Jackie est flatteuse, elle chante comme un petit oiseau sur une branche. Sur vos intérêts, elle se penche, elle se penche. De jolis sourires, elle est l’avalanche. Jackie aime plaire, aime la séduction, elle aime sentir que les autres sont prêt à tout face à leurs vilaines obsessions. Elle aime mettre le faux, face au vrai : pas d’excuses quand le malsain est la réalité. L’oiseau moqueur chante pour plaire, puis s’envole, s’enfuit au dessus des cœurs qui désespèrent quand leur saison meurt en hiver. Puis elle s’envole vers de nouveau cœur chaud pour fuir le temps, pour qu’il puisse passer au vert.

Jackie est moqueuse, elle est rieuse, elle aime profiter de ce qu’on lui offre sans vraiment compter. Elle picorer dans les assiettes des autres et prendre son pied. Entre leur douleur et son plaisir, il n’y a qu’un pas. Entre sa douceur et ses soupirs, elle s’envolera. Jackie est déjà au sommet, entre le ciel et les nuages de ces mielleries, elle n’a aucune honte à faire tomber les autres dans les étourderies. Les tourtereaux et autres pigeons ne sont que des proies : elle est à la fois rapace, du charognard et pie ((char-pie)).

L’oiseau aime sentir l’admiration, l’appréciation, aime le désir, la jalousie dans le regards, entendre les jolis cœurs dans les poitrine battre à mille à l’heure. Le volatile se pavane dans ses danses séductrices, n’est qu’un théâtre de mensonges dans le conté des anges, profil étrange qui ne quitte pas ce cercueil pour plus de louages.

Jackie est une gagnante, elle court après les victoires. De son amour propre, elles sont le miroir. Pour autant, elle doit garder le mystère quand tombe la nuit, pour ne pas gâcher son joli jeu qui la nuit tombe en fou rire : ce n'est qu'un moment de sursis.  

─ Fière ─ déterminée ─ volontaire ─ déloyale ─ ambitieux ─ souriante ─ fausse ─ mielleuse ─ séductrice ─ charismatique ─ brillante ─ secrète ─ démonstrative ─ fausse ─ plein de vitalité ─ adore se faire remarquer ─ cherche l’attention ─ mauvaise perdante ─ têtue ─ confiante ─ séduisante ─ coquète ─  parfumée à outrance ─

née à Charlotte dans une petite bicoque sous l’identité de Sheridan O'Hanley, elle a vécu sa jeunesse dans une maison de campagne éloignée de la cité. Sa famille employait de nombreuses personnes dans un domaine agricole. Il était composé de champs autour d’une rivière, où poussait les cultures arboricoles.

; Jeune fille prête à vivre au foyer, enfermée dans une confortable camisole : elle entre dans la séduction en secret de n’importe quels employés. Sheridan fait fondre dans ses sourires les jeunes hommes qui finissent par être renvoyés. Elle est provocatrice, profite de sa jolie cage dorée. Elle est séductrice, elle ne se sent jamais vraiment lassée, ne trouve aucun plaisir dans les romances et les cœurs qu’elle fait s’emballer.

Dans la noirceur d’une cabane totalement abandonnée, isolée, à l’abri des regards son corps est souillé : elle devient monstruosité. Elle découvre sa nouvelle nature, commençant à haïr ce qu’elle est devenue, entre charognard et petite ingénue.

Après quelques crimes cachés dans la campagne, elle se sert dans les nombreux employés comme d’un garde mangé, suscite l’intérêt de quelques autorités.  Cependant son mariage fit taire rapidement les suspicion à son sujet. Sheridan fut forcée de se marier avec une personne qu’elle n’a jamais aimé. Il héritera des terres de ses parents quand ces derniers devinrent trop âgés : trop d’enfanteries ratées, de fausses amourettes gâchées, ils n’arrivent jamais à procréer. Ses rires s’étaient éteints et son corps était devenu le chantier des frustrations de son époux : elle fut poussée à la fuite, à l’abandon, après avoir céder à son vice le plus fou.

Sheridan a depuis des années abandonné son prénom et son nom, son identité, ses diverses activités. Elle est toujours en train de courir pour se protéger. Les mariages s’accumulent comme les noms qu’elle porte avant de toujours s’effacer, avant de s’envoler : l’oiseau moqueur se nourrit de ces amours ratés, de ces séductions qu’elle ne pourra jamais aimer sans en comprendre les raisons. C’est dans dans les corps sans passion qu’elle gagne un meilleur rang, entre les baisers et l’amour du goût sang.

Elle suit les autres monstres à Los Angeles, comme pour se rassurer, changeant constamment de corps à posséder. La femme tente de rejoindre par curiosité la Ladies Professionnal Baseball en 1997 mais les affluences sont très médiocres et l'expérience cesse dès 1998. Dans les couloirs, c’est une femme qui fait tendre son intérêt et ça ne reste provisoire. Sa future coach ne la voit pas vieillir,  et aux bouts de quelques années : elle doit lui faire pousser ses derniers éclats de rire, alors que dans les corps des autres femmes elle découvre ses nouveaux désirs.

le baseball féminin fait son entrée aux Jeux panaméricains. Son intérêt, son amour pour ce sport n’a jamais été éteint et il ne fait que se réveillé. Elle n’a jamais arrêté de courir depuis ces dernières années, de s’entraîner et elle est déterminée à faire pour la première fois de son identité la lumière qu’elle n’a jamais réellement été.

cela fait six années que sous l’identité de Jackie, elle fait partie de l’équipe féminine de Los Angeles. C’est un élément phare de son équipe, elle est connue pour ses sprint assurés, quand elle est sur le terrain elle n’est qu’efficacité. Jackie est tombée amoureuse de la foule, elle aime enfiler la journée sa fausse cagoule. Elle aime quand on crie son nom, quand on déploie sur les langues les compliments de sa presque éternelle jouvence, elle aime  les regards émerveillés, se faire désirer en potence. Pendue à son éternel sourire, elle ravive les espoirs des hommes et des femmes qui souhaiteraient la recruter, et son égo se gonfle un peu plus à chaque fois qu’elle doit refuser... Cela fait fait six années qu'elle est dans la même équipe, et cela fait six années qu'elle ne peut plus s'en échapper. Elle vieillit pourtant aux ralentis, a peur de susciter la curiosité alors que toutes les équipes tentent de la capturer : elle ne pourra peut-être plus pour longtemps se cacher.

Pseudo : Ant
Âge : 26 ans
Pronoms : She/her, je peux me genrer au masculin mais je suis la seule à avoir ce privilège.
Commentaire : j'adore rire