au monopoly ou au scrabble. Ils ont pas envie qu'on sache q'yzont été là, m'voyez.

— ¿En qué mierda se han metido estos cabrones ... ?*

Je mastique le pauvre chewing gum à la menthe que j'ai en bouche et qui a plus de goût depuis bien longtemps en zieutant un peu ce qui se passe. C'est genre des combats clandestins ? Et y'a des gens qui regardent d'autres gens se taper dessus ? Je capte pas vraiment ce qui se passe sur le coup, et ce même en passant près d'un rebord maculé de sang séché. C'est qu'en allant me chercher à boire et en voyant un mec se faire placarder contre un des rebords de la zone d'arène que ça me remonte au cerveau. J'avance direct vers le grillage et je m'accroupis pour regarder le mec à terre, médusée. Y respire pu. Pire. Y'a genre son adversaire qu'approche et qui vient prendre sa tête pour l'encastrer encore. Je recule directement en voyant qu'un truc va pas. Pire que le mec en question bah ... c'est un démon. Il abeau être sous forme humaine, j'vois son aura. Merde. Non, c'est bon il m'a pas vue. Des brancardiers viennent prendre le mort, pendant que le commentateur dit que le concurrent va être soigné, mais c'est des conneries vu que le gars est raide. Attends. Si ça se trouve ... je recule de quelques pas, abasourdie. Ouais, si ça se trouve c'est pas le seul, hein. Il y en a d'autres ici, non ? Et genre ... meeeeerde. Mierda. Puta madre y sus chupadores de monstruos. Je tourne les talons et j'avance vers ce qui semble être les portes menant à l'arrière, avant de remarquer que y'a un mec qui garde l'entrée. Bon bah j'ai pas le choix hein, faut que j'avance. Et si il me gêne, je tape. Ouais, je tape. Go.

Bold text. Italic. Link. Texte ici.

@feat joueur Des petites notes ici

Chuis à deux doigts d'imposer mon plan à ce gars avec mes poings. Genre j'avance et il me reste plus que deux doigts à décoller pour le choper rapidement en m'infiltrant derrière cette porte en sa compagnie, en feignant qu'on se connait. Deux doigts parce que je me fais arrêter par la voix de quelqu'un qu'a l'air de vouloir me taper la discute. C'est un bourré ? Il essaie de me draguer ? J'sais pas trop ce qu'il espère, mais il est pas tombé sur la jument qui va labourer sa terre, si vous voyez ce que j'veux dire. Tout cas il me traite de quoi dans sa langue de métèque là ? C'quoi une Preochena ? Perochié ... ouais bon perruche chais pas quoi là. Il veut que je le tape ? C'est une insulte c'est ça ? Ouais bah en tout cas mon poing je peux lui foutre dans la gueule et c'est lui qui m'servira de diversion bagarre pour que j'ai le champ libre. Tout cas j'suis pas sa perruche hein. C'est quoi ce déni de faciès, j'parie que c'est parce que j'ai les cheveux roses.

— Ouais. On se ...

... connait, que j'ai envie de lui dire. Mais il débite la suite comme si c'était à l'aise Blaise et qu'on se connaissait depuis une murge au bar. Du coup je le regarde un peu en grimaçant en mode pour dire t'es con ou t'es con. Puis il me montre son arme, comme pour me menacer ou pour me dire que c'est un flic ou ... ou alors c'est un mec qui va me suriner. Ok. Ok Raquel, t'inspires, tu restes calme, tu bandes pas tes muscles de façon menaçante. Cool. On est cool. Joue le jeu. Ouais je vais jouer la relaxe en mode je tape la discute avec mon pote, contact tout ça tout ça. Alors je le chope aux avant bras pour que ça fasse tactile, proche etc. Vu qu'il me touche l'épaule.

— On se captait pas tonto*, du coup je me demandais si tu m'avais pas mis sur la touche.

Et je serre, pas méchamment hein, mais assez pour qu'il comprenne que je suis pas la première fragile du coin qu'il va pouvoir tomber comme l'autre là. Puis il m'envoie dans une pièce comme si j'étais sa putain d'acolyte. Et j'aime pas trop ça. Mais je m'exécute, en étant prête à retourner la situation à mon avantage. Je me poste, bien ancrée sur mes appuis, penchée et à l'écoute des pas qui viennent dans ma direction, malgré le  les beuglements et les fracas. Dès que je l'entends poser son dernier pas, ouvrir la porte et commencer à prononcer sa phrase, je décoche mon poing, avec la volonté de lui péter le nez. Mais il esquive, brillamment et une fluidité qui me frustre vu que je pensais avoir l'initiative. Je m'arrête pas pour autant là vu que dès que je le vois éviter mon poing, j'ai assez d'allonge avec mon corps et de contrôle pour freiner et changer mon plan. Vu qu'il a eu besoin de son appui principal pour esquiver, rien de mieux que de taper dedans façon balayette violente qui vient crocheter le tendon d'achille en frappant du talon de ma grosse bourre de chausse. C'est là que je le choppe au col, le temps que la douleur lui remonte dans le cerveau et que je le soulève, comme si c'était juste une haltère à mettre au dessus de ma tête. Il pèse son poids, mais je flex assez pour le retourner et le plaquer face contre le mur, un bras pris dans une clé, et la nuque compressée par mon autre bras.

— Tu t'es pris pour qui, demeuré.

Je l'ébranle pour qu'il se remette à faire un bisou au mur, et qu'il comprenne que c'est moi qui le contrôle. Et surtout parce qu'il m'a grave énervée.

— Je suis pas ta pute, je réclame pas de came. J'ai pas besoin de ça si t'as pas encore compris au deuxième bisou avec tonton le mur.

Ma prise se fait plus ferme. Cette fois c'est ma pogne qui maintient sa tête, et je l'attrape aux cheveux, prête à l'enfoncer dans tonton.

— Et sérieusement, j'ai pas le temps, ni la patience. Alors tu vas juste me dire où vous foutez les gosses que vous amenez ici, et je ferai en sorte de juste t'assommer pour qu'à ton réveil, tu vomisses juste tes trippes. ¿entiendes?

Jusqu'à ce qu'un truc attire mon oeil. Son arme de tout à l'heure. Il y a une brillance et des vibrations que je ne connais que trop bien. J'ai un blanc du coup. Parce que ça fait a + b dans ma caboche. Je fronce les sourcils, je les hausse, je grimace, parce qu'en fait je me dis oh c'est comme une arme de protecteur. Une arme de protecteur volée ? Bah non parce que si c'est un humain, ça brillerait pas comme ça. Même pour un aspirant protecteur une arme sophistiquée comme ça, c'est pas possible. Et là, révélation. Mind Blown façon tony stark qui tend les bras devant la grosse explosion de son missile Jericho. Merde. Un protecteur. Un infiltré. Je le lâche, je me pose le cul sur un des fauteuils, et je fais le penseur de Rodin sous différentes alternatives, avant de le regarder d'un air énervé, tout en enlevant mes lunettes parce que j'assume pas ma propre connerie.

— Un putain d'infiltré qui se prend pour la Black Widow des Favelas. C'est quoi le bail avec le QG.

Je lève la main pour lui dire de se taire.

— Ouais. J'ai pas vu ton arme et vu ta manière mec, je vais être franco t'avais l'air du petit con ripoux de la police qui se la roule en montrant son bretzel qui tire des balles. Je gage pas que ça marche pas avec d'autres profils que le mien hein, mais là ...

J'hausse les épaules et je relève, un peu gênée. Preuve, je me mets à me frotter l'arrière de la nuque.

— Je suis pas là pour t'emmerder avec ton opé, ok ? J'ai un truc à régler ici sur lequel le QG gère rien.

Parce que ça concerne que des petits péons qui empêcheront pas l'industrie capitaliste de tourner.

— Et je maîtrise.

Bold text. Italic. Link. Texte ici.

@feat joueur Des petites notes ici

J'ai la haine. Pas parce que j'ai failli rétamer un haut gradé, mais parce que j'aurai dû vraiment lui faire manger le mur en fait. Plutôt que de m'asseoir sur ce coussin de canapé et tenter de réfléchir à la situation. J'aurai dû lui donner son dîner en fait, parce que comme ça il aurait pas eu à prendre ses airs de "môsieur j'vaux mieux que toi". Et ça s'voit quand j'le dévisage, les coudes posés sur mes genoux, et mes poings salement fermés qui s'écrasent contre ma bouche. J'sais aussi que j'ai le sang chaud, parce que depuis tout à l'heure je sens que ce lieu est plein gens dégueulasses, et pas que de monstres. Ces gens là, ils se permettent d'utiliser d'autres qui ont pas forcément conscience de ce que ça implique, ces combats. J'suis même sûre que y'a eu des kidnappings. Et lui, là, le mec qui joue avec son couteau à la place de son coutal masculin, il ose m'dire que faut faire les choses tranquillement et subtilement ? J'le dévisage et j'mimagine l'emplatrer une, deux fois; trois même et j'sens que ça me calme.

— Je. Maîtrise.

Que j'dis, vu qu'il a pas l'air de comprendre. J'me remets même debout, et je le toise, en me montrant pas du tout dans une posture qui sente la sympathie et la diplomatie. On fait la même taille en plus, enfin ... j'ai quelques centimètres de plus avec mes godillots du coup bah ... je le regarde un peu d'en bas en lui disant le fond d'ma pensée.

— Si t'avais pas mis ton grain de sel, j'serai d'jà à l'intérieur, gadjo.

Et il continue. Gngngn jsuis trop fier j'ai réussi à repousser un gros événement même si ça a tué des gens. Keskil m'saoule, madre dios. Y'scroit supérieur juste pour ça ? Ouais super t'es un infiltré, t'as réussi à en sauver. Mais au prix de quoi hein. En plus il me diminue en disant que j'sers à rien ? Je croise les bras et je serre mes doigts contre mes muscles, au point que ma peau brune blanchit sous la pression. Je me contrôle. Je dois me contrôler, et pas laisser péter toute cette injustice qu'il m'inspire dans sa façon de faire.

—  Et tu t'sens comment en ayant fait ça hein ? T'es content d'avoir sauvé l'plus grand nombre selon toi pour quelques vies ? T'as pensé à ceux qui sont morts ? Ou j'sais pas, à ce que ça a impliqué hein. Genre plus de gens qui ont été trainés ici. Et tu te demandes pas si techniquement  z'ont pas remarqué depuis le temps que t'en es un et qu'ils te laissent juste croire que t'as encore de l'espoir ?

Parce que ça aussi, ils sont forts à ça les monstres. Forts pour faire croire à leurs proies qu'ils sont saufs, qu'ils ont réussi; avant de se faire bouffer tout cru, ou de voir que tout capote et que devant eux, tout le monde crève. La mort d'Henry et des autres en a été la preuve non. Des paladins, des forgerons, un leader. Ils ont tous crus qu'ils allaient en sortir en mode ok tier et au final ? Bah ils sont morts. 'Sont morts en se donnant un genre et en se reposant sur leurs lauriers, quand même. J'mapproche encore d'un pas, et autant dire qu'on est proches. Très proches. Un face à face qui me fiche la chair de poule tant la tension est palpable et que ça me fait vriller les trippes de voir un mec pareil se croire sorti de la cuisse d'un grec même pas encore bien cuit. en plus il ose dire que je peux pas gérer ça ? Que j'peux pas gérer des monstres ? J'ai été aussi gradée avant hein. J'ai fait mes preuves. Et j'ai pas peur de me mettre devant pour que ça sauve plus que quelques personnes. J'attrape le brun basané à l'épaule.

—  T'sais quoi.

Je le pousse pour avoir accès à la porte.

— J'aime pas les gens comme toi qui se croient plus forts parce que selon eux ils ont tout fait, sans s'soucier des conséquences. C'ton choix de pas assumer en frontal. Mais j'tinterdis de ne pas me laisser l'assumer. Sinon ça sert à quoi être paladin. Conter fleurette ? J'vais aller dans la cage et les centrer tous sur moi avec mon aura. Là, t'auras l'temps pour aller derrière et te bouger le fion pour de bon, et sauver tout le monde.

C'est le meilleur moyen pour que ce soit direct et efficace, et qu'il me casse plus les gonades.

Bold text. Italic. Link. Texte ici.

@feat joueur Des petites notes ici

Alors que je commence à atteindre la porte, je sens que quelque chose cloche au niveau de mes jambes. Un truc qui grouille, monte et s'empare de mes pieds, puis des mollets puis ... bah ça continue de monter jusqu'à ce que ça me tienne. Je reste interdite sur le moment mais je comprends vite ce qu'y s'passe. J'y crois pas. À la minute où je me dis que c'est bon, cet enfoiré me bloque. Il me bloque avec son putain de pouvoir. Je vois rouge. J'ai envie d'activer le mien, de le chopper, mais il se recule. Ouais il a raison parce qu'à la seconde je le fusille du regard et je lève mes mains. Pas si con que ça le gusse.

— Meh.

Que je dis en tordant mes lèvres. Frustrant. J'dois rester calme, mais c'est pas facile. Je l'écoute blablabla. Ouais tu as une crise existentielle sur les morts, ouais t'es tout seul ouais ouais. Ça t'est pas venu à l'idée de demander de l'aide, genre à la protectrice qui est pas loin de cette zone, ou juste qui a plus de couilles que d'autres ? On dirait pas non. J'serre les poings, je ravale ma chique et j'croise mes bras. Non en fait je les croise pas quand il finit son monologue. Je le regarde, je lève mes deux index vers ma tête en écarquillant les yeux comme une teubé sûrement. Mais j'lui montre bien que là, il a quoi ? Bah ouais il a une protectrice, une paladin qu'il est plus tout seul.

— Tu vas m'dire que j'compte pour du beurre gadjo ?

Puis il me parle de son plan bien ficelé, le genre d'infiltration à la Assafesse Creed. Et il me dit qu'il a contacté des gradés. Putain j'ai vraiment l'impression d'être devant un poulet infiltré d'une série télévisée genre NCIS ou New York Unité Spéciale. Manque plus que les transitions entre scènes là, avec les bruits. Du coup j'en profite pour activer moi aussi, mon pouvoir. Il veut flex, je vais flex aussi. Je me transforme en métal, au niveau de tout le bas de mon corps, mon buste, et pas mes bras. Et je force. Je force sur ma jambe d'appui pour que son or or se torde, couine, jusqu'à ce que je puisse sortir ma jambe à la manière d'une chaussure que j'me suis trop serrée le matin. En tout cas, ça fonctionne, je suis pas trop con et je me rappelle des principes de pression et tout. Bref, je sors une jambe tranquillement, en continuant de le regarder et en opinant du chef à ce qu'il dit. J'hoche encore la tête à sa dernière phrase et là je me fige. Attends quoi. Je l'ai frappé ? Quand. En le soulevant et en le plaquant au mur ? Il appelle ça frapper ? Je me gratte le haut de la tête pendant que je me penche pour encore faire pression sur son truc en or et pour sortir ma dernière jambe. Plus difficile vu que c'est pas ma jambe forte.

— Attends, tu appelles ça frapper ? T'es sérieux ?

Je souris en coin, amusée. 'Faut dire que y'a de quoi sourire. Si il savait.

— Mais ouais, j'comprends mieux ton plan d'un coup.

Sous entendu, c'est du prudent, ou du fragile; un peu comme sa définition de frapper quoi. J'vais jouer le jeu, vu qu'il veut la jouer grand leader. Histoire de voir que quand ça va déraper, je dirai juste "Je l'avais dit".

— Du coup, grand leader. Tu veux faire ton lancer de charisme devant les ennemis c'est ça ? Bah cool. J'vais te laisser faire. T'en dis quoi ? C'est toi le paladin des lieux après tout. J'reste les mains dans les poches, jusqu'à ce qu'on arrive au gros boss. Ça te va comme ça ? T'auras assez de contrôle pour gagner tes points de réput' ?

Oui je joue les connes. Je le taquine. C'est bas, mais j'dois avouer que les mecs qui essaient de la jouer de bout en bout comme si ils étaient les rois du pétrole, ça m'donne envie de les piquer un peu au vif. J'me penche ensuite en avant vers lui, bras croisés, un sourcil arqué et un je sens mon sourire grandir à mesure que ma dernière réplique me titille les lèvres.

— À moins que tu préfères que je te "frappe" contre un mur ? J'ai l'impression qu'il y a eu comme une étincelle durant cet instant de proximité.

Bold text. Italic. Link. Texte ici.

@feat joueur Des petites notes ici