Guide our footsteps everyday ♫ [PV : Haiko Jäger]
Ennia Giacometti![Guide our footsteps everyday ♫ [PV : Haiko Jäger] Ljvt](https://zupimages.net/up/23/15/ljvt.png)
23 ansChanteuse
23 ansChanteuse Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Mer 12 Avr 2023 - 16:21
Âge : 23 ansMétier : ChanteuseFeaturing : Autres comptes :
Âge : 23 ansMétier : ChanteuseFeaturing : Autres comptes : Ennia Giacometti
Je n'ai jamais aimé le soleil. Amusez-vous donc de me reprocher ce déménagement intempestif à Las Vegas, il y a maintenant cinq ans. Allez-y, je vous y autorise. Mais ceux qui ont vécu dans cette ville savent que, justement, c'est bien l'un des seuls endroits sur Terre où l'on peut organiser sa complète existence sans presque jamais le voir, ce soleil. Il n'y pas beaucoup de villes où les premiers employeurs, les Casinos, sont allergiques aux fenêtres, ne commencent leur activité qu'à dix-huit heure et vous payent aussi bien. Il n'y a pas beaucoup de ville où tout est fait pour répondre à tous les besoins et désirs humains à n'importe quel moment de la journée, y compris en pleine nuit. A trois heures du matin on peut faire ses courses, à Las Vegas, on peut aller au sauna, à Las Vegas, on peut se marier, à Las Vegas. Ai-je donc suffisamment justifié mon choix d'y vivre, moi et mon aversion de la lumière du jour ? Après, j'exagère, je ne suis pas si allergique au soleil et ce n'est pas la raison principale de ma venue ici.
Toujours est-il que me voilà pourtant forcée contrainte de sortir en plein jour, perdue dans Arts District à chercher une galerie pas trop au-dessus de mes moyens parce qu'Antonio, l'un des barmen du casino, fête son départ à la retraite et qu'il faut lui acheter quelque chose. J'y vais en traînant les pieds, me garant dans un carré de zone commerciale où j'espère pouvoir trouver mon bonheur. C'est ce qui survient, en effet, mais pas forcément de la manière dont je l'avais pressenti. Léchant les vitrines le long du trottoir, la tête coiffée d'un bob et les lunettes de soleil de sorti pour m'épargner un peu, je fini par entendre de la musique au coin de la rue. En m'approchant, je comprends que c'est un synthétiseur, et au musicien de sortir son vaste catalogue de succès des années 80, période reine de cet instrument aujourd'hui injustement sous-exploité. C'est entraînant, dansant et ça illumine mon esprit et mon visage. C'est toute sourire que je le vois, homme noir entre deux âges, ventripotent, à la courte barbe grise, égayant l'atmosphère à l'ombre du paravent de la 200 Miles Arts Gallery. Quelques gens l'écoutent timidement, mais la plupart ne s'attardent pas, à part moi, mon bon monsieur, parce qu'il joue bien et que ça me permet de retarder le moment où je devrais entrer dans ce royaume du bon goût extraterrestre pour ressortir avec une petite sculpture africaine ou une peinture minimaliste.
Et à mesure que les minutes passent, que les passants poursuivent leur chemin, remplacés par d'autres, qu'il me voit rester là, lumineuse, à écouter ce qu'il fait, il s'interrompt et me demande d'approcher. Sa voix est profonde, harmonieuse, et ça me chagrine un peu qu'il ne pousse pas la chansonnette en plus de tâter du piano.
- Bonjour, toi, ça fait un moment que tu m'écoutes ! Me dit-il avec un sourire jauni.
- Oh oui, j'aime beaucoup ! J'ai pas connu les années 80, mais ça me fait un peu regretter cette époque ! Ça me donne envie de chanter, même !
- Oh on peut faire ça, si tu veux. Je baisse le son pour que tu ne sois pas obligée de crier, et on y va ! Quel morceau te plairait ?
On était lundi. La veille, au matin, je me suis réveillée en zappant à la télé pour finir par laisser tourner une messe retransmise en direct, histoire de ne pas avoir trop mal à la tête avec un programme rempli d'action. Puis vient le moment où le choeur de chanteuses de gospel se met à entonner des chansons qui m'ont tellement plu que je me suis mise à dévorer les albums de chanteuses comme Mahalia Jackson pendant une grosse partie de la journée qui suivit.
- Du gospel, ça vous dit ? Que je lui demande.
Il me répond par l'affirmative. La musique sacrée afro-américaine est un genre à part entière absolument divin et que je n'ai jamais le plaisir de chanter, encore moins en public. Alors, comme promis, il baisse le son de son synthétiseur pour qu'on puisse m'entendre, même si je dois quand même hausser le ton, et je me suis amusée à entonner quelques titres que nous connaissions tous les deux, pour le plus grand plaisir des passants qui vibraient de concert avec nous sur ces mélodies entraînantes.
- Come on children, let's sing by the goodness of the Lord ! ♫
Je claque des doigts, je chauffe notre modeste public, certains chantent même avec moi, je me sens comme une madone de Nouvelle-Orléans, ou comme Woopie Goldberg qui dirige la chorale dans Sister Act. Mais arrive le moment où l'allégresse touche à sa fin et mon ami musicien doit partir. Je ne sais même pas combien de temps on a improvisé ce duo, mais je suis toute aussi euphorique qu'essoufflée. Je le salue avec entrain alors qu'il ramène son instrument vers le même parking d'où j'arrive. Il est temps de retourner à ma pauvre recherche de cadeau... Que j'aimerai revenir à la douce parenthèse que je viens de quitter...
Toujours est-il que me voilà pourtant forcée contrainte de sortir en plein jour, perdue dans Arts District à chercher une galerie pas trop au-dessus de mes moyens parce qu'Antonio, l'un des barmen du casino, fête son départ à la retraite et qu'il faut lui acheter quelque chose. J'y vais en traînant les pieds, me garant dans un carré de zone commerciale où j'espère pouvoir trouver mon bonheur. C'est ce qui survient, en effet, mais pas forcément de la manière dont je l'avais pressenti. Léchant les vitrines le long du trottoir, la tête coiffée d'un bob et les lunettes de soleil de sorti pour m'épargner un peu, je fini par entendre de la musique au coin de la rue. En m'approchant, je comprends que c'est un synthétiseur, et au musicien de sortir son vaste catalogue de succès des années 80, période reine de cet instrument aujourd'hui injustement sous-exploité. C'est entraînant, dansant et ça illumine mon esprit et mon visage. C'est toute sourire que je le vois, homme noir entre deux âges, ventripotent, à la courte barbe grise, égayant l'atmosphère à l'ombre du paravent de la 200 Miles Arts Gallery. Quelques gens l'écoutent timidement, mais la plupart ne s'attardent pas, à part moi, mon bon monsieur, parce qu'il joue bien et que ça me permet de retarder le moment où je devrais entrer dans ce royaume du bon goût extraterrestre pour ressortir avec une petite sculpture africaine ou une peinture minimaliste.
Et à mesure que les minutes passent, que les passants poursuivent leur chemin, remplacés par d'autres, qu'il me voit rester là, lumineuse, à écouter ce qu'il fait, il s'interrompt et me demande d'approcher. Sa voix est profonde, harmonieuse, et ça me chagrine un peu qu'il ne pousse pas la chansonnette en plus de tâter du piano.
- Bonjour, toi, ça fait un moment que tu m'écoutes ! Me dit-il avec un sourire jauni.
- Oh oui, j'aime beaucoup ! J'ai pas connu les années 80, mais ça me fait un peu regretter cette époque ! Ça me donne envie de chanter, même !
- Oh on peut faire ça, si tu veux. Je baisse le son pour que tu ne sois pas obligée de crier, et on y va ! Quel morceau te plairait ?
On était lundi. La veille, au matin, je me suis réveillée en zappant à la télé pour finir par laisser tourner une messe retransmise en direct, histoire de ne pas avoir trop mal à la tête avec un programme rempli d'action. Puis vient le moment où le choeur de chanteuses de gospel se met à entonner des chansons qui m'ont tellement plu que je me suis mise à dévorer les albums de chanteuses comme Mahalia Jackson pendant une grosse partie de la journée qui suivit.
- Du gospel, ça vous dit ? Que je lui demande.
Il me répond par l'affirmative. La musique sacrée afro-américaine est un genre à part entière absolument divin et que je n'ai jamais le plaisir de chanter, encore moins en public. Alors, comme promis, il baisse le son de son synthétiseur pour qu'on puisse m'entendre, même si je dois quand même hausser le ton, et je me suis amusée à entonner quelques titres que nous connaissions tous les deux, pour le plus grand plaisir des passants qui vibraient de concert avec nous sur ces mélodies entraînantes.
- Come on children, let's sing by the goodness of the Lord ! ♫
Je claque des doigts, je chauffe notre modeste public, certains chantent même avec moi, je me sens comme une madone de Nouvelle-Orléans, ou comme Woopie Goldberg qui dirige la chorale dans Sister Act. Mais arrive le moment où l'allégresse touche à sa fin et mon ami musicien doit partir. Je ne sais même pas combien de temps on a improvisé ce duo, mais je suis toute aussi euphorique qu'essoufflée. Je le salue avec entrain alors qu'il ramène son instrument vers le même parking d'où j'arrive. Il est temps de retourner à ma pauvre recherche de cadeau... Que j'aimerai revenir à la douce parenthèse que je viens de quitter...
Haiko Jäger![Guide our footsteps everyday ♫ [PV : Haiko Jäger] Gvj1](https://zupimages.net/up/23/11/gvj1.jpg)
34 Mafieux Hisoka ♦ Hunter x Hunter Aucun.
34 Mafieux Hisoka ♦ Hunter x Hunter Aucun.Haiko Jäger
Haiko Jäger
Haiko Jäger
Haiko Jäger
Jeu 13 Avr 2023 - 0:23
Âge : 34Métier : MafieuxFeaturing : Hisoka ♦ Hunter x HunterAutres comptes : Aucun.
Âge : 34Métier : MafieuxFeaturing : Hisoka ♦ Hunter x HunterAutres comptes : Aucun.Haiko Jäger
GUIDE OUR FOOTSTEPS EVERYDAY.
FT. Ennia
FT. Ennia
Il n'en voyait plus la fin. Il ne cessait de se retourner dans son matelas. Alors que le côté gauche de son corps reposait, après quelques secondes, il se retournait une nouvelle fois sur son côté droit. Une douleur intense dans les reins le tiraillait, en plus d'une sensation de froid extrême. Le corps transpirant, les sueurs froides perlaient suintant contre sa peau. Cette sinistre mascarade semblait ne pas avoir de fin, les heures étaient comme figées dans le temps. Pourtant, elles défilaient : minuit, une heure, deux heures... Le magicien se maudissait d'avoir cédé, de s'être offert corps et âme à ses vieux démons. Il le savait, cet état n'était pas prêt de le quitter. Il finit par sortir de son lit en jetant un coup d'œil sur son téléphone, 4h du matin... Il souffla, dépité.
Haiko quitta sa chambre afin de se faire couler un bain chaud, presque bouillant. C'était, pour le moment, tout ce qu'il pouvait faire afin de calmer son mal et particulièrement cette sensation éprouvante de ce froid si mordant. Lorsqu'il s'immergea dans l'eau, son mal-être s'atténua légèrement. Haiko était étalé de tout son long, la tête hors de l'eau. Il se laissait aller, ses yeux se fermèrent et il put se reposer quelques heures. Un pénible repos lui était comme accordé par son corps, épuisé. Lorsque l'eau dans laquelle il s'était réfugié devint froide, il sortit de son bain attrapant une serviette qu'il mit autour de sa taille. Bien qu'il s'était lavé, une odeur âcre persistait. Heureusement, elle restait légère.
Le magicien s'habilla d'une simple chemise noire surmontée par un perfecto en cuir ainsi qu'un jogging noir. C'était bien lorsqu'il était au plus mal, qu'il n'accordait plus d'importance à son style. Il ne s'efforça même pas a dresser ses cheveux magentas, les laissant retomber le long de son visage. La seule peine qu'il se prit fut de se dessiner une étoile ainsi qu'une larme sous ses yeux atones. L'étincelle de ses yeux ocre s'était éteinte. Il avait un regard épuisé, abattu par la fatigue. Cependant, cela restait insuffisant pour le mettre à terre. Il comptait bien régler ce foutu problème. Haiko sortit de son appartement en trombe, nerveux à l'idée de traîner. Il n'avait, pour le moment, aucune idée de ce qu'il allait faire. Par contre, il avait une idée d'où aller : Las Vegas ! Il avait des connaissances là-bas, bien qu'aucune d'entre-elles ne compterait aider Haiko sans compensation de sa part.
Il en était parfaitement conscient, mais, n'étant pas né de la dernière pluie, il allait bien trouver un moyen de là leur faire à l'envers. Le magicien grimpa sur sa moto, direction LA ! Il était encore tôt lorsqu'il put mettre pied à terre, il mit un cadenas à sa Harley avant d'explorer les rues. Il marchait rapidement, les poings serrés enfuis dans les poches de son jogging. Son corps entier frissonnait. C'est à ce moment-là, qu'il l'aperçue.
Il se rapprocha avant de s'adosser contre un mur, toujours les mains dans les poches. Il était quelque peu éloigné de la foule présente devant ce duo atypique. Il écoutait son chant et, sans même le comprendre, son mal semblait s'atténuer. Haiko était intrigué, en plus d'être agréablement surpris par cette trouvaille. Cela se remarquait, il avait l'air ravi. Ravi d'être tombé sur cette fille si charmante. Il s'était décidé, c'est elle qui lui servirait d'appât. Cinq petites minutes venaient de s'écouler que la prestation se termina. Apparemment, Haiko était arrivé vers la fin. Tant mieux, ça l'arrangeait.
Il la siffla plusieurs fois en guise d'applaudissements, attirant ainsi son attention par la même occasion. Il s'avança vers elle, le sourire aux lèvres. Lorsqu'il s'agissait de camoufler ses mauvaises intentions derrière un sourire, Haiko était le meilleur. De plus, ses talents en tant que comédien l'aidaient grandement à dissimuler l'état misérable dans lequel il était. Il ne laissait rien paraître, ses yeux d'or étaient même redevenus flamboyants. « Quelle voix ! »
Il frappa dans ses mains pour un unique applaudissement avant de placer ces mêmes mains derrière sa tête, les coudes dirigés vers le ciel. « C'était un réel un plaisir de t'écouter, tu as une voix exquise. » Il était sincère, sa voix était apaisante. Elle avait réussi, durant quelques secondes, à faire oublier le mal dont Haiko était en proie.
« Ça me fait penser au taff d'un pote, il mix de l'électro. Je suis sûr que ta voix collerai parfaitement avec ses songs ! » Haiko plongea son regard dans les yeux de son interlocutrice dans l'espoir d'y déceler l'impression qu'il pouvait bien lui donner. « Si t'as rien à faire, je peux te le présenter ! » Haiko était serein, sûr de lui. Il y allait au culot et il le savait, c'était souvent la meilleure solution. Vu ainsi, le magicien inspirait confiance. Il dégageait clairement des ondes positives, une bonne vibe grâce à son attitude, sa façon d'être. Il y avait de quoi se jeter dans la gueule du loup.
Haiko quitta sa chambre afin de se faire couler un bain chaud, presque bouillant. C'était, pour le moment, tout ce qu'il pouvait faire afin de calmer son mal et particulièrement cette sensation éprouvante de ce froid si mordant. Lorsqu'il s'immergea dans l'eau, son mal-être s'atténua légèrement. Haiko était étalé de tout son long, la tête hors de l'eau. Il se laissait aller, ses yeux se fermèrent et il put se reposer quelques heures. Un pénible repos lui était comme accordé par son corps, épuisé. Lorsque l'eau dans laquelle il s'était réfugié devint froide, il sortit de son bain attrapant une serviette qu'il mit autour de sa taille. Bien qu'il s'était lavé, une odeur âcre persistait. Heureusement, elle restait légère.
Le magicien s'habilla d'une simple chemise noire surmontée par un perfecto en cuir ainsi qu'un jogging noir. C'était bien lorsqu'il était au plus mal, qu'il n'accordait plus d'importance à son style. Il ne s'efforça même pas a dresser ses cheveux magentas, les laissant retomber le long de son visage. La seule peine qu'il se prit fut de se dessiner une étoile ainsi qu'une larme sous ses yeux atones. L'étincelle de ses yeux ocre s'était éteinte. Il avait un regard épuisé, abattu par la fatigue. Cependant, cela restait insuffisant pour le mettre à terre. Il comptait bien régler ce foutu problème. Haiko sortit de son appartement en trombe, nerveux à l'idée de traîner. Il n'avait, pour le moment, aucune idée de ce qu'il allait faire. Par contre, il avait une idée d'où aller : Las Vegas ! Il avait des connaissances là-bas, bien qu'aucune d'entre-elles ne compterait aider Haiko sans compensation de sa part.
Il en était parfaitement conscient, mais, n'étant pas né de la dernière pluie, il allait bien trouver un moyen de là leur faire à l'envers. Le magicien grimpa sur sa moto, direction LA ! Il était encore tôt lorsqu'il put mettre pied à terre, il mit un cadenas à sa Harley avant d'explorer les rues. Il marchait rapidement, les poings serrés enfuis dans les poches de son jogging. Son corps entier frissonnait. C'est à ce moment-là, qu'il l'aperçue.
Il se rapprocha avant de s'adosser contre un mur, toujours les mains dans les poches. Il était quelque peu éloigné de la foule présente devant ce duo atypique. Il écoutait son chant et, sans même le comprendre, son mal semblait s'atténuer. Haiko était intrigué, en plus d'être agréablement surpris par cette trouvaille. Cela se remarquait, il avait l'air ravi. Ravi d'être tombé sur cette fille si charmante. Il s'était décidé, c'est elle qui lui servirait d'appât. Cinq petites minutes venaient de s'écouler que la prestation se termina. Apparemment, Haiko était arrivé vers la fin. Tant mieux, ça l'arrangeait.
Il la siffla plusieurs fois en guise d'applaudissements, attirant ainsi son attention par la même occasion. Il s'avança vers elle, le sourire aux lèvres. Lorsqu'il s'agissait de camoufler ses mauvaises intentions derrière un sourire, Haiko était le meilleur. De plus, ses talents en tant que comédien l'aidaient grandement à dissimuler l'état misérable dans lequel il était. Il ne laissait rien paraître, ses yeux d'or étaient même redevenus flamboyants. « Quelle voix ! »
Il frappa dans ses mains pour un unique applaudissement avant de placer ces mêmes mains derrière sa tête, les coudes dirigés vers le ciel. « C'était un réel un plaisir de t'écouter, tu as une voix exquise. » Il était sincère, sa voix était apaisante. Elle avait réussi, durant quelques secondes, à faire oublier le mal dont Haiko était en proie.
« Ça me fait penser au taff d'un pote, il mix de l'électro. Je suis sûr que ta voix collerai parfaitement avec ses songs ! » Haiko plongea son regard dans les yeux de son interlocutrice dans l'espoir d'y déceler l'impression qu'il pouvait bien lui donner. « Si t'as rien à faire, je peux te le présenter ! » Haiko était serein, sûr de lui. Il y allait au culot et il le savait, c'était souvent la meilleure solution. Vu ainsi, le magicien inspirait confiance. Il dégageait clairement des ondes positives, une bonne vibe grâce à son attitude, sa façon d'être. Il y avait de quoi se jeter dans la gueule du loup.
Ennia Giacometti 23 ansChanteuse
23 ansChanteuse Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Dim 16 Avr 2023 - 22:41 Âge : 23 ansMétier : ChanteuseFeaturing : Autres comptes :
Âge : 23 ansMétier : ChanteuseFeaturing : Autres comptes : Ennia Giacometti
Les yeux fixés sur la galerie d'art, j'ai l'impression de prier dans ma tête pour qu'un autre imprévu me préserve d'y mettre les pieds. J'entends déjà les politesse maniérées et hypocrites du galeriste, les œuvres incompréhensibles pour une profane comme moi, les grands espaces vides réclamant de marcher des dizaines de mètres pour atteindre la prochaine peinture, les prix invisibles réclamant de discuter avec quelqu'un, parfois même l'artiste sous couverture tellement rien ne permet de le reconnaître, pour savoir combien de centaines de dollars il faudra dépenser pour cette forme indescriptible en vinyle rouge symbolisant la métamorphose du monde moderne. Puis, soudain.
- Quelle voix !
Dieu merci, un amateur de notre spectacle. Je vais pouvoir discuter un peu avec lui, en espérant qu'il ne soit pas trop étrange et... Je me tourne, et j'observe un homme d'une pâleur livide, cheveux teints aux couleurs vives, les yeux plus clinquants que les bijoux de ma patronne, ça ne fait pas une super première impression pour calmer mes craintes, mais on ne sait jamais, si ça se trouve c'est un gars tout à fait ordinaire et sympathique. En tout cas il ne tarît pas de compliments et je lui réponds par des hochements de tête reconnaissants et de larges sourires. C'est toujours appréciable d'avoir son travail reconnu.
- Merci beaucoup, heureuse que ça t'ait plu.
La réponse est sobre, mais je me vois mal m’épandre en salamalecs, ça n'en serait que plus gênant pour lui comme pour moi, et puis je continue de m'interroger sur ses motivations. Il ressemble bel et bien à un clubbeur ou un DJ comme on en voit un peu partout et ce sont des gens toujours plein de surprises. Et ça n'y manque pas, le voilà qui m'invite à rencontrer un de ses amis qui ferait de la musique et ma voix irait bien avec son travail. Je penche la tête, un sourire incrédule sur le visage.
- Hm, laisse-moi réfléchir...
Puis mes yeux vagabondent autour de nous. La ville en plein jour est, certes, nimbée de cette lumière terrible qui me donne des maux de tête, mais elle a ce côté rassurant qui manque, je l'avoue, aux virées nocturnes. Les trottoirs débordant de monde, les voitures omniprésentes et, au loin, j'aperçois la silhouette du Strip avec, en son sein, le Devil's Hand qui veille sur moi comme une bonne étoile. J'ai déjà vu pire, bien pire, et ait été emmené dans des guêpiers plus évidents que celui-ci. Je peux m'autoriser à accepter, après tout c'est peut-être l'occasion de vraiment découvrir un artiste de talent avec qui je pourrais faire quelques duos lucratifs.
Mais je me tourne vers la 200 Miles Arts Gallery, la promesse que je m'étais faite de trouver un cadeau pour notre bon barman, l'incertitude d'avoir assez de temps pour trouver ledit cadeau à un autre moment qu'aujourd'hui. Oh, basta, il y a des boutiques partout. Je n'aurai peut-être pas le cadeau parfait, mais je n'estime pas Antonio à ce point ! Je me tourne à nouveau vers l'homme dont je ne connais pas encore le nom, et que je ne saurais suivre sans le savoir, et accepte son offre.
- Très bien, je te suis, mais avant il faut me dire ton nom. Moi c'est Ennia.
Vu sa tête, je ne pense pas qu'on partage les mêmes racines italiennes. Il doit sortir en plein jour encore moins souvent que moi. C'est donc à ça que ressemblerait ma peau sans tatouage ? Dieu, que c'est laid cette pâleur morbide, et inquiétant aussi. J'espère que son ami me fera moins l'effet d'un mort-vivant.
- Quelle voix !
Dieu merci, un amateur de notre spectacle. Je vais pouvoir discuter un peu avec lui, en espérant qu'il ne soit pas trop étrange et... Je me tourne, et j'observe un homme d'une pâleur livide, cheveux teints aux couleurs vives, les yeux plus clinquants que les bijoux de ma patronne, ça ne fait pas une super première impression pour calmer mes craintes, mais on ne sait jamais, si ça se trouve c'est un gars tout à fait ordinaire et sympathique. En tout cas il ne tarît pas de compliments et je lui réponds par des hochements de tête reconnaissants et de larges sourires. C'est toujours appréciable d'avoir son travail reconnu.
- Merci beaucoup, heureuse que ça t'ait plu.
La réponse est sobre, mais je me vois mal m’épandre en salamalecs, ça n'en serait que plus gênant pour lui comme pour moi, et puis je continue de m'interroger sur ses motivations. Il ressemble bel et bien à un clubbeur ou un DJ comme on en voit un peu partout et ce sont des gens toujours plein de surprises. Et ça n'y manque pas, le voilà qui m'invite à rencontrer un de ses amis qui ferait de la musique et ma voix irait bien avec son travail. Je penche la tête, un sourire incrédule sur le visage.
- Hm, laisse-moi réfléchir...
Puis mes yeux vagabondent autour de nous. La ville en plein jour est, certes, nimbée de cette lumière terrible qui me donne des maux de tête, mais elle a ce côté rassurant qui manque, je l'avoue, aux virées nocturnes. Les trottoirs débordant de monde, les voitures omniprésentes et, au loin, j'aperçois la silhouette du Strip avec, en son sein, le Devil's Hand qui veille sur moi comme une bonne étoile. J'ai déjà vu pire, bien pire, et ait été emmené dans des guêpiers plus évidents que celui-ci. Je peux m'autoriser à accepter, après tout c'est peut-être l'occasion de vraiment découvrir un artiste de talent avec qui je pourrais faire quelques duos lucratifs.
Mais je me tourne vers la 200 Miles Arts Gallery, la promesse que je m'étais faite de trouver un cadeau pour notre bon barman, l'incertitude d'avoir assez de temps pour trouver ledit cadeau à un autre moment qu'aujourd'hui. Oh, basta, il y a des boutiques partout. Je n'aurai peut-être pas le cadeau parfait, mais je n'estime pas Antonio à ce point ! Je me tourne à nouveau vers l'homme dont je ne connais pas encore le nom, et que je ne saurais suivre sans le savoir, et accepte son offre.
- Très bien, je te suis, mais avant il faut me dire ton nom. Moi c'est Ennia.
Vu sa tête, je ne pense pas qu'on partage les mêmes racines italiennes. Il doit sortir en plein jour encore moins souvent que moi. C'est donc à ça que ressemblerait ma peau sans tatouage ? Dieu, que c'est laid cette pâleur morbide, et inquiétant aussi. J'espère que son ami me fera moins l'effet d'un mort-vivant.
Haiko Jäger 34 Mafieux Hisoka ♦ Hunter x Hunter Aucun.
34 Mafieux Hisoka ♦ Hunter x Hunter Aucun.Haiko Jäger
Haiko Jäger
Haiko Jäger
Haiko Jäger
Mar 18 Avr 2023 - 16:29 Âge : 34Métier : MafieuxFeaturing : Hisoka ♦ Hunter x HunterAutres comptes : Aucun.
Âge : 34Métier : MafieuxFeaturing : Hisoka ♦ Hunter x HunterAutres comptes : Aucun.Haiko Jäger
GUIDE OUR FOOTSTEPS EVERYDAY.
FT. Ennia
FT. Ennia
Elle le remercia sobrement. Haiko l'observait attentivement, elle regardait ici et là, comme pour appeler à l'aide. * Personne ne viendra t'aider, ma jolie. * Malgré son état déplorable, Haiko restait capable de se concentrer et il ne manqua pas de remarquer que les yeux de son interlocutrice s'attardèrent sur le Strip. Pourquoi ? Est-ce qu'elle y connaissait des gens ? Était-ce un foyer pour elle ? Il ne pouvait pas le deviner, mais il comptait bien garder cette information dans le coin de sa tête. Si ça se trouve, c'était juste une de ces pauvres filles qui usait de son corps pour attirer les billets. Le problème était, qu'en y réfléchissant un peu plus, cette théorie devenait insensée.
Premièrement, elle n'avait pas l'air d'une prostituée. Deuxièmement, elle chantait beaucoup trop bien pour ne pas réussir à vivre de son talent. La jeune fille eut un regard vers la 200 Miles Arts Gallery, elle semblait hésitante. Quelle perte de temps ! Haiko prenait sur lui afin de paraître des plus aimables possible. Il le savait, même si c'était compliqué, il se devait d'être patient. De plus, il ne pouvait pas non plus la blâmer totalement. Elle ne le connaissait ni d'Adam ou d'Ève et le voilà, lui proposant d'aller squatter chez un de ces potes. La plupart auraient pris la fuite, mais pas elle.
« Très bien, je te suis, mais avant, il faut me dire ton nom. Moi, c'est Ennia. » C'était un bien maigre prix pour lâcher sa confiance, mais le magicien ne pouvait que s'en ravir. « Haiko, enchanté ! » Il avait un sourire semblant sincèrement aimable, bien que factice. « Alors, on y va ? » Il lui mit sa main dans le dos en exerçant une pression à peine perceptible, comme pour la pousser, sans exercer de réelles forces. Cependant, la mettre mal à l'aise n'était pas dans ses projets. C'est pourquoi il dégagea son emprise très peu de temps après, se contentant de marcher à ses côtés.
Haiko était rapide, pressé et impatient d'arriver. « J'te ramène une fille, prépare moi un truc. Je suis malade comme un chien, je fais vite ! » Voilà le message qu'il venait d'envoyer. Il pouvait difficilement être plus précis que ça. La réponse ne se fit pas attendre longtemps, un simple "Ok" s'afficha sur le téléphone du magicien. « Tu taff au Strip ? Je t'ai repéré lorgner sur l'endroit. »
Il avançait presqu'en trottinant, les mains toujours dans les poches. « Perso', je suis aussi dans l'industrie du spectacle, mais plutôt entant qu'acrobate-magicien. Ce genre de truc... » Haiko était en sueur, le corps frissonnant et les yeux humides. Il avait toujours trouvé ça étrange, c'était l'un des premiers signes : les larmes. Comme si son corps pleurait d'avance la douleur qui allait l'imprégner. Il essuya ses yeux rapidement, espérant qu'elle ait la politesse de ne pas demander ce qui lui arrivait. Dans son malheur, Haiko s'estimait tout de même heureux. Au moins, il ne vomissait pas ses tripes. C'était déjà ça, même si ça ne pouvait pas éternellement bien se passer.
L'immeuble était là, à l'autre bout de la rue. Au même moment, Haiko sentit une crampe à son ventre qui lui fit l'effet d'un coup-de-poing. Il leva le bras, le doigt pointé vers l'immeuble qu'il fallait rejoindre.
« C'est là. Je connais pas le numéro de sa sonnette, t'as qu'a appuyer sur tous les boutons et demander à ce qu'on t'ouvre. S'ils te cassent les couilles, tu dis que t'es une voisine qui a oublié sa clef, ok ? Après, tu mets une calle, un bout de carton, des mégots... Bref, peu importe. Tu fous ça dans la porte pour l'empêcher de se refermer. Je pourrais venir te rejoindre après. Allez, à toute ! On s'attend dans la cage d'escalier. »
Son autre main était crispée contre son ventre. Il se sentait saliver, il savait qu'il ne tiendrait pas jusqu'à l'appartement de son pote. Haiko disparu dans une ruelle voisine, juste le temps de vomir un peu de bile. De toute façon, il n'avait que ça dans son estomac. Ces derniers temps, il passait le plus clair de son temps en répétitions et oubliait de manger. Il était trop passionné, en plus de courir toutes les nuits après des monstres, il oubliait juste de se nourrir. Haiko sortit de sa ruelle, il se sentait étrange. Peut-être, car son corps commençait à arriver à ses limites ?
Il décrocha un sourire face à cette pensée absurde. En-tout-cas, Ennia n'était plus dans la rue. Il n'y avait plus qu'à prier que la porte s'ouvre. Il entra sans problème, c'était cool ! Ça signifiait que sa nouvelle "amie" avait pu se montrer persuasive. Il erra un petit moment, à la recherche d'Ennia avant de tomber dessus, au niveau de la cage d'escalier. « Suis-moi, c'est part là ! » Il grimpa rapidement les quelques étages avant de se retrouver devant la porte de l'appartement. « Je suis là ! » En même temps de signaler sa présence, il toqua quelques fois sur la porte.
Premièrement, elle n'avait pas l'air d'une prostituée. Deuxièmement, elle chantait beaucoup trop bien pour ne pas réussir à vivre de son talent. La jeune fille eut un regard vers la 200 Miles Arts Gallery, elle semblait hésitante. Quelle perte de temps ! Haiko prenait sur lui afin de paraître des plus aimables possible. Il le savait, même si c'était compliqué, il se devait d'être patient. De plus, il ne pouvait pas non plus la blâmer totalement. Elle ne le connaissait ni d'Adam ou d'Ève et le voilà, lui proposant d'aller squatter chez un de ces potes. La plupart auraient pris la fuite, mais pas elle.
« Très bien, je te suis, mais avant, il faut me dire ton nom. Moi, c'est Ennia. » C'était un bien maigre prix pour lâcher sa confiance, mais le magicien ne pouvait que s'en ravir. « Haiko, enchanté ! » Il avait un sourire semblant sincèrement aimable, bien que factice. « Alors, on y va ? » Il lui mit sa main dans le dos en exerçant une pression à peine perceptible, comme pour la pousser, sans exercer de réelles forces. Cependant, la mettre mal à l'aise n'était pas dans ses projets. C'est pourquoi il dégagea son emprise très peu de temps après, se contentant de marcher à ses côtés.
Haiko était rapide, pressé et impatient d'arriver. « J'te ramène une fille, prépare moi un truc. Je suis malade comme un chien, je fais vite ! » Voilà le message qu'il venait d'envoyer. Il pouvait difficilement être plus précis que ça. La réponse ne se fit pas attendre longtemps, un simple "Ok" s'afficha sur le téléphone du magicien. « Tu taff au Strip ? Je t'ai repéré lorgner sur l'endroit. »
Il avançait presqu'en trottinant, les mains toujours dans les poches. « Perso', je suis aussi dans l'industrie du spectacle, mais plutôt entant qu'acrobate-magicien. Ce genre de truc... » Haiko était en sueur, le corps frissonnant et les yeux humides. Il avait toujours trouvé ça étrange, c'était l'un des premiers signes : les larmes. Comme si son corps pleurait d'avance la douleur qui allait l'imprégner. Il essuya ses yeux rapidement, espérant qu'elle ait la politesse de ne pas demander ce qui lui arrivait. Dans son malheur, Haiko s'estimait tout de même heureux. Au moins, il ne vomissait pas ses tripes. C'était déjà ça, même si ça ne pouvait pas éternellement bien se passer.
L'immeuble était là, à l'autre bout de la rue. Au même moment, Haiko sentit une crampe à son ventre qui lui fit l'effet d'un coup-de-poing. Il leva le bras, le doigt pointé vers l'immeuble qu'il fallait rejoindre.
« C'est là. Je connais pas le numéro de sa sonnette, t'as qu'a appuyer sur tous les boutons et demander à ce qu'on t'ouvre. S'ils te cassent les couilles, tu dis que t'es une voisine qui a oublié sa clef, ok ? Après, tu mets une calle, un bout de carton, des mégots... Bref, peu importe. Tu fous ça dans la porte pour l'empêcher de se refermer. Je pourrais venir te rejoindre après. Allez, à toute ! On s'attend dans la cage d'escalier. »
Son autre main était crispée contre son ventre. Il se sentait saliver, il savait qu'il ne tiendrait pas jusqu'à l'appartement de son pote. Haiko disparu dans une ruelle voisine, juste le temps de vomir un peu de bile. De toute façon, il n'avait que ça dans son estomac. Ces derniers temps, il passait le plus clair de son temps en répétitions et oubliait de manger. Il était trop passionné, en plus de courir toutes les nuits après des monstres, il oubliait juste de se nourrir. Haiko sortit de sa ruelle, il se sentait étrange. Peut-être, car son corps commençait à arriver à ses limites ?
Il décrocha un sourire face à cette pensée absurde. En-tout-cas, Ennia n'était plus dans la rue. Il n'y avait plus qu'à prier que la porte s'ouvre. Il entra sans problème, c'était cool ! Ça signifiait que sa nouvelle "amie" avait pu se montrer persuasive. Il erra un petit moment, à la recherche d'Ennia avant de tomber dessus, au niveau de la cage d'escalier. « Suis-moi, c'est part là ! » Il grimpa rapidement les quelques étages avant de se retrouver devant la porte de l'appartement. « Je suis là ! » En même temps de signaler sa présence, il toqua quelques fois sur la porte.
Ennia Giacometti 23 ansChanteuse
23 ansChanteuse Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Ennia Giacometti
Mer 3 Mai 2023 - 19:20 Âge : 23 ansMétier : ChanteuseFeaturing : Autres comptes :
Âge : 23 ansMétier : ChanteuseFeaturing : Autres comptes : Ennia Giacometti
Ennia Giacometti a écrit:KoalaVolantIl s'appelait donc Haiko ? C'était quoi ça, japonais ? Sûrement, mais j'ai toujours du mal à saisir d'où il vient. Cet homme est étrange des pieds à la tête et je me vois mal faire autre chose que m'éclipser quand je sens sa main dans mon dos qui m'intime de ne même pas essayer. On m'avait donné ce conseil il y a des années, lors de mon premier job en boîte de nuit : si jamais tu sens venir les ennuis, réfléchis bien avant d'agir, car on ne peut essayer de fuir qu'une fois. Mais j'avoue avoir du mal à déterminer le bon moment, il court probablement plus vite que moi et à cette heure les rues sont presque désertes. Je dois le suivre encore un moment, mais dès que je peux m'engouffrer dans un trou de souris, compte sur moi pour te filer entre les doigts, creepy guy !
Après, il a vite arrêté de passer son bras derrière mes épaules. Là il marche tranquillement, les mains dans les poches, et me pose même des questions. D'ailleurs, ce sera peut-être ma porte de sortie. Si jamais il fait partie d'une petite mafia, d'un groupe de dealers ou autre et qu'il a de mauvaises intentions, ça devrait le refroidir de savoir que je travaille au Strip. C'est peut-être même pour ça qu'il pose la question !
- Oui, j'y travaille, je chante dans un casino, que je réponds avec aplomb.
Je ne lui dis pas tout de suite où car si jamais son groupe n'aime pas le Devil's Hand, la patronne et ses... collaborateurs, il pourrait encore plus vouloir me traîner je ne sais où pour me capturer. Je sens que mes stratégies ne sont pas les meilleures, mais s'il y avait un manuel de bonne conduite en milieu mafieux je l'aurai déjà lu, relu, et rerelu ! En son absence, je fais avec les moyens du bords ! Lui m'explique travailler dans la magie, ou quelque chose du genre, mais mon cerveau réfléchit tellement que j'y prête trop peu attention.
Maintenant qu'il sait où je travaille, j'observe son visage et je vois de la sueur, des yeux humides, étrange, mais aucun changement de plan ne pointe le bout de son nez, il ne fait même pas de pause dans sa marche. Est-ce que ce ne serait pas une petite preuve qu'il n'a pas de mauvaises intentions, en tout cas pas trop ? Je me fais sûrement des films, mais je me vois mal être autre chose que prudente, surtout que je ne l'ai pas été assez pour refuser sa proposition au départ et que me voilà maintenant au milieu d'un carré d'immeubles pas loin de Arts District que... j'ai déjà vu ? Les barres d'immeubles se ressemblent tellement que j'ai du mal à répondre à ma propre question. Mais après un instant je reconnais la boucherie kasher à la façade blanche et bleue devant laquelle on passe, inratable. Ma mémoire s'active pour retrouver la dernière fois que j'étais venu ici.
Ah, mais oui ! Jacob, l'un des agents de sécurité qui travaille parfois pour le Devil's Hand, avec son gros malinois tout mignon, il vit là ! On avait fait un after chez lui y'a bien... six mois maintenant. Je me demande s'il va bien ! Il habite dans l'immeuble en face de nous, celui que le dénommé Kaito pointe avec une crispation inquiétante dans la voix. J'écoute à peine ses explications, me retournant pour voir s'il va bien. Sa main contre son ventre, il semble souffrir et s'échappe dans l'angle d'une coursive sans que j'ai le temps de dire quoique ce soit. Je reste interdite un instant, comme face à un puzzle dont aucune pièce ne s'emboîte l'une dans l'autre. S'il a de mauvaises intentions, pourquoi s'en aller maintenant ? Je n'entends aucun bruit, personne ne vient à ma rencontre, il me laisse simplement là, m'assurant de revenir, souffrant le martyr tellement qu'il doit s'enfuir. Je ne vois pas qu'est-ce qui pourrait m'arriver de mal, puisque je ne suis pas encore chez son ami et que je pourrais désormais m'enfuir n'importe quand. Et s'il a de bonnes intentions, pourquoi s'en aller maintenant aussi ? C'est quoi son problème pour devoir s'éclipser aussi vite, à part une très grosse maladie intestinale que je ne veux même pas imaginer ?
Dans tous les cas, moi, je ne veux pas suivre son plan plus longtemps. Je profite plutôt de la coïncidence pour sonner chez Jacob, qui vit dans le même immeuble que « l'ami » de ce gars si bizarre. Vu l'heure, il n'est pas encore en service. J'entends sa voix fatiguée et rauque à travers l'interphone.
- Ouais ? Oh, mais t'es... t'es la petite Ennia ! Il doit m'apercevoir à travers le petit œil au-dessus des sonnettes. Y'a un problème ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
Visiblement, il ne s'attendait pas à ma visite, comment lui en vouloir ? Et j'avoue que je ne m'imaginais pas troquer ma virée ennuyante dans les galeries d'Arts District contre une visite chez lui. Mais autant jouer franc jeu, après tout je ne me vois pas lui inventer une histoire, là tout de suite.
- En fait y'a un gars qui m'a amené jusqu'ici, il voulait que je rencontre un de ses « amis » pour faire du son tous les deux puis... il est parti, et j'avoue que je comprends pas grand-chose. Je peux entrer ?
Ça ne me fera pas de mal de détricoter tout ça avec lui, d'autant plus que ce grand costaud n'aura aucun mal à me protéger de... tout ce qui pourrait se passer. Peut-être même qu'il connaît ce fameux « ami » et qu'il pourra m'en dire plus ? En tout cas, il accepte, l'air aussi perdu que moi, et ouvre la porte. Je le sais vivant au cinquième étage, me souvenant sans peine de la douleur que c'était de monter et descendre tout ça complètement ivre à cause de son ascenseur en panne. Il l'est toujours d'ailleurs et je grimpe avec un peu d'entrain les premières marches avant de ralentir après le deuxième étage, un peu fatiguée. C'est à ce moment que j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et se fermer dans un claquement à en faire trembler tout l'immeuble. Je n'y prête pas attention et continue mon périple. Je me demande comment il va, l'autre...
Haiko Jäger 34 Mafieux Hisoka ♦ Hunter x Hunter Aucun.
34 Mafieux Hisoka ♦ Hunter x Hunter Aucun.Haiko Jäger
Haiko Jäger
Haiko Jäger
Haiko Jäger
Ven 5 Mai 2023 - 23:48 Âge : 34Métier : MafieuxFeaturing : Hisoka ♦ Hunter x HunterAutres comptes : Aucun.
Âge : 34Métier : MafieuxFeaturing : Hisoka ♦ Hunter x HunterAutres comptes : Aucun.Haiko Jäger
GUIDE OUR FOOTSTEPS EVERYDAY.
FT. Ennia
FT. Ennia
Haiko l'avait rattrapé, non sans mal. Le moindre effort l'accablait, en plus de le faire suer comme un porc. Il se détestait lorsqu'il était dans cet état, qu'est-ce qu'il pouvait se haïr d'être retombé dans ces vieux travers. Il avait de quoi faire peur, en y repensant, il avait encore du mal a réalisé qu'Ennia ait pu accepter de le suivre, ça relevait du miracle ! Enfin, il n'allait pas s'en plaindre.
Jouer l'impassibilité semblait lui réussir, bien qu'il ne pouvait tenir que quelques secondes. Son corps ne cessait de trembler et ces putains de sueur ne faisaient qu'amplifier cette sensation de froid. Pénible aurait été un euphémisme, il avait l'impression de quitter son corps a chaque marche franchie. Il finit par rattraper Ennia avant de tambouriner sur la porte de son pote après avoir franchi plusieurs étages supplémentaires.
La porte s'ouvrit dévoilant un métis, à peine plus petit que le magicien. Il avait les cheveux crépus dont un côté était rasé. Il était assez fin, plutôt beau et soigné. Un piercing ambré formait une demi-lune à son septum, sa couleur s'accordait parfaitement avec la teinte bronzée de sa peau. Il échangea une poignée de main avec Haiko avant de faire entrer son amie.« Hé, le clown ! Fou pas du sang partout cette fois ! » Haiko pesta avant de retourner sur ses pas. Alors qu'il venait de tourner les talons, il lâcha d'une intonation des plus sérieuses - presque sombre. « S'il y a le moindre problème, je suis à côté. Par contre, foutez pas le bordel en moins de 10min... » Il s'écroula de tout son poids au niveau de l'escalier. Son pote venait de lui donner ce qu'il voulait, cela s'était fait lorsque les deux s'étaient serré la main. Tout avait été fait discrètement, sans aucune parole, presque, et sous le nez d'Ennia. Haiko entreprit rapidement sa préparation, bientôt... Bientôt, il allait être délivré de ce mal qui le rongeait.
Ses tremblements compliquaient la tâche, mais en 5-10min cela fut accomplis. Il avait une traînée de sang s'écoulant de son poignet jusqu'à son coude. Machinalement, il posa ses lèvres d'où provenait le sang en le léchant. Les effets étaient instantanés, tout son mal s'était dissipé, a son plus grand plaisir. Il se traîna jusqu'au couloir pour s'adosser contre un mur, il avait la tête relevée vers le plafond, les yeux clos soupirant un profond soulagement. C'était comme une vague de chaleur se rependant dans tout son corps, un putain de bonheur après tant d'efforts ! Il avait la sensation d'être dans du coton alors que la dopamine l'envahissait. Il ne put s'empêcher de rire franchement. Était-ce l'absurdité de la situation due au fait que cela n'était qu'une délivrance éphémère ? Peut-être, mais il comptait bien régler ce problème.
Ça ne lui suffisait pas, c'était bien trop de la frappe que pour ne pas en profiter. Après tout, il était devant l'appartement d'un grossiste. Cependant, il ne comptait pas débouler maintenant. Il espérait que ça se passe mal pour Ennia et lorsque ça arrivera, il en profitera. Elle lui donnerait une excellente raison pour intervenir, enfin si tout ne se passe pas trop rapidement.
L'envie de profiter demeurait et comment le blâmer ? De son côté, Khalid, l'ami d'Haiko, venait de sortir des bières avant d'en proposer à Ennia. « Tu m'expliques comment quelqu'un comme toi s'est faite embarquée dans cette histoire ? Il faut être un peu perché pour suivre ce clown... Je l'ai déjà vu dans de sales états, mais là... » Il fit une pause ouvrant sa bière. « Il s'est surpassé ! J'ai bien cru qu'il allait clamser devant mon appart' ! » Il ricana avant d'ouvrir la bouteille d'Ennia à l'aide d'un briquet. Il avait un petit studio, bien rangé et lumineux.
« Ah, enfaîte moi c'est Khalid ! » Le sourire qu'il abordait se voulait rassurant, pour l'instant. Haiko n'avait jamais été du genre à agir au hasard. Derrière les traits jovials de ce métis, il enfuyait un comportement sanguin qu'Haiko avait su desceller en lui. De plus, il ne pourrait supporter l'idée d'avoir été abusé par ce clown. Khalid était trop fier pour ça, il appartenait à un des plus grands réseaux, il était méticuleux ainsi qu'orgueilleux. La relation qu'il entretenait avec le magicien était plus proche d'une aide mutuelle qu'une amitié. Les deux se complétaient et Khalid n'avait nulle raison de se méfier d'Haiko, il avait toujours tenu parole - jusqu'à présent, du moins.
Jouer l'impassibilité semblait lui réussir, bien qu'il ne pouvait tenir que quelques secondes. Son corps ne cessait de trembler et ces putains de sueur ne faisaient qu'amplifier cette sensation de froid. Pénible aurait été un euphémisme, il avait l'impression de quitter son corps a chaque marche franchie. Il finit par rattraper Ennia avant de tambouriner sur la porte de son pote après avoir franchi plusieurs étages supplémentaires.
La porte s'ouvrit dévoilant un métis, à peine plus petit que le magicien. Il avait les cheveux crépus dont un côté était rasé. Il était assez fin, plutôt beau et soigné. Un piercing ambré formait une demi-lune à son septum, sa couleur s'accordait parfaitement avec la teinte bronzée de sa peau. Il échangea une poignée de main avec Haiko avant de faire entrer son amie.« Hé, le clown ! Fou pas du sang partout cette fois ! » Haiko pesta avant de retourner sur ses pas. Alors qu'il venait de tourner les talons, il lâcha d'une intonation des plus sérieuses - presque sombre. « S'il y a le moindre problème, je suis à côté. Par contre, foutez pas le bordel en moins de 10min... » Il s'écroula de tout son poids au niveau de l'escalier. Son pote venait de lui donner ce qu'il voulait, cela s'était fait lorsque les deux s'étaient serré la main. Tout avait été fait discrètement, sans aucune parole, presque, et sous le nez d'Ennia. Haiko entreprit rapidement sa préparation, bientôt... Bientôt, il allait être délivré de ce mal qui le rongeait.
Ses tremblements compliquaient la tâche, mais en 5-10min cela fut accomplis. Il avait une traînée de sang s'écoulant de son poignet jusqu'à son coude. Machinalement, il posa ses lèvres d'où provenait le sang en le léchant. Les effets étaient instantanés, tout son mal s'était dissipé, a son plus grand plaisir. Il se traîna jusqu'au couloir pour s'adosser contre un mur, il avait la tête relevée vers le plafond, les yeux clos soupirant un profond soulagement. C'était comme une vague de chaleur se rependant dans tout son corps, un putain de bonheur après tant d'efforts ! Il avait la sensation d'être dans du coton alors que la dopamine l'envahissait. Il ne put s'empêcher de rire franchement. Était-ce l'absurdité de la situation due au fait que cela n'était qu'une délivrance éphémère ? Peut-être, mais il comptait bien régler ce problème.
Ça ne lui suffisait pas, c'était bien trop de la frappe que pour ne pas en profiter. Après tout, il était devant l'appartement d'un grossiste. Cependant, il ne comptait pas débouler maintenant. Il espérait que ça se passe mal pour Ennia et lorsque ça arrivera, il en profitera. Elle lui donnerait une excellente raison pour intervenir, enfin si tout ne se passe pas trop rapidement.
L'envie de profiter demeurait et comment le blâmer ? De son côté, Khalid, l'ami d'Haiko, venait de sortir des bières avant d'en proposer à Ennia. « Tu m'expliques comment quelqu'un comme toi s'est faite embarquée dans cette histoire ? Il faut être un peu perché pour suivre ce clown... Je l'ai déjà vu dans de sales états, mais là... » Il fit une pause ouvrant sa bière. « Il s'est surpassé ! J'ai bien cru qu'il allait clamser devant mon appart' ! » Il ricana avant d'ouvrir la bouteille d'Ennia à l'aide d'un briquet. Il avait un petit studio, bien rangé et lumineux.
« Ah, enfaîte moi c'est Khalid ! » Le sourire qu'il abordait se voulait rassurant, pour l'instant. Haiko n'avait jamais été du genre à agir au hasard. Derrière les traits jovials de ce métis, il enfuyait un comportement sanguin qu'Haiko avait su desceller en lui. De plus, il ne pourrait supporter l'idée d'avoir été abusé par ce clown. Khalid était trop fier pour ça, il appartenait à un des plus grands réseaux, il était méticuleux ainsi qu'orgueilleux. La relation qu'il entretenait avec le magicien était plus proche d'une aide mutuelle qu'une amitié. Les deux se complétaient et Khalid n'avait nulle raison de se méfier d'Haiko, il avait toujours tenu parole - jusqu'à présent, du moins.
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Guide our footsteps everyday ♫ [PV : Haiko Jäger]
|
|
|
