MUSIQUE – Un grand espace, comme il s’en doutait ; mais surtout trônant comme une reine en son centre, la fameuse cadillac flambant neuve de Charles. Elle était aussi reluisante que le premier jour où il avait dû se l’acheter, preuve qu’il prenait soin de ses affaires ; très certainement. Les yeux de Gawaïn scrute de gauche à droite, déplace des cartons, soulève des draps qui traînent, dégage le linge de son passage et s’approche finalement de la voiture. Il commence par inspecter le coffre, puis les places arrières, les portes ne sont pas fermées. Étrange ? Non. Les flics avaient déjà passer la voiture au peigne fin et aux Etats-unis, rares sont ceux qui verrouillent leur véhicule une fois dans le garage.

Main sous le menton, les yeux plissés, il inspecte la moquette, les revêtements de cuir, quand soudain, quelque chose sur la place passager avant attire son attention. Du… Pop-corn ? Sourcil arqué, Gawaïn enfile des gants en latex et attrape un pochon en plastique pour glisser sa trouvaille dedans. Il n’était pas certain que cela mènerait quelque part, mais il ne voyait pas Charles manger du pop-corn dans sa voiture… Un amour pour le sucre qu’il ne connaissait pas ? C’était possible, mais mieux valait vérifier.

Sortant de l’habitacle, faisant un dernier tour d’horizon, Lancelot retourne dans la maison et vient prendre position dans le salon après avoir fait la ronde autour de la baraque une nouvelle fois. Il élève finalement la voix pour rameuter ceux qui lui servent de coéquipiers dans cette histoire. Ramenez-vous, c’est l’heure de faire le point ! Les bras croisés, il attend que ses acolytes viennent le rejoindre et dès que cela ait fait, il amorce. Y’avait rien de bien intéressant dans le salon, donc j’suis aller faire un tour au garage ; j’ai inspecter les recoins, mais il n’y a qu’un seul détail qui m’a perturbé, j’ai trouvé du pop-corn sur le siège passager. De sa poche, il sort le pochon de plastique et le montre au groupe. Je ne me souviens pas que Charles affectionnait particulièrement les sucreries, mais je ne connaissais pas non plus ses habitudes culinaires... Je suppose que ça ne vous dit rien non plus ?

Une nouvelle au poste de Bohort et deux écuyers qui ne devaient pas le connaître non plus ; ouais, l’info n’allait certainement pas leur parler. Vous avez trouvé quoi vous ?

// inspecte le garage
fouille la cadillac
met dans un pochon en plastique les grains de pop-corn
retourne au salon après avoir refait le tour du pâté de maison
demande en gueulant à moitié à ce qu'on le rejoigne au salon
partage les informations au reste du groupe

MUSIQUE – Il écoute d'une oreille attentive, tout en rassemblant les informations dans les tréfonds de sa conscience. Rigel parle de sucre, Eden lance l'hypothèse que Lancelot avait déjà envisagé dès lors qu'il avait vu le pop-corn sur le siège passager ; la Gourmandise. Ou bien un des enfants de la Gourmandise. Main sous le menton, scrutant de nouveaux les environs, le Paladin reste de marbre, ne montre aucune réaction, ni une quelconque émotion. Son téléphone vibre puis bip, le faisant dégainer aussitôt l'appareil, mais écoutant le dit message via le combiné d'un de ses acolytes grâce à son ouïe fine. La blague de Caleb ne lui ôte aucun sourire, le faisant rouler des yeux et souffler du nez.

Le dialogue s'opère entre Eden et Rigel ; alors que le paladin croise les bras avant de prendre la parole. Comme je l'ai dis plus tôt, Charles, dans mes souvenirs, n'était pas quelqu'un qui semblait être un amoureux inconditionnel du sucre. Donc oui, tout porte à croire que c'est sans doute la Gourmandise qui a fait le coup, ou un de ses "enfants". Une cigarette est dégainée de son paquet quasi vide, c'est en l'allumant, qu'il rajoute aussitôt. Reste à retrouver cet enfoiré ; faut qu'on trouve des indices pouvant nous mener à ce salopard.

Mais là est toute la difficulté de l'épreuve, car s'il n'y a aucun indices de plus ici, alors remonter la piste s'avèrerait être une impasse.

// gawain souffle en entendant la blague de caleb
émet son hypothèse entrant en accord avec eden
lâche l'idée de la gourmandise ou un de ses enfants
se dit qu'il n'y a plus rien ici à exploiter

MUSIQUE – Le résultat de Caleb ne se fait pas attendre ; échange d'informations, les données s'enchaînent dans sa tête à une vitesse folle. L'homme reste stoïque cependant, le regard dans le vague, s'imprégnant de l'atmosphère des lieux pour encore quelques instants ; car plus jamais il ne remettrait les pieds ici. Rendre un dernier hommage à l'homme qui lui avait inculqué tant de valeurs, de noblesse, mais également de fermeté. La voix de Caleb retentit de nouveau, des caméras ? Qui n'aurait pas été inspecté avant ? C'était étrange, mais son doute et ses interrogations, Gawaïn avait décidé de les garder pour lui. Les mots sont lâchés, une tête en forme de... Sucette ? Sourcils froncés, bras croisés, le paladin reste de marbre, pensant à une mauvaise farce, mais l'intonation de Caleb laisse à penser que c'est très sérieux.

Ni une ni deux, Gawaïn lâche un profond soupir, s'allume une cigarette sans sourciller, laisse son talon frapper le parquet reluisant à force de l'avoir passer au peigne fin et termine de sa voix grondante. Caleb, j'veux que tu nous envoies tes images ; pour le reste... Il ne se retourne pas, continue son chemin jusqu'à la porte ; il était temps pour vous... Allons chasser cet empafé.

La traque allait pouvoir réellement commencer.

// et hop dernier tour d'horizon, sorry j'avais pas capté